Les Fripouilles, Tome 1 : Le Défi de Sophia

J’ai adoré, surtout le personnage féminin! Elle a un but, un objectif : devenir médecin! L’histoire est bien écrite, l’intrigue est bien…

Une très très agréable lecture mettant en scène deux personnages très attachants sur un fond d’intrigue. Même si parfois on peut regretter quelques longueur, c’est une belle histoire d’amour avec de belles scènes d’érotisme et de sensualité affirmée : pour les adeptes de Barbara Cartland, passez votre chemin car on est loin du roman historique sentimental à l’eau de rose gnangnant.

Finalement, je n'ai pas fini ce livre à la relecture. Je l'ai trouvé trop compliqué !

Une très belle romance historique avec tous les ingrédients un débauché (ou supposé tel) une héroïne intelligente qui veut devenir médecin, du suspens, des secrets... une belle découverte. J'ai hâte de lire la suite.

Ce roman se déroule en 1875, période de grande évolution en Grande Bretagne, marquée par le déclin de la noblesse et des profits liés à la terre, au profit de l’industrialisation. Les romances historiques portant sur cette période nous proposent en général des héroïnes émancipées, cultivées, travailleuses. Si vous aimez ce type d’histoire vous êtes parfaitement au bon endroit ! N’y cherchez toutefois pas pour autant un contexte développé de lutte sociale, ce n’est pas l’objet du roman.

Le défi de Sophia réunit deux beaux personnages : Sophia est une jeune femme indépendante et intelligente. Les circonstances de la vie lui ont permis de s’émanciper financièrement des hommes et de développer une ambition professionnelle. Elle travaille comme assistante d’un médecin de Londres et c’est dans ces circonstances qu’elle rencontre Hayden, Comte de Westfield. Celui-ci fait un patient des plus difficiles, ayant fait fuir les précédents infirmiers.

Il trouvera adversaire à sa taille auprès de Sophia. Les soins quotidiens deviennent vite le lieu de bras de fer où le niveau de manigance ne fait que grimper, mêlant progressivement un désir qu’ils ne parviennent à ignorer.

Ne vous fiez pas à la sobriété de la couverture, ce premier tome rassemble ce qu’il faut d’émotions, de péripéties et de personnages caractériels !

C’est d’un grand amusement de voir Hayden, cet homme beaucoup trop sûr de lui, se retrouver devant une femme qui lui tient tête. Peu à peu leurs personnalités se dévoilent, chacun évolue doucement au contact de l’autre. Tous les deux ternis par des blessures du passé, doivent réapprendre à faire confiance. Lorsque le voile tombe, il révèle deux personnages imparfaits qui doutent, se protègent, parfois fuient.

Sophia est un type d’héroïne qui plaît : lettrée, perspicace, indépendante, elle se retrouve face à quelque chose qu’elle n’avait pas prévu : le tumulte d’émotions qu’Hayden fait naître en elle.

C’est un roman que je place dans les must have de la collection, de part ses personnages bien campés, le contexte de Londres entre richesse et pauvreté extrême, un récit qui ne s’essouffle jamais.

Une belle découverte et une auteure que j'ai hâte de retrouver pour la suite de la série où nous retrouverons l'ami d'Hayden, Lord Simon Adler.

[...] J'ai passé quelques charmantes heures de lecture, plutôt légères et sans conséquences, malgré un petit paquet de réserves.

Le thème, celui de la jeune infirmière et du patient bourru, est classique, rien de nouveau sous le soleil[...]. Le pari est plutôt réussi, même si j’ai trouvé que certains aspects restaient assez superficiels, tandis que, bizarrement, des éléments, plutôt originaux, m’ont carrément mise mal à l’aise [...]. J’aurais aimé que l’autrice sorte un peu plus des sentiers battus. Deux exemples parmi d'autres, la non-communication entre les personnages [...], ou le refrain « elle ne me mérite pas » [...].

Les deux héros, Sophia et Hayden, s’en donnent à coeur joie, surtout au début, lors de leurs joutes oratoires à couteau tiré, qui sont attendues dans le genre. On lit ces pages sans déplaisir.

Pourtant ces deux personnages ne m’ont pas tout à fait convaincue non plus.[...] Par contre, j’ai beaucoup aimé la référence à l’oeuvre artistique du grand-père de Sophia, ainsi que son background méditerranéen. [...] Je poursuivrai donc la série, d'autant que l'on en saura plus dans le tome 2 sur cet intriguant Simon.[...]

Mon avis entier est ici :

https://leslecturesdeveralice.blogspot.com/2022/08/le-defi-de-sophia-de-renee-ann-miller.html

En ce qui concerne l histoire,

Nous avons d’un côté Hayden. Un comte qui se retrouve blessé à cause de son ancienne maîtresse. De l’autre côté, nous avons Sophia une jeune infirmière.

Ce livre se remplit de beaucoup de défis pour Sophia mais aussi de Hayden.

Je trouve que Sophia est importante dans l’histoire par pour son histoire de romance mais plutôt par l’aspect médecin/infirmier. Pas facile d’être infirmière à l’époque.

Il ne faut pas oublier que les femmes n’étaient pas indépendantes à l’époque.

Pour le moment, j’ai même beaucoup cette série. A voir avec le tome 2

Une lecture assez légère, un peu trop longuette par moments, et l'intrigue se fatigue assez vite. Les personnages sont un peu trop fades pour être vraiment convaincants, et la romance qui commençait bien, part trop vite par la suite.

En définitive, pas vraiment le livre de l'année, mais il occupe entre deux plus grosses lectures.

https://songedunenuitdete.com/2022/04/20/les-fripouilles-t1-le-defi-de-sophia-de-renee-ann-miller/

Je suis ressortie de cette lecture plutôt emballée. J’ai bien aimé l’histoire même si encore une fois, j’ai trouvé la trame légère et trop superficielle.

On se retrouve avec une histoire d’amour classique, celle d’une jeune femme qui a des rêves et des espoirs, et qui espère devenir infirmière voire médecin dans un monde encore exclusivement masculin.

Ce que je déplore à ce niveau, c’est que j’ai déjà lu des romances historiques avec ce genre d’héroïnes et qu’elles étaient tout de même bien plus complexes et fouillées. Ici, j’ai eu l’impression que le but de Sophia n’était qu’un prétexte, car la romance prend vite le pas sur le reste.

Bon, j’avoue que c’est ce que j’ai le plus aimé dans ce roman : la romance justement. Les interactions des personnages, leurs joutes verbales ou la manière dont ils se tournent autour, ça m’a vraiment plu. Comme la fille du héros, Célia, qui est toute mignonne et donne un côté plus intimiste à l’histoire.

Et sinon le scénario reste avant tout basé sur l’évolution de la relation entre Hayden et Sophia. S’il y a bien une ex-maitresse qui met un peu de pression et de tension, parce qu’elle est folle et prête à tout pour se venger du héros, au final, ça reste presque anecdotique !

En bref, j’ai bien aimé ma lecture et j’ai terminé ce livre, le sourire aux lèvres, et ce, malgré ses imperfections.

Une romance historique qui change de d'habitude, cette fois nous avons droit à une infirmière... et son lord un peu bourru. J'ai beaucoup aimé leur échange, le fait qu'elle lui tienne tête, qu'il essaye de la déstabiliser pour qu'elle craque et démissionne. Ce petit jeu de pari était vraiment le plus de ce premier tome et donnait une dynamique au récit.

Le bémol viendra sur leur absence de communication sur leurs sentiments, à force d'essayer de cacher ou de deviner ce que l'autre ressent ou non limite l'évolution... ça casse le rytme et donne des longueurs. Bon cela donne surtout du grain à moudre pour l'ultime dispute, le drame qui arrive comme partout à 80% avant le dénouement. C'est un peu la même choses pour toutes les romances historiques et c'est vite lassant à force.