Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 600
Membres
1 013 154

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Les manquants



Description ajoutée par anonyme 2023-03-04T20:26:18+01:00

Résumé

Thomas est parti. Ça fait déjà deux ans. On ne sait pas où. On ne sait ni pourquoi, ni avec qui. On ne sait rien. Et de ce rien il faut bien faire quelque chose. Alerter la police ou non. En parler ou se taire. Rendre cette histoire réelle ou pas. Faire avec. Inventer un récit. Convoquer le fantôme. Vivre avec lui. Ou bien le faire sortir par la porte. L’oublier jusqu’à ce qu’il revienne en rêve. Par la fenêtre. Par la forêt. Par ce détail ou cet objet qui rappelle sa mémoire, sans cesse. Et puis un jour, Claire, sa femme, Joan et Hélène, ses amies, sont convoquées au commissariat. C’est qu’il y a quelque chose de louche autour de la disparition de Thomas Cassar. On ne disparaît pas comme ça. Il y a toujours quelque chose. Il y a toujours quelqu’un.

Afficher en entier

Classement en biblio - 2 lecteurs


Ajoutez votre commentaire

Ajoutez votre commentaire

Commentaires récents

Commentaire ajouté par fanfan50 2023-03-26T09:21:08+02:00
Argent

Un livre très cérébral, très intime et aussi dans l’air du temps : anar, écolo, féministe et libertaire… écrit par une Canadienne vivant depuis une vingtaine d’années en France. Elle n’est ni Margaret Atwood, ni Antoinette Rychner (son livre : Après le monde). Elle a son monde bien à elle avec ses fantômes et ses convictions. Un style concis, percutant bien digne de la journaliste-reporter qu’elle est dans la vie réelle. Un plaisir de lecture. Les phrases coulent sans effort apparent mais font mouche à tous les coups. Claire, la narratrice la plus impactée par la disparition brutale de son mari, se raconte dans une salle d’un commissariat où elle est venue enfin ! signaler l’absence. Elle le dit elle-même : « Par où commencer. Déjà, quand ces choses-là arrivent, on ne sait pas qu’elles sont en train de se produire. On ignore que c’est le dernier jour. Ce n’est pas net. On ne se dit pas : c’est maintenant. Ce n’est pas évident. C’est long avant de se dire : c’est vrai… On ne sait jamais avec certitude quand les gens partent pour toujours. Ils ne le formulent pas explicitement, ils ne vous arrangent pas les choses. Ils vous disent juste : à tout à l’heure ! Ou : à plus, je vais acheter le pain. Ou bien : je vais sortir le chien. Et puis ils ajoutent : au revoir. Là, c’est différent. »

La narratrice va confier son désarroi à son ancienne meilleure amie, Hélène, puis l’américaine Joan est aussi au courant. Un trio de femmes mûres qui évoquent les années de fac, les années d’éloignement les unes des autres et puis leurs retrouvailles suite à la disparition du mari de Claire. C’est plein de ressenti vrai et on n’a aucun mal à se glisser dans la peau de Claire, Joan ou Hélène. La narration file vers son dénouement sans heurt et c’est plaisant. Peu de dialogues, juste l’auteure qui est « derrière ce qui est derrière la pensée » (cf Agua Viva de Clarice Lispector)

J’avais évoqué plus haut deux écrivaines car dans ce livre il y a le jour de l’Oural (« Quand les pluies ont commencé, les chiffres des morts nous tétanisaient… »), un remake ou du déluge ou des années Covid et il y a la Commune, une sorte de phalanstère, le refuge des personnes en marge de la société. Un endroit qui pourrait être considéré comme le Paradis ou comme dans Barjavel (le grand secret), une utopie bienheureuse de la société européenne vieillissante. C’est ébauché mais elle ne s’est pas focalisée dessus. Ce dont elle veut surtout nous parler, c’est de l’absence d’un être cher. Le reste n’est que fioritures. L’écrivaine n’a pas évoqué le chagrin des deux enfants du couple, Hortense et Léo, qui doit être abyssal. Non, c’est juste des réflexions et des réminiscences de bons moments passés entre copains et copines quand ils étaient un brin anarchistes et souhaitaient refaire le monde à leurs idées…

J’ai aimé l’écriture limpide et claire. Pas d’écriture inclusive qui alourdit le texte au demeurant très agréable à lire.

Afficher en entier
Commentaire ajouté par marie-nel 2023-03-22T12:58:47+01:00
Or

Lorsque Babelio m'a proposé ce roman dans le cadre d'une masse critique privilégiée, j'ai été interpellée par le sujet du mari disparu, de savoir pourquoi et de voir comment ce thème pouvait être traité. Je ne connais pas l'autrice, je me suis dit que c'était donc un bon moyen de la découvrir. 

Maintenant que j'ai refermé le livre, je me rends compte du double sens du titre. Les manquants pour cet homme disparu et tout ce qui va avec, mais on parle aussi de manquants dans la vigne pour désigner les pieds morts et qui ne sont pas toujours remplacés. Justement, on va être plongé dans le domaine vinicole avec Claire, la femme du mari disparu. 

Mais, revenons au début du roman. On est à notre époque, je pense car ce n'est pas dit précisément. Thomas a donc disparu, il est parti de chez lui et n'est jamais rentré. On est deux ans plus tard, au commissariat, Claire, la femme de Thomas, est venu signaler la disparition. Claire a la quarantaine et a eu deux enfants avec Thomas. On est étonné qu'elle ne vienne qu'au bout de deux ans, on découvre peu à peu pourquoi elle ne l'a pas fait avant, les circonstances. Pour Claire, signaler cette absence serait pour elle, reconnaître qu'il est parti et ne reviendra pas. On en apprend plus petit à petit sur leur relation, leur vie, le caractère de Thomas, et on comprend le silence de Claire. Celle-ci n'est pas seule à venir au commissariat, Claire est épaulée de deux de ses amies, Hélène et Joan. Elles vont aussi se raconter et parler de Thomas, de leurs relations avec lui. Hélène est célibataire, elle connait le couple depuis la Fac, c'est un esprit libre, une âme écorchée qui a une vision du couple différent. Joan, elle, a fui son pays natal, les États-Unis, ne supportant plus le mode de vie là-bas. Elle est en France sans papiers, elle ne se sent pas à sa place et ne sait où aller. Elle trouve dans Claire et Hélène des soutiens. Les deux amies connaissent le couple et ont des avis sur celui-ci et sur Thomas.

On va découvrir tout cela petit à petit, au fur et à mesure de leurs dépositions à toutes les trois. On va rentrer dans l'intimité du couple, chacune ayant des révélations que les autres ne savent pas sur le mari ou sur leur amitié, chacune ayant des théories sur ce que Thomas ait pu penser ou faire. Elles ne sont pas au bout de leur surprise et moi, en tant que lectrice, non plus. Tout cela crée un certain climat anxiogène, je me suis posée pas mal de questions sur Thomas, j'ai eu plein d'hypothèses sur lui, sur ce couple, et je suis parfois tombée des nues. 

C'est un roman de femmes, l'homme est le grand absent et c'est plutôt bien fait de la part de l'autrice. Beaucoup de sujets sont évoqués. Claire a quitté la folie de la vie parisienne, et part reprendre le vignoble de ses parents. On sent la patte de l'autrice qui écrit aussi sur la sociologie du monde vinicole. Tout est très précis, on ressent les connaissances de l'autrice. L'histoire oscille parfois avec des faits qui ne sont pas réels, les personnages parlent du jour de l'Oural où tout a basculé. J'ai aimé aussi cet aspect écologique à l'histoire en plus du côté social et intime. Maintenant que j'ai fini le livre et que j'ai une vue d'ensemble sur l'histoire, j'ai trouvé tout de même certains manquements au suspense. En fait, les causes sont simplissimes, je ne peux rien dire et ne rien dévoiler, mais tout est finalement très simple. Peut-être est-ce moi aussi qui m'attendais à quelque chose de plus compliqué, je dois avoir l'esprit tordu ..

J'ai aimé le style de l'autrice, elle décrit très bien les sentiments, les faits, mais aussi le contexte social ou écologique. Je ne me suis pas autant attachée aux personnages que je l'aurais voulu. Et pourtant la narration est à la première personne du singulier, je suis d'habitude sensible à ce "je" qui me permet de me mettre à la place du personnage, mais là, je n'y suis pas arrivée. J'ai à la fois pu me mettre dans la peau de Claire, Joan ou Hélène. J'ai été touchée par la vie de Claire, par son vécu, et aussi par Joan, mais je n'y suis pas arrivée avec Hélène. Mais cela est mon ressenti, qui ne sera pas vécu par un autre lecteur. Pareil, j'ai eu parfois un peu de mal, il y avait quelques longueurs, on revenait sur certains faits, c'est logique vu qu'elles sont trois à donner leur avis sur un même cas. Je pense que tout cela est aussi dû au fait qu'il n'y a aucun dialogue, ce n'est que du texte, il n'y a jamais aucune interaction. Les femmes s'adressent aux policiers, les interpellent, mais il n'y a jamais de réponses. C'est bien fait de la part de l'autrice, c'est très original, mais cela rend parfois la lecture plus lourde. Il y a tout de même du rythme grâce à l'alternance des chapitres entre les trois femmes, toujours dans le même ordre, Claire, Hélène, Joan. 

Ce roman est une lecture parfois étrange et en même temps prenant, le malaise règne, on ne sait pas où on va arriver. C'est ce qui m'a tenu en haleine et l'envie de finir le livre, je voulais savoir. J'ai aimé aussi la façon qu'a l'autrice de dépeindre la société, avec une certaine pudeur, mais en même temps très réaliste. Je suis contente d'avoir découvert sa plume et je pense que je la lirai à nouveau avec plaisir. 

Il ne me reste plus qu'à remercier Marie-Ève Lacasse pour ce moment passé avec elle et ses personnages. Et bien sûr, je remercie beaucoup Babelio et les éditions du Seuil qui m'ont permis de découvrir cette autrice.

Afficher en entier

Date de sortie

Les manquants

  • France : 2023-03-03 (Français)

Activité récente

Editeurs

Les chiffres

lecteurs 2
Commentaires 2
extraits 0
Evaluations 2
Note globale 9 / 10

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode