Les Raisins de la colère

Ce livre est une perle malgré l’histoire dure et sans concessions des protagonistes.

L’auteur arrive une fois de plus par son style, à nous immerger dans cette famille, qui devra affronter bien des désillusions au cours de son périple vers l’ouest américain.

J’ai apprécié cette lecture, on peut y trouver bien des parallèles avec notre époque, des questionnements aussi, à se demander si nous ne serions pas dans une boucle…

Qu'ajouter comme commentaire face à un tel chef d'oeuvre ? Sinon que, près de 100 ans après sa rédaction, le système capitaliste reste une machine à broyer les pauvres implacable et cruelle. C'est une autre époque, d'autres migrants, d'autres injustices, d'autres détresses... Le processus raciste à l'encontre des déshérités qui débarquent en Californie est une illustration parfaite des thèses extrémistes. Cela reste terriblement d'actualité et n'a rien perdu de sa puissance, preuve que c'est une œuvre majeure. L'écriture est parfaite et les personnages profondément attachants. A lire absolument. Mais attention, ça secoue...

Un chef d'œuvre classique, qui présente une période glaçante qui fut le terreau dans lequel se développa la Seconde Guerre Mondiale : la misère absolue et généralisée, ainsi que l'exploitation de l'Homme par l'Homme.

A lire et a faire lire par tous les lycéens afin qu'il ressentent le type de société à éviter.

Chef d'œuvre. A lire au moins une fois dans sa vie.

J'ai adoré ce livre, j'ai été prise par l'histoire tout y était…

Mais la fin m'a déçu, je ne m'attendais pas à ça.

J' espérais la colère, la révolution, le combat… mais pas cette fin là…

Et puis j'avais envie de savoir ce qui arrivait à Tom, à la famille… j'aurais voulu que ça ne se termine pas en faite… j'aurais voulu continué avec eux leurs périples… mais il y a-t-il vraiment une fin ?

C'est extrait d'une vie de combat, débuté par le déclin, puis la misère… et toujours le pouvoir de la richesse….

Si vous n'avez pas trop le moral est que vous en voulez au gouvernement.. ne le lisez pas, sinon vous risqueriez d'organiser un rassemblement et de jeter au ordure tous cette pourriture de riche… Enfin, bref j'exagère un peu… une chose est sur je continuerai à découvrir les oeuvres de cet auteur…

Bonne lecture !

Un classique, un intemporel. Je suis toujours stupéfaite de constater à quel point des écrits publiés il y a maintenant plusieurs années (ici, dans les années 1930) peuvent résonner aussi bien avec notre époque contemporaine. Le contexte du roman est pourtant bien particulier, celui de la Grande Dépression qui a vu la fuite de nombreux américains vers l'Ouest et qui reste un événement fondateur de l'histoire de l'Amérique. Pourtant, les nombreuses réflexions qui émaillent le roman sont d'une actualité brûlante. On ne peut s'empêcher de penser que l'histoire humaine n'est qu'un éternel recommencement, que la condition humaine reste la même, peu importe les âges ou les époques.

Une famille américaine face à la crise. C'est très cru, presque authentique, c'est poignant et on se demande ce qu' on aurait fait face à cette crise. Des enfants meurent, des adultes soufrent. C'est de l'histoire américaine.

J'ai eu du mal à commencer les raisins de la colère, surtout lors du deuxième ou troisième chapitre où l'on ne fait que suivre une tortue. Mais quelques chapitres plus loin je me suis laissée emportée par l'histoire.

Il ne s'agit pas de l'un de ces romans dans lesquels je me plonge, que je lis très rapidement et pour lesquels je ne vois pas le temps passer. Clairement, on est loin de ça. Je l'ai lu par petites étapes, un ou deux chapitres à la fois. Et Pourtant je me suis laissée entraîner par les péripéties de la famille Joad lors de la crise de 1929.

En effet dans ce livre, on suit principalement l'histoire de Tom Joad et de sa famille, en alternance avec des chapitres qui décrivent de manière beaucoup plus générale cette migration vers la Californie et ce que vont vivre les Joad. Ces chapitres intermédiaires, beaucoup plus courts permettent de mettre l'accent sur le fait qu'il ne s'agit pas d'une situation isolée, mais plutôt d'un exemple parmi des milliers d'autres.

Revenons donc à notre famille. Après quelques récoltes difficiles, et suite à l'arrivée des tracteurs, elle se voit plus ou moins expulsée de ses terres. Comme de nombreux prospectus indiquent que les propriétaires Californiens sont en recherche de main d'œuvre, la voici partie sur les routes à destination de cet Eldorado.

Ce livre se lit petit à petit. L'histoire des Joad est prenante, assez simple et complexe à la fois. Comme dit plus haut, j'ai dû lire ce livre assez lentement en alternant avec une lecture plus légère. Et pourtant, j'avais hâte de retrouver cette famille et ses ennuis.

Car des ennuis, elle va en rencontrer sur la route. Et c'est la grande force de ce roman. Il nous montre la vie d'une famille d'émigrés qui cherche à subsister comme elle peut, trompée par de vaines promesses. Il nous montre les difficultés sans verser dans le pathos, préférant mettre en avant la solidarité de ces familles qui n'ont rien mais vont quand même s'entraider quand elles le peuvent. Et en face, il montre l'hypocrisie qui veut qu'on aille chercher de la main d'œuvre quand on en a besoin, pour se plaindre qu'ils soient toujours là quand ils ne nous sont plus utiles.

Ce livre est terriblement fort parce que d'une part il met en avant le double standard, il montre que ces migrants sont des gens comme les autres qui ont fait face de leur mieux aux écueils de la vie tout en dénonçant le capitalisme qui les a menés à ce point. Et d'autre part, il est intemporel car des migrants il y en a encore et toujours en quête d'un Eldorado miraculeux qui n'est que rarement au rendez-vous et où les gens n'ont que colère contre ces réfugiés.

C'est un livre fort, mais au rythme très lent. Je le recommande pour cette critique intemporelle de la société, mais je peux comprendre qu'il ne plaise pas à tout le monde.

Un roman fort à lire, qui démontre parfaitement les enjeux économiques mais surtout sociaux qui ont résulté de la Dépression aux Etats-Unis. C'est dans un voyage semé d'obstacles (la mort, la mesquinerie, l'injustice) qu'ils tentent de rejoindre la Californie, terre perçue comme idyllique. Malheureusement, ce paradis terrestre n'existe pas et la déception est fort grande. Car Steinbeck décrit avec précision les conditions de vie de ses gens qui en sont réduits à presque rien. A travers ce voyage vers l'Ouest, c'est avant tout la perte de l'humanité d'une société à la dérive, que narre l'écrivain.

Un livre historique qui nous plonge dans la misère de 1929. On y voit les ressorts de l'être humain, les qualités et les défauts misent en lumière quand la vie tourne mal. C'est très bien écrit et nous rappelle notre confort actuel qui ne. Oui permet pas de savoir qui nous sommes vraiment