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Les 20 mensonges qu'on raconte sur la crise



Description ajoutée par love-book 2012-10-07T14:46:15+02:00

Résumé

"C’est l’histoire d’un aveuglement. D’une évolution dont les élites politiques refusent de prendre acte, mais que les principaux intéressés (la majorité des Français !) subissent et ressentent dans leur chair. Notre pacte social avait fait la part belle aux classes moyennes. On imagine encore que l’essentiel de la population doit travailler dans une entreprise ou dans la fonction publique, et peut, année après année, bénéficier de rémunérations de plus en plus élevées. On doit pouvoir accéder au crédit, s’acheter une voiture, puis un logement. Commençons par un appartement et puis ensuite, pourquoi pas, nous déménagerons pour une maison. On travaille, on progresse, quand on est malade, la sécu rembourse, et le versement des retraites est assuré. On ressemble peu ou prou à ses voisins, à ses cousins, à ses anciens camarades d’école : on ne se refuse pas grand-chose, on râle contre le niveau trop élevé des impôts ou des prix à la rentrée scolaire, on pense aux vacances d’été plusieurs mois à l’avance. Eh bien, braves gens, préparez-vous à entendre ce que vous ne voulez pas entendre. Attendez-vous à vous voir asséner la dure vérité des faits et des chiffres : ce modèle est mort. La classe moyenne, ciment du lien social, se délite."

Au-delà du constat, l’auteur nous donne les clés pour affronter ce nouveau moment de l’histoire économique et sociale de la France. Si les entreprises et l’État ont un rôle évident à jouer, c’est dans l’éducation que se construit notre avenir.

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extrait

Elle a découvert qu’elle avait signé un crédit « subprime » trois ans plus tard. Les mensualités de remboursement se sont mises alors à dépasser son maigre salaire. Impossible d’honorer les traites mensuelles. Ça, au départ, on ne le lui avait pas expliqué… ou alors elle n’avait pas tout compris. Mais pourquoi s’inquiéter puisque ses copines de travail, ses voisines, étaient aussi endettées qu’elle ?

« Il n’y a qu’à vendre la maison », a-t-elle dit à la société de financement. Les promoteurs ne lui avaient-ils pas démontré qu’elle vaudrait beaucoup plus cher et qu’ainsi elle pourrait se reloger ailleurs ? Alors, oui, revendre la maison… Encore aurait-il fallu qu’il y eût des acheteurs.

« Sans doute, on va se donner trois mois. »

En trois mois, Rosa n’a jamais aperçu l’ombre d’un seul acquéreur. L’aurait-elle croisé que les prix avaient tellement baissé qu’elle n’aurait jamais pu rembourser le quart de ce qu’elle devait à la banque…

À l’échéance, il s’est donc passé ce qui devait se passer. Rosa a été priée de quitter la maison. Expulsée un petit matin, après en avoir été prévenue la veille. Déconfite et effondrée, elle n’a pu se réfugier que chez sa fille, avec quelques effets personnels… Encore heureux qu’elle ait eu sa fille. Elle avait pourtant pesté quand elle s’était retrouvée enceinte en 1981. Sa fille Gloria était devenue américaine, après l’école d’infirmières que sa mère lui avait payée en faisant des ménages nuit et jour. Elle avait épousé un ouvrier charpentier du Missouri. L’ouvrier charpentier avait construit leur maison et, elle, elle lui avait fait deux enfants presque blonds. Rosa pouvait être fière de sa fille, de ses petits-enfants, de son gendre aussi, un Américain, un vrai. Mais elle n’acceptait pas d’être maintenant à leur charge.

C’est à ce moment-là que des millions d’Américains, qui n’avaient pas la chance d’avoir de la famille installée, se sont retrouvés à la rue dans des campements de fortune. Au printemps 2009, alors que les maisons, vidées de leurs occupants, se dégradaient faute d’entretien, que les condominiums ressemblaient à des friches abandonnées et que Rosa avait épuisé ses économies, elle se résolut à quitter sa fille et du même coup l’Amérique. Elle allait rentrer dans son pays, encore plus pauvre que lorsqu’elle en était partie trente ans auparavant. Et ça, elle ne le supportait pas.

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