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Extrait ajouté par axoupi 2012-09-09T14:18:01+02:00

Je sens son souffle sur ma joue. Il me faut quelques secondes pour parvenir à penser de nouveau.

Ses yeux me font oublier me honte, et mon voeu puéril de silence.

_ Si je devais choisir quelqu' un, un homme parmi des millions, pour être abandonnée avec lui sur une planète déserte, ce serait toi. (Le soleil, coincé entre nous deux, devient plus brûlant encore.) J eveux être avec toi, tout le temps; et ce n' est pas juste pour... pour parler. Quand tu me touches, je... ( J' ose passer ma main sur la peau de son bras; ça s' embrase, ça crépite de flammes sous mes doigts. Ses bras se referment autour de moi. Il le sent donc le feu ?) Je ne veux pas que ça s' arrête.

...

Si tu ne ressens pas la même chose que moi , je comprends. Si ce n' est pas pareil pour toi,ça ne fait rien. Ce n' est pas grave. (Mensonges ! Foutaises !)

_Oh, Mel, souffle-t-il dans mon oreille en tournant mon visage vers le sien.

Il y a des flammes aussi sur ses lèvres, plus ardentes que les autres, dévorantes. Je ne sais pas ce que je fais, mais cela n' a pas d' importance. Ses mains sont dans mes cheveux et mon coeur est sur le point d' imploser. Je veux bien mourir maintenant. Ca me va. Mais sa bouche remonte à nouveau vers mon oreille, il me tient le visage pour m' empêcher de bouger.

_ C' était un miracle - un don du ciel - quand je t' ai trouvée, Mélanie.

Maintenant, si j' avais le choix entre revenir au monde et t' avoir toi, c' est toi que je choisirais. Je ne voudrais pas me passer de toi, même pour sauver cinq milliards de personnes.

_ Ce n' est pas bien.

_ Mais c' est la vérité.

_ Jared... (Je cherche ses lèvres. Il recule. Il semble vouloir dire quelque chose encore. Mais quoi ? Quoi ? Tout est dit, non ?)

_ Mais...

_ Mais ?

Comment peut- il y avoir un " mais " ? Comment un " mais " peut-il succéder à un tel brasier ?

_ Mais tu as 17 ans, Mélanie. Et j' en ai 26.

_ Je ne vois pas le rapport.

Il ne répond pas. Ses mais caressent mes bras, y laissent des zébrures de feu.

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Extrait ajouté par Isa-chan 2012-06-19T07:56:43+02:00

Jared s'est penché lentement vers moi et a pris mon visage entre ses deux mains. J'ai fermé les yeux.

- Tu ne veux pas me le dire ?

J'ai secoué la tête, une seule fois. Était-ce moi ou Melanie qui disait non ?

Ses mains ont glissées sous ma mâchoire. J'ai ouvert les yeux ; son visage était tout près du mien. Mon cœur s'est affolé, mon estomac s'est noué. J'ai voulu respirer, mais mes poumons ne m'obéissaient plus.

J'ai vu, dans ses yeux, ce qu'il allait faire ; je savais comment il allait s'approcher, je connaissais le gout de ses lèvres. Et pourtant, tout était nouveau pour moi. Une première fois plus marquante que tout le reste...sa bouche contre la mienne.

Je pensais qu'il voulait juste toucher mes lèvres, un doux baiser, mais tout s'est emballé dès que nos peaux sont entrées en contact. Sa bouche s'est faite rude et dure, ses mains ont enserré mon visage pendant que sa bouche remuait mes lèvres d'une façon urgente et étrangère. C'était si différent que dans mon souvenir, tellement plus fort. Ma tête oscillait, prise dans un tourbillon.

Mon corps se révoltait. Je ne maîtrisais plus rien. C'était mon corps qui tenait les rênes. Melanie n'était pas aux commandes non plus. Le corps était plus fort que nous deux. Le monde se réduisait à nos respirations, la mienne haletante, celle de Jared féroce - un feulement de fauve.

Mes bras ont échappé à mon contrôle. Ma main gauche a cherché son visage, sa nuque, mes doigts se sont enfuis dans ses cheveux.

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Extrait ajouté par Tatsuki 2011-11-12T12:25:07+01:00

c'était le silence complet sous le ciel nocturne. même le vent était tombé. j'ai parlé doucement, juste un murmure, mais je savais que tous m'entendaient.

- il n'y avait pas de haine dans ton coeur, Walter. ton existence était la preuve vivante que nous étions dans l'erreur. nous n'avions aucun droit de vous prendre votre monde. j'espère que les contes de fées des humains sont vrais, que tu vas retrouver ta Gladys.

j'ai laissé les grains couler entre mes doigts et j'ai attendu que chacun tinte, en rencontrant le corps de Walter, invisible au fond de la fosse.

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Extrait ajouté par dede7896 2011-10-11T22:33:21+02:00

Doc a pris mon poignet, je me suis laissé faire . J'ai détourné la tête au moment ou l'aiguille s'est enfoncée dans ma peau ; j'ai regardé Ian. Ses yeux étaient dans la pénombre. Il a grimacé en voyant que je me sentais trahie.

-Pardon ... a t-il murmuré

C'est la dernière chose que j'ai entendue.

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Extrait ajouté par jessika01 2013-05-20T04:49:45+02:00

– Je suis une « femme », ai-je poursuivi d’une voix lasse. J’en ai ma claque que vous m’appeliez le mille-pattes !

Jared a battu des paupières, interdit. Puis son visage s’est durci aussitôt.

– Parce que tu occupes un corps de femme ?

Wes s’est tourné vers Jared.

– Parce que j’en suis une ! ai-je rétorqué.

– Selon quels critères ?

– Les mêmes que les tiens ! Dans mon espèce, je suis celle qui porte les enfants. Ça te suffit comme critère ?

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Extrait ajouté par Gneygney 2012-11-29T18:27:44+01:00

" - Je ne peux penser à eux pour l'instant. Je t'en prie. Laisse-moi y aller.

Lentement, avec une réticence palpable qui a réchauffé la pierre glacée qui pesait dans mon ventre, Jared a écarté ses bras.

- Je t'aime, Gaby.

J'ai soupiré.

- Merci, Jared. Tu sais combien je t'aime. De tout mon cœur.

Le cœur et l'âme. Ce n'était pas la même chose, dans mon cas. J'avais trop longtemps été coupée en deux. Il était temps de se retrouver, de redevenir un. Même si cela signifiait ma fin. "

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Extrait ajouté par Isa-chan 2012-06-19T07:55:39+02:00

- Mel ? a répété Jared, l'espoir faisant vibrer sa voix malgré lui.

J'ai lâché un sanglot. Le contrecoup.

- Tu sais qu'il était pour toi ce baiser, Mel. Tu le sais. Pas pour...l'autre...pour cette chose. Tu sais bien que ce n'est pas le parasite que j'embrassais.

Le sanglot suivant s'est mué en gémissement. Pourquoi ne pouvais-je me taire ? Je tentais de retenir mon souffle, de ne plus respirer.

- Si tu es encore là, Mel...(Il s'est interrompu.)

Melanie détestait ce "si". Un nouveau sanglot a jailli de mes poumons au moment où j'aspirais une goulée d'air.

- Je t'aime, a-t-il repris. Même si tu n'es plus là, même si tu ne peux pas m'entendre. Je t'aime.

J'ai retenu de nouveau ma respiration, me mordant les lèvres jusqu'au sang. La douleur physique ne suffisait pas à alléger mon tourment.

Tout était silencieux dans le tunnel, puis en moi aussi, cela a été le silence, alors que ma vue se brouillait. Je tendais l'oreille, à l'affut du moindre bruit, tout mon esprit focalisé sur cette quête du son. Mais, bizarrement, il n'y avait rien à entendre.

J'étais dans une position impossible. Tête en bas, le côté droit du visage plaqué contre le sol, les épaules tordues par une boite écrasée, la droite la plus haute que la gauche. Mes hanches formaient un angle oblique et mon mollet gauche était coincé contre le plafond. J'avais pris des coups dans mon combat avec les cartons et je sentais les hématomes enfler. Il faudrait que je convainque Ian et Jamie que je m'étais fait ça toute seule... Qu'allais je raconter ? Comment leur dire que Jared m'avait fait subir le test du baiser, comme on envoie une décharge électrique dans le cortex d'un rat de laboratoire pour étudier sa réaction ?

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Extrait ajouté par BeeJu 2011-06-15T19:17:15+02:00

Le Soigneur s'appelait Marche-sur-les-Eaux.

Parce qu'il était une âme, il était par nature, bon et mesuré en tout: patient, honnêté , vertueux, pétri de compassion et d'amour. L'anxiété était une émotion inhabituelle pour lui.

Et l'irritation le gagnait plus rarement encore. Toutefois, parce que Marche-sur-les-Eaux vivait dans un corp humain, ce parasitage émotionel était parfois inévitable.

Il pinça les lèvres d'agacement en entendant les étudiants du Centre de Soins qui chuchotaient dans un coin du bloc opératoire. C'était une moue incongrue pour une bouche qui d'ordinaire arborait un indéfectible sourire.

Darren, son assistant, remarqua la grimace te lui tapota lépaule.

_ Ils sont simplement curieux, March', expliqua t'il à voix basse.

_ Une insertion n'a rien d'intéressant, ni d'exceptionnel. N'importe quelle âme saurait le faire en cas d'urgence. Je ne vois pas ce qu'ilq espèrent apprendre aujourd'hui! lâcha Marche-sur-les-Eaux, surpris d'entendre ce ton tranchant dans sa voix d'ordinaire douce et suave.

_ Ils n'ont jamais vu d'humain adulte...

Le Soigneur leve unsourdil.

_ Il leur suffit de se regarder les uns les autres, ou de se planter devant une glace! Ils n'ont pas de miroir chez eux?

_ Vous savez très bien ca que je veux dire... un humain sauvage. Encore sans âme. Une rebelle qui plus ait.

March' contempla la fille inconsciente, étendue à plat ventre sur la table d'opération. Une bouffée de tristesse l'envahit... Il se rappelait le corp meurtr, brisé, que les Traqueurs avaient apporté au Centre de Soins. Cette pauvre créatures avait enduré tant de souffrances...

Bien sûr, elle était en parfait état aujourd'hui -totalement soignée. Marche-sur-les-Eaux y avait veillé...

_ Elle nous ressemble tant, murmura le Soigneur à Darren. Nous avons tous des visages humains. Et lorsqu'elle se réveillera, elle sera l'une des nôtres.

_ C'est tellement excitant pour ces étudiants...il faut les comprendre.

_ L'âme que nous implatons aujourd'hui mériterait plus d'intimité. C'est indécent tous ces regards rivés sur son hôtes... La période d'acclimatation na va pas être une partie de plaisir pour cette âme, alors, vraiment, ce n'est pas bien de lui imposer de ça!

Cette fois, le Soigneur ne faisait pas allusion à la présence importune de son public. Et sa voix avait encore pris ce ton tranchant...

Darren lui tapota de nouveau l'épaule.

_ Tout ira bien. Les Traqueurs ont besoin d'informations et...

En entendant le mot "Traqueurs", le Soigneur lança à son assistant un regard noir. Darren vacilla sous le choc.

_ Mille pardons, s'excusa aussitôt Marche-sur-les-Eaux. Je ne voulais pas réagir de façon aussi brutale. C'est juste que je m'inquiète pour cette pauvre âme.

Il tourna la tête vers le caisson cryogénique qui trônait sur une servante à côté de la table d'opération. Le voyant luisait d'un rouge continu, signe que l'unité renfermait un occupant placé en hibernation.

_Ce n'est pas n'importe quelle âme; celle-ci a été spécialement choisie pour cette mission, annoça Darren, se voulant rassurant. Elle est exceptionnelle -une brave parmi les braves. Ses vies parlent d'elles-même ! Je suis certain qu'elle se serait portée volontaire si ont avait pu lui demander son avis.

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Extrait ajouté par BeeJu 2011-06-15T19:17:15+02:00

Cela commençait par la fin, et la fin c'était la mort. On m'avait prévenue.

Pas sa mort a elle mon hôte mais la mienne. Ma mort par ce que c'était à moi maintenant.

Le langage que j'employais était bizarre, mais elle marchait bien. Elle était très élaboré et linéaire, j'y trouvait de la fluidité et même de la beauté. C'était ma langue à présent.

Grâce à l'instinct spécial de mon espèce, je suis parvenue à me lier au système nerveux du corp, je ne fesait plus qu'un avec lui, mon corp à moi. L'effet des sédatifs c'est un peu dissipé. Je me suis raidie, prête à recevoir comme un fouet le premier souvenir, ou plus tôt le dernier, la mémoire de la fin. Les émotions chez les humains étaient plus violentes, plus vivantes que chez les autres espèces hôtes, je m'était préparé à ses chocs...

Ca y est! Et cela a dépassé tout ce que j'avais pu l'imager.

La peur était partout; elle frappait ses jambes pour les faire avancer plus vite. Fuir, courir... elle n'avait pas d'autre choix.

J'ai échoué.

Ce souvenir n'était pas le mien! Il était si fort, si terrible qu'il m'a transpercée _il a jailli en moi, abattant mes défenses, au point de me faire oublier qu'il s'agissait juste d'un souvenir, que je n'avais rien vécu de tout ça. J'ai été emportée dans le cauchemar qu'avait enduré cette créature à ses derniers instants. Nous courions toutes les deux vers la mort, j'étais elle.

Il fait si sombre. Je ne vois rien! Je ne vois pas le sol, Même pas mes mains! J'essaie d'entendre mes poursuivants _ils sont derrière moi, je le sais _mais mon coeur bat si fort qu'il me rend sourde.

Il fait si froid. C'est un détail, mais ca fait un mal de chien. Je suis congelée!

L'air dans son nez était désagréable. Vicié. Une sale odeur. L'espace d'une seconde, cela m'a fait sortir du souvenir. Mais l'instant d'après j'étais transporté , et des larmes ont brouillés ma vue.

Je suis perdue. Nous sommes perdus. C'est fini.

Ils sont juste derrière moi maintenant. J'entend leurs pas, tout près, assourdissants. Ils sont si nombreux et moi si seule. C'est fini.

Les Traqueurs lancent leurs appels. Leurs voix me retournent l'estomac. Je vais vomir.

_Tout va bien, tout va bien, lance l'un d'eux -une femme.

Mensonge! Elle veut me calmer, me faire ralentir. Sa voix, qui se veut rassurante est déformée par ses halètements.

_Faites attention! m'avertit un autre.

_Ne vous faites pas de mal... implore un autre encore. Une voix grave pleine de sollicitude.

Sollicitude, mon cul!

Une bouffée de chaleur a traversé mes veines -une vague de haine à couper le souffle.

Jamais dans toutes mes vies antérieures je n'avais ressenti une émotion aussi violente.Encore une fois, l'onde a griffé ma trachée. Une douleur sourde a tapissé ma gorge.

Un cri, a expliqué mon corps. Tu es en train de crier.

Je me suis figée sous le choc et le son a cessé aussi -tôt.

Ce n'était pas un souvenir!

Mon corp... mon corps pensait! Elle pensait. Elle me parlait!

Mais le souvenir m'a reprise, plus fort encore que mon étonnement

_Non par pitié! plaident-t'ils.

_ N'avancez plus! C'est dangereux...

Le danger est derrière! je répond en pensée. Mais je comprend ce qu'ils veulent dire. Une faible lumière, provenant de nulle part, luit au fond du couloir. Ce n'est donc pas un cul-de-sac -mais un trou noir!

Le puis de l'ascenseur. Abandonné, vide comme le reste du bâtiment. Autrefois ma cachette, mais à présent ma tombe.

Je continue de courir tête baissé; une onde de soulagement me gagne. Il existe une sortie, pas pour survivre, mais pour gagner, pour vaincre.

Non, non, non! C'est moi qui parlais dans ma tête! Je voulais sortir d'elle, m'extraire; mais nous étions désormais indissociables. On courait, ensemble, vers l'abîme.

_Arrêté je vous en prie! Leurs appels sont de plus en plus affolés.

Un envie de rie me gagne; je suis assez rapide, j'aurais le temps d'y arriver! J'imagine leurs mains tendues, manquant in extremis de m'attraper. Mais j'ai la bonne vitesse pour leur échapper, je ne marque même pas un temps d'arrêt au moment ou le sol se dérobe sous moi. Le trou jaillit d'un seul coup, en pleine course.

Ca y est le vide m'avale. Mes jambes battent en vain, inutiles. Un vent froid tourbillonne autour de moi, puissant comme une tornade.

J'entend le choc avant la douleur...le souffle tombe d'un coup.

La douleur est partout...partout.

Il faut que ça s'arrête.

_C'était pas assez haut, je murmure a moi-même, dans ma prison de souffrance.

Quand la douleur va-t-elle cesser? Quand?

Les ténèbres ont avalé la douleur; j'étais vide, soulagée que la bobine de la mémoire ait tous déroulé sa dernière pensé. Le noir avait tout emporté; j'étais de nouveau libre. J'ai pris une grande inspiration pour me calmer _une habitude de mon corp.

Mais soudain, les couleurs sont revenues. La bobine des souvenirs à recommencé à tourner. Ce n'était pas terminé! D nouveau j'étais emportée.

"Non!" ai-je hurlé, paniquée; je ne voulais revivre le froid, la souffrance... et surtout pas cette peur, plus jamais...

Curieusement, ce n'est pas ce souvenir-là qui à déferlé, mais un autre, qui se trouvait à l'intérieur du premier -une reminiscence finale, comme le dernier souffle d'un mourrant-, plus puissant et plus vif encore que tous le reste.

Les ténèbres avait tous emporté sauf ça: l'image d'un visage.

Ce visage m'a paru bizarre -étranger-, mon hôte actuel, j'avais déjà observé des faces humaines dans les archives que j'avais visionnées pour me préparer à se monde. Il était difficile de ce différencier, ils se ressemblaient tous. Le nez au milieu d'un rond de chair, les yeux au dessus, la bouche en dessous les oreilles de chaque coté. L'ensemble des sens dans ce même en droit. Certains spécimen avaient des poils aussi sur les joues; c'étaient dans ce cas des mâles. La couleur variait, sur du marron allant au beige ou presque noir.

Mais ce visage je l'aurais reconnu entre tous!

Il était rectangulaire, les lignes des os bien visibles sous la peau. Le teint était marron clair. Les chevaux sur le crâne étaient un peu plus sombres que la peau. Les iris -circulaires- dans leur globe blancs étaient foncés.

Je ne connaissais pas les canons de beauté chez ces alliens; toutefois je savais que le visage était beau, je voulais continuer à le contempler.

C'est à moi! a lancé l'étrangère en pensée -ce qui était une impossibilité.

Je me suis figée, saisie de peur. Il ne pouvait pas y avoir quelqu'un d'autre que moi dans ma tête.

Mais cette pensée était si forte et si présente.!

Impossible! Comment pouvait-elle être encore là? C'était moi à présent, moi seule!

Non ça m'appartient! ai-je répliqué en mettant tout mon pouvoir et ma volonté dans ces mots. Tout est à moi,Tout!

Et pourtant je parlais bien à quelqu'un... Un frisson m'a traversée. Puis des voix ont stoppé le cours de mes pensées.

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Extrait ajouté par kats-at 2011-05-07T14:32:33+02:00

« Mais c'était différent cette fois. C'était cette fois pour moi. C'est mon nom qu'il a soufflé quand il m'a plaquée contre lui - et cette fois, c'est mon corps qu'il tenait dans ses mains, mon corps à moi. La différence était frappante. Pendant un moment , il n'y avait plus que nous deux, juste Vagabonde et Jared, tous les deux brûlants de désir.»

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