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Les Etoiles et la Roue offrent une multitude de réponses à cette question.
Afficher en entier"Je ne pleurerai plus jamais", songea-t-elle, sans savoir s'il s'agissait d'un constat ou d'un choix.
Afficher en entierLe hasard n'existe pas.
Afficher en entierNawel haussa les épauleset se hissa sur sa selle avant de répondre.
- On s'en fiche parce qu'ils sont morts.Uniquement parce qu'ils sont morts. Ce qu'ils étaient avant de mourir n'a plus aucue importance.
[...]
- Tu ne crois donc pas que nous devons le respect à leurs dépouilles ? A leur mort, terrible ?
Nawel secoua la tête.
- Non.
- Non ?
- Non.
- Mais...
- C'est à la vie que nous devns le respect,Philla. A la vie, pas à la mort.
Afficher en entier"Le hasard n'existe pas, notre vie dépend de nos choix et uniquement d'eux."
Afficher en entier" - Parle sans crainte. Je te dirais ensuite ce que mon peuple pense des Jurilans.
- Nous vous appelons les... les Glauques. Vous n'êtes pas vraiment des êtres humains. Vous vivez dans la boue, vous adorez des démons et et vous vous... accouplez avec...
- Avec des bêtes ? Je comprends cela, nous affirmons la même chose de vous. J'ai vécu dix-huit ans en étant persuadée que vous étiez des monstres mangeurs d'enfants, des tortionnaires adeptes du mal, de dangereux non-humains qu'il fallait détruire à tout prix.
Nawel écarquilla les yeux. Déjà Alantha poursuivait :
- Et pourtant, malgré notre ignorance réciproque, malgé la guerre que nous nous livrons depuis des siècles, malgré le sang qui a coulé, malgré la mort de Thyrian, les Etoiles et la Roue m'ont poussée vers toi, me soufflant que nos âmes étaient croisées.
- Nos âmes ? Croisées ?
- Oui. Elles se sont croisées la deuxième fois que nous nous sommes rencontrées, au moment exact où nous avons ouvert la porte. C'est pour cette raison que, depuis ce jour, tu hantes mes rêves, pour cette raison que, j'en suis certaine, je hante les tiens. Pour cette raison que nos différences se sont tues et que nous sommes attirées l'une vers l'autre commes des aimants. Pour cette raison que nous parlons la même langue, pour cette raison que tes mots me guérissent. Pour cette raison que jamais je ne t'oublierai.
Afficher en entier"Je suis autonome, avait-elle réalisé. Et en devenant autonome, je deviens enfin moi."
Afficher en entierEn chemin elle croisa Ol Hil' Junil. A son habitude, il errait entre les demeures des grandes maisons, déclamant des poèmes insensés où il était question de voyage d'un monde à l'autre, de dessin et d'imagination.
Afficher en entier- Traquer sa propre responsabilité, dédouaner les autres de la leur, n'est-ce pas avant tout un moyen égoiste de s'accorder de l'importance, de se placer au centre d'un univers tournant autour de sa personne? Déresponsabiliser ses proches, pour quelque raison que ce soit, ne revient-il pas à leur dénier une légitimité qua nous cherchons désespérément à nous approprier? Une légitimité que nous craignons de partager tant elle est fuyante, versatile, impalpable? Je me suis posé mille fois ces questions. Aujourd'hui je tente d'accepter et d'assumer mes responsabilités tout en me sachant un simple élément d'un tout.
Difficile tâche. Et gratifiante.
Elle se tut une deuxième fois.
Ne repris pas.
Afficher en entierAvancer.
M'appuyer sur ce que j'ai vécu.
Sur ce que j'ai fait. Bien et mal.
Sur mes forces et mes faiblesses.
Mes joies et mes regrets.
Mes remords.
Avancer.
Anthor a raison. Je respire mieux. Je me sens légère.
Suis-je guérie? Je l'ignore mais j'ai l'intention d'avancer.
Avancer.
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