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Les Simples



Description ajoutée par Manuscrits 2019-07-16T12:41:59+02:00

Résumé

1584, en Provence. L'abbaye de Notre-Dame du Loup est un havre de paix pour la petite communauté de bénédictines qui y mène une existence vouée à Dieu et à soulager les douleurs de Ses enfants. Ces religieuses doivent leur indépendance inhabituelle à la faveur d'un roi, et leur autonomie au don de leur doyenne, sœur Clémence, une herboriste dont certaines préparations de simples sont prisées jusqu'à la Cour.

Le nouvel évêque de Vence, Jean de Solines, compte s'accaparer cette manne financière. Il dépêche deux vicaires dévoués, dont le jeune et sensible Léon, pour inspecter l'abbaye. A charge pour eux d'y trouver matière à scandale, ou à défaut... d'en provoquer un.

Mais l'évêque, vite dépassé par ses propres intrigues, va allumer un brasier dont il est loin d'imaginer l'ampleur.

Il aurait dû savoir que, lorsqu'on lui entrouvre la porte, le diable se sent partout chez lui. Évêque, abbesse, soigneuse, rebouteuse, seigneur ou souillon, chacun garde une petite part du Malin. Et personne, personne n'est jamais aussi simple qu'il y paraît.

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Classement en biblio - 53 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Alasca 2021-11-05T09:38:53+01:00

Depuis toujours la nature humaine érige un rempart de mots contre le temps. Et l’avidité. Passent les papes, les évêques et les abbesses, mais leur survivent leurs actes notariés.

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Commentaire le plus apprécié

Or

J'ai découvert ce roman lors de ma visite au salon Livres dans la Boucle à Besançon où l'auteure était présente . Oui je mets auteur au féminin, car Yannick Grannec est une femme, j'ai ainsi appris que Yannick était un prénom breton mixte. Première belle surprise. J'étais intéressée par le résumé qui traite d'un sujet que je n'ai pas l'habitude de voir dans les romans. Je n'ai pu malheureusement pas le prendre, j'avais d'autres achats à effectuer, je l'ai donc emprunté à ma médiathèque. Et maintenant, je regrette de ne pas l'avoir acheté car c'est un livre que j'aimerais beaucoup avoir dans ma bibliothèque, mais c'est une chose qui peut se réparer aisément !

Cette histoire m'a entrainée à la fin du 16ème siècle, en Provence, dans une communauté de bénédictines. Leur abbaye se trouve isolée du village. Par rapport à d'autres couvents, elles sont indépendantes, ne dépendent de personne et surtout n'ont pas de compte à rendre à l'évêque dont elles dépendent. Et, on s'imagine aisément combien cela déplait aux autorités ecclésiastiques. Elles s'occupent essentiellement de soigner les gens qui les sollicitent. Leur doyenne, sœur Clémence, est d'ailleurs très douée en herboristerie, elle connait beaucoup les bienfaits, et méfaits, des plantes, elle fait des préparations que la communauté revend à la pharmacie et à la Cour. Ses remèdes sont très prisés. Mais cela provoque de la jalousie au sein du clergé qui ne va pas hésiter à parler de sorcellerie. Comme il a toujours fait avec les soins naturels d'ailleurs. Deux vicaires doivent justement enquêter et se rendre chez les sœurs. L'un d'eux, Léon, va être touché particulièrement. Il va tomber sous le charme d'une jeune fille qui est en pension chez les sœurs. Il sera lui-même blessé et recevra les soins de sœur Clémence. La jalousie des seigneurs, du clergé, et de certaines sœurs au sein même de la communauté va troubler la tranquillité et les bons soins prodigués par sœur Clémence.

Avec ce roman, j'ai découvert en profondeur le fonctionnement d'un couvent, la hiérarchie au sein de la communauté, l'organisation de leur vie entre les prières et les tâches attribuées à chacune. J'en ai appris également plus sur le clergé, le régulier et le séculier, le rôle de l'évêché au sein de l'abbaye, ce qu'elles doivent rapporter, ce qu'elles aimeraient taire. Comme dans toute communauté, il y a des conflits de pouvoir, on pourrait penser qu'elle s'entendent toutes bien, mais non, il y a des personnalités qui se heurtent, des envies et des jalousies de la part de certaines, qui n'hésitent pas à parfois même mentir à leurs autorités pour avoir ce qu'elles veulent. Et là, je me suis dit, mais non, elles ne peuvent pas mentir, c'est dans leur éducation, je me trompais et j'ai pu ainsi me rendre compte que la perfidie et le mensonge font également partie de leurs vies. Et bien sûr, j'ai appris plein de choses sur les plantes, bien que l'auteure nous signale à la fin du roman, que les recettes sont fantaisistes et ne possèdent aucun des dons qui leur est donné. Mais même si ces remèdes n'existent pas, j'ai trouvé intéressant de les connaître un peu plus. Le titre est d'ailleurs bien trouvé puisque les simples représentent les plantes et leur utilisation, et par extension, ce mot peut aussi convenir à certaines personnes du roman qui sont loin d'être simples.

Une chose est certaine, c'est que Yannick Grannec a dû abattre un boulot monstre en amont de l'écriture de ce roman, car tout est vraiment bien détaillé et complet. Et ceci sans alourdir le texte, les descriptions et les différentes explications se lisent simplement et dans la continuité de l'histoire. Je trouve que l'auteure a très bien su doser la narration avec les informations qu'elle voulait nous donner. Elle plante bien le décor avec des descriptions très visuelles, et toujours avec légèreté. Et le tout rédigé avec un vocabulaire soutenu, aux mots recherchés et surtout certains sont d'époque. Pour ma part, ça ne m'a pas dérangée du tout à la lecture, si j'avais envie de connaître la signification d'un, je la cherchais sur internet, mais c'était assez rare, car les mots sont expliqués ou certains correspondent à notre vocabulaire actuel et on retrouve la racine d'un mot connu. J'ai beaucoup aimé car ça permet de mettre le lecteur encore plus dans l'ambiance moyenâgeuse. J'ai vraiment eu l'impression de vivre à une autre époque le temps d'une lecture.

Ma lecture, justement, s'est faite passionnément et avec plaisir, et finalement rapidement, puisqu'en deux après-midis, j'avais fini le livre. Car une fois le décor planté, l'habitude prise avec les différents personnages, une intrigue est mise en place et j'ai assisté, impuissante, à des drames que je n'avais pas vu venir, certains m'ont beaucoup attristée et d'autres m'ont horrifiée également. Je me suis demandée où pouvait être l'amour du prochain et la compassion dans certains personnages du clergé qui sont sensés faire le bien et répandre la bonne parole. Ils ont beaucoup de mal à appliquer à eux-mêmes les préceptes qu'ils prônent et n'hésitent pas à répandre le mal, mais jamais ils ne se sentent coupables de quoique ce soit, se cachant alors derrière leur religion et leur Dieu. Je ne crois en aucun dieu, et ce livre me confirme que les humains font bien ce qu'ils veulent avec. Bon, ici n'est pas le propos, mais j'ai vraiment été révoltée par certains faits et décisions du clergé dans ce livre. Et je sais bien que ce n'est pas inventé par l'auteure, je l'ai déjà lu dans d'autres livres, vu dans des films, le clergé n'hésitait pas à traiter de sorcières une femme qui soignaient avec les plantes et surtout à les punir. Et malheureusement, je trouve que l'humain n'a pas tellement évolué, bien sûr, on ne brûle plus les gens, mais on retrouve les mêmes conflits intérieurs dans nos sociétés actuelles. L'humain ne retient jamais rien de son histoire...

Comme vous pouvez le voir, ce roman a eu cette double fonction sur moi de me divertir par une histoire intéressante et prenante et de m'instruire sur la vie à cette époque là d'un couvent de religieuses. D'ailleurs, toute l'action va se passer à l'intérieur de cette abbaye, on en sortira très peu, à part pour aller dans la campagne avoisinante. À aucun moment je n'ai trouvé ça étouffant.

Je découvre avec ce roman une auteure avec beaucoup de talent. Elle a un talent de conteuse indéniable, un effort de précision dans chaque fait ou personnage qui permet de bien se représenter en image ce qu'il se passe. Elle ponctue son récit de citations ou de recettes de préparations, de dictons. L'action se passe en un peu moins d'un an, il y a un rappel des dates au début des chapitres. C'est un roman vraiment bien construit, original par le sujet, très dense dans les faits, l'action et les personnages et intense dans tous les sentiments divers que l'on peut ressentir pour les uns ou les autres.

Comme vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé ce roman et je vous le recommande chaleureusement. C'est une très bonne découverte pour moi. Je pense que je vais lire un de ses précédents livres, tellement j'ai aimé son style. Une chose est sûre, je vais la suivre de près et sûrement m'acheter ce roman car je pense que je le relirai avec plaisir. Je suis très contente de cette lecture et regrette sincèrement de ne pas m'être arrêtée plus longtemps à son stand au salon du livre pour discuter avec elle. Mais ce n'est que partie remise !

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par CHAPITRE 2023-12-08T10:07:54+01:00
Lu aussi

Captivant et enrichissant

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Commentaire ajouté par Audryx 2023-05-26T21:55:43+02:00
Argent

Une très bonne lecture qui nous plonge de façon précise dans la période du Moyen Âge, de sa régence par le catholicisme et ses sbires qui sous couvert de garder pouvoir et contrôle n'hésitaient jamais à user de mauvaise foi et subterfuges envers les personnages qu'ils jugeaient dangereux pour leur position, notamment les femmes.

Un roman profondément féministe mais qui n'attribue pas nos modes de pensées du XXIe siècle aux personnages ce qui m'a beaucoup plu. J'ai vraiment apprécié le souci de précision dans l'immersion de cette période tant sur les mœurs, que sur la vision du monde, c'est comme si j'y étais. Un bon roman, je regrette d'avoir mis trop de temps à le lire car du coup j'ai un peu décroché sur la fin, je conseille de le lire d'une traite.

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Commentaire ajouté par Tsuky17 2023-03-04T16:20:41+01:00
Or

Original et bien écrit - découverte à la bibliotheque j'ai beaucoup aimé l'histoire

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Commentaire ajouté par pujols 2020-08-29T09:33:34+02:00
Bronze

Ambitions, conflits d'intérêts et obscurantisme religieux prennent rapidement la place de la tranquillité de l'abbaye et de ses religieuses. L'herboristerie qui servait à soigner la population locale, fruit de la recherche des nonnes, provoque à la fin des suspicions de sorcellerie, et la folie engendrée par des enquêtes inquisitoires fait basculer vers la fin du roman tous les personnages dans un chaos inattendu et très dérangeant. Le XVIe siècle en Provence, avec sa misère, ses maladies et le poids des baronnies ainsi que celui du clergé, n'était pas de tout repos.

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Commentaire ajouté par Florej 2020-04-30T14:47:37+02:00
Or

Je trouve qu'il est difficile d'écrire un roman historique, surtout à cette période de fin moyen-Age, mais Yannick Grannec s'en sort haut la main. On apprend beaucoup (énormément, même!) sur l'organisation ecclésiastique, l'organisation des règles de vie des religieuses, les différentes prières, j'ai dû à plusieurs moments aller consulter le dictionnaire tant le vocabulaire est pointu et spécifique. Les intrigues se succèdent, on soupçonne ces nonnes de sorcelleries, on les suit dans la confection de remèdes à base de simples, ces plantes médicinales qui soignent de tout, sauf de la mort. Bien sûr ce livre dit aussi énormément des conditions des femmes à cette époque: la vie ecclésiastique était violente et source de frustrations immenses, mais ça pouvait être un moyen d'échapper à la violence de la vie au-dehors… Entre la peste et le Choléra… En tout les cas encore une fois un roman historique qui me fait dire que l'âme humaine malheureusement n'a pas beaucoup évolué de nos jours. Ce livre a été incontestablement à la hauteur de mes attentes, j'ai traîné à le terminer. Une lecture que je recommande même si le vocabulaire très poussé pourrait être un motif d'abandon pour certains lecteurs.

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Commentaire ajouté par laetitiavolpi 2020-04-09T14:06:39+02:00
Diamant

Au XVIeme siècle, au fin fond de la Provence, un évêque ambitieux cherche à établir sa domination sur un couvent de bénédictines, gérant seules leurs affaires et leurs revenus jusqu'à présent. Une communauté de femmes indépendante est rare à l'époque, il s'agit alors de chercher un scandale ou d'en déclencher un... Mais l'évêque perd rapidement le contrôle de l'incendie qu'il a allumé.

Sans fioritures mais avec beaucoup de poésie, les personnages se succèdent à la narration. Ils sont très réels dans leur diversité, dans les passions qui les animent, les dirigent derrière les masques de bienséance ou de religiosité. Comme s'ils bouillonnaient en réalité sous le carcan de la religion et des normes sociales.

J'aime beaucoup la façon dont l'auteure brouille les pistes entre le rêve et la réalité, entre l'homme et l'animal parfois. Le cycle des saisons, les secrets des plantes, la lutte de la vie et de la mort sont omniprésents, si simples et honnêtes, qu'au final on a l'impression que ce sont les humains qui n'ont pas saisi où est leur place.

Un très très beau livre.

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Commentaire ajouté par marie-nel 2019-12-10T12:13:48+01:00
Or

J'ai découvert ce roman lors de ma visite au salon Livres dans la Boucle à Besançon où l'auteure était présente . Oui je mets auteur au féminin, car Yannick Grannec est une femme, j'ai ainsi appris que Yannick était un prénom breton mixte. Première belle surprise. J'étais intéressée par le résumé qui traite d'un sujet que je n'ai pas l'habitude de voir dans les romans. Je n'ai pu malheureusement pas le prendre, j'avais d'autres achats à effectuer, je l'ai donc emprunté à ma médiathèque. Et maintenant, je regrette de ne pas l'avoir acheté car c'est un livre que j'aimerais beaucoup avoir dans ma bibliothèque, mais c'est une chose qui peut se réparer aisément !

Cette histoire m'a entrainée à la fin du 16ème siècle, en Provence, dans une communauté de bénédictines. Leur abbaye se trouve isolée du village. Par rapport à d'autres couvents, elles sont indépendantes, ne dépendent de personne et surtout n'ont pas de compte à rendre à l'évêque dont elles dépendent. Et, on s'imagine aisément combien cela déplait aux autorités ecclésiastiques. Elles s'occupent essentiellement de soigner les gens qui les sollicitent. Leur doyenne, sœur Clémence, est d'ailleurs très douée en herboristerie, elle connait beaucoup les bienfaits, et méfaits, des plantes, elle fait des préparations que la communauté revend à la pharmacie et à la Cour. Ses remèdes sont très prisés. Mais cela provoque de la jalousie au sein du clergé qui ne va pas hésiter à parler de sorcellerie. Comme il a toujours fait avec les soins naturels d'ailleurs. Deux vicaires doivent justement enquêter et se rendre chez les sœurs. L'un d'eux, Léon, va être touché particulièrement. Il va tomber sous le charme d'une jeune fille qui est en pension chez les sœurs. Il sera lui-même blessé et recevra les soins de sœur Clémence. La jalousie des seigneurs, du clergé, et de certaines sœurs au sein même de la communauté va troubler la tranquillité et les bons soins prodigués par sœur Clémence.

Avec ce roman, j'ai découvert en profondeur le fonctionnement d'un couvent, la hiérarchie au sein de la communauté, l'organisation de leur vie entre les prières et les tâches attribuées à chacune. J'en ai appris également plus sur le clergé, le régulier et le séculier, le rôle de l'évêché au sein de l'abbaye, ce qu'elles doivent rapporter, ce qu'elles aimeraient taire. Comme dans toute communauté, il y a des conflits de pouvoir, on pourrait penser qu'elle s'entendent toutes bien, mais non, il y a des personnalités qui se heurtent, des envies et des jalousies de la part de certaines, qui n'hésitent pas à parfois même mentir à leurs autorités pour avoir ce qu'elles veulent. Et là, je me suis dit, mais non, elles ne peuvent pas mentir, c'est dans leur éducation, je me trompais et j'ai pu ainsi me rendre compte que la perfidie et le mensonge font également partie de leurs vies. Et bien sûr, j'ai appris plein de choses sur les plantes, bien que l'auteure nous signale à la fin du roman, que les recettes sont fantaisistes et ne possèdent aucun des dons qui leur est donné. Mais même si ces remèdes n'existent pas, j'ai trouvé intéressant de les connaître un peu plus. Le titre est d'ailleurs bien trouvé puisque les simples représentent les plantes et leur utilisation, et par extension, ce mot peut aussi convenir à certaines personnes du roman qui sont loin d'être simples.

Une chose est certaine, c'est que Yannick Grannec a dû abattre un boulot monstre en amont de l'écriture de ce roman, car tout est vraiment bien détaillé et complet. Et ceci sans alourdir le texte, les descriptions et les différentes explications se lisent simplement et dans la continuité de l'histoire. Je trouve que l'auteure a très bien su doser la narration avec les informations qu'elle voulait nous donner. Elle plante bien le décor avec des descriptions très visuelles, et toujours avec légèreté. Et le tout rédigé avec un vocabulaire soutenu, aux mots recherchés et surtout certains sont d'époque. Pour ma part, ça ne m'a pas dérangée du tout à la lecture, si j'avais envie de connaître la signification d'un, je la cherchais sur internet, mais c'était assez rare, car les mots sont expliqués ou certains correspondent à notre vocabulaire actuel et on retrouve la racine d'un mot connu. J'ai beaucoup aimé car ça permet de mettre le lecteur encore plus dans l'ambiance moyenâgeuse. J'ai vraiment eu l'impression de vivre à une autre époque le temps d'une lecture.

Ma lecture, justement, s'est faite passionnément et avec plaisir, et finalement rapidement, puisqu'en deux après-midis, j'avais fini le livre. Car une fois le décor planté, l'habitude prise avec les différents personnages, une intrigue est mise en place et j'ai assisté, impuissante, à des drames que je n'avais pas vu venir, certains m'ont beaucoup attristée et d'autres m'ont horrifiée également. Je me suis demandée où pouvait être l'amour du prochain et la compassion dans certains personnages du clergé qui sont sensés faire le bien et répandre la bonne parole. Ils ont beaucoup de mal à appliquer à eux-mêmes les préceptes qu'ils prônent et n'hésitent pas à répandre le mal, mais jamais ils ne se sentent coupables de quoique ce soit, se cachant alors derrière leur religion et leur Dieu. Je ne crois en aucun dieu, et ce livre me confirme que les humains font bien ce qu'ils veulent avec. Bon, ici n'est pas le propos, mais j'ai vraiment été révoltée par certains faits et décisions du clergé dans ce livre. Et je sais bien que ce n'est pas inventé par l'auteure, je l'ai déjà lu dans d'autres livres, vu dans des films, le clergé n'hésitait pas à traiter de sorcières une femme qui soignaient avec les plantes et surtout à les punir. Et malheureusement, je trouve que l'humain n'a pas tellement évolué, bien sûr, on ne brûle plus les gens, mais on retrouve les mêmes conflits intérieurs dans nos sociétés actuelles. L'humain ne retient jamais rien de son histoire...

Comme vous pouvez le voir, ce roman a eu cette double fonction sur moi de me divertir par une histoire intéressante et prenante et de m'instruire sur la vie à cette époque là d'un couvent de religieuses. D'ailleurs, toute l'action va se passer à l'intérieur de cette abbaye, on en sortira très peu, à part pour aller dans la campagne avoisinante. À aucun moment je n'ai trouvé ça étouffant.

Je découvre avec ce roman une auteure avec beaucoup de talent. Elle a un talent de conteuse indéniable, un effort de précision dans chaque fait ou personnage qui permet de bien se représenter en image ce qu'il se passe. Elle ponctue son récit de citations ou de recettes de préparations, de dictons. L'action se passe en un peu moins d'un an, il y a un rappel des dates au début des chapitres. C'est un roman vraiment bien construit, original par le sujet, très dense dans les faits, l'action et les personnages et intense dans tous les sentiments divers que l'on peut ressentir pour les uns ou les autres.

Comme vous l'aurez compris, j'ai beaucoup aimé ce roman et je vous le recommande chaleureusement. C'est une très bonne découverte pour moi. Je pense que je vais lire un de ses précédents livres, tellement j'ai aimé son style. Une chose est sûre, je vais la suivre de près et sûrement m'acheter ce roman car je pense que je le relirai avec plaisir. Je suis très contente de cette lecture et regrette sincèrement de ne pas m'être arrêtée plus longtemps à son stand au salon du livre pour discuter avec elle. Mais ce n'est que partie remise !

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Dates de sortie

Les Simples

  • France : 2019-08-23 (Français)
  • France : 2020-09-10 - Poche (Français)

Activité récente

Tsuky17 l'ajoute dans sa biblio or
2023-03-04T16:18:47+01:00
marjo38 l'ajoute dans sa biblio or
2021-12-14T18:51:45+01:00

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Les chiffres

lecteurs 53
Commentaires 7
extraits 2
Evaluations 30
Note globale 7.48 / 10

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