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En ouvrant la porte, Gabriel vit filer un petit être mesurant moins d'un mètre vêtu d'une salopette verte:
- Oh la vache, c'est quoi ça?
- C'est un korrigan! Enseigna Egon.
- Ah c'est un nain de jardin quoi! Rétorqua Gabriel.
- T'es malade ou quoi! Lança Enzo, ils ne supportent pas qu'on se moque d'eux. La dernière fois qu'une personne a osé le faire, on a tous eu une indigestion, ça vomissait dans tous les couloirs. Ajouta Enzo avec dégoût.
Afficher en entierAprès avoir repris son souffle et une grande inspiration, l'homme, d'une assez grande taille, décida de s’engager dans l’escalier, malgré la souffrance imposée par son corps négligé. En haut des marches, l'effort lui fit tourner la tête, il chancela et tomba. Sa tête heurta violemment le bitume et sa vision se brouilla, il tâta son crâne de la main et vit un liquide rougeâtre s'en échapper. Il savait qu’il ne lui restait qu’une chose à faire, il se redressa péniblement et s'assit. Au loin, sur le trottoir longeant le quai, il voyait le dernier des jeunes rattraper ses compagnons. Il ferma les yeux, sa respiration se mit à ralentir, les battements de son cœur se firent moins pressants. Il ouvrit la bouche et un faible son en sortit. Le bruissement de cette douce mélodie parvint jusqu'aux oreilles des trois fuyards qui se retournèrent irrésistiblement. D'un coup, le son s’arrêta, tout comme la danse aérienne des feuilles mortes qui virevoltait autour de l'homme tels des papillons de nuit autour d’une lumière. L’homme épuisé, s'écroula sur le sol et perdit connaissance. La pluie se mit de nouveau à tomber et de fines perles lavèrent les taches du corps de l’homme blessé.
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