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— Je te raccompagne chez toi ou tu veux venir à la maison ?

C'est... comme tu veux.

— Ramène-moi chez moi, s'il te plaît.

Il m'observa en silence et, ne cachant pas sa frustration, il s'installa derrière le volant.

Je n'avais pas vraiment envie de me quereller avec lui. Je m'étais peut-être emportée un peu vite. Avant qu'il ne démarre, je lui fis face et lâchai tout de go:

— On n'a jamais fait l'amour chez moi.

— Quoi ? s'étrangla-t-il.

Je manquai d'exploser de rire.

— Tu m'accompagnes, ou je reste toute seule ?

Jamais conduire à travers la ville n'aura été plus rapide. Les valises restèrent dans la voiture. Leith grimpa les quatre étages de mon immeuble en courant, moi dans ses bras. Il me laissa à peine le temps d'ouvrir la porte ; nous étions déjà dans ma chambre.

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A 19 heures, je terminais juste ma journée de cours. Avant de rentrer chez moi pour faire un somme digne de ce nom, je décidai de me rendre en salle des premières années. Mon emploi du temps avait peut-être changé. J'y croisai Tarja, concentrée, ou plus exactement scotchée à dix centimètres d'un programme de cours.

- Tu as des problèmes de vue ? lançai-je par-dessus son épaule.

Elle se retourna avec des yeux tout ronds.

- Waouh ! Tu as une de ces têtes ! Tu ressembles à un zombi ! Mais qu'est-ce que tu as fichu de ta nuit ?

- Tarja, tu n'es pas une vraie copine, me renfrognai-je, sans quoi, tu me mentirais en me disant que je suis ravissante !

Elle me tira la langue d'un air mutin.

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- Comment j'ai pu ? Tu me le demandes ?

- Oui, je te le demande. Tu sais que je ne veux pas que tu les approches.

- Tu ne veux pas ? Tu ne veux pas ! Et moi, ce que je veux, ça ne compte pas, peut-être ?

- Et tu veux quoi exactement, Hannah ? Une tonne de problèmes ? Tomber dans un guêpier infernal ? Ils. Sont. Dangereux. Pourquoi n'arrêtes-tu pas tes bêtises et ne décides-tu pas enfin de me faire confiance ?

Cette fois, la coupe était pleine.

- Te faire confiance ? Et à quoi ça m'a servi ? Je me suis réveillée pour me rendre compte que j'étais à des milliards d'années-lumière de la vérité !

- Tu recommences !

- Je recommence quoi ?

- A parler sans que je comprenne quoi que ce soit !

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- On va marcher longtemps ?

- A peine deux heures, peut-être un peu moins.

- Mais ça va nous faire arriver à plus de minuit... sans compter le retour. On va se coucher à pas d'heure !

Il ne répondit rien, alluma sa lampe de poche, ferma sa voiture à clef et commença à s'enfoncer dans la forêt. Je le suivis sans attendre.

- J'espère que tu sais où tu vas !

Il me servit son éternel sourire en coin irrésistible.

- Tu as déjà vu un loup-garou se perdre en forêt, toi ?

Je lui tirai la langue.

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Il tourna son visage vers le mien.

- Promets-moi une chose, Hannah, souffla-t-il en caressant tendrement mes cheveux.

- Si je le peux.

- Promets-moi que plus jamais tu ne manqueras de confiance en moi, que désormais tu me parleras avant de ruminer dans ton coin, que quoi qu'il arrive, tu te souviendras que je suis celui qui t'aime, qui t'adore, te protégera à jamais.

- Ça fait trois choses, le taquinai-je.

- Promets-moi.

Contrite, je repensai aux doutes dont j'avais été empreinte, à la manière dont je pensais l'avoir haï lorsque j'avais cru qu'il m'avait menti. Aux choses horribles que je lui avais dites sur la confiance, à cette faculté qu'il avait eue de me pardonner bien que je l'eusse fait souffrir, bêtement, égoïstement. J'étais honteuse et sincèrement désolée, même si je ne l'exprimais pas. Alors quel meilleur témoignage de mon amour que de prononcer ces mots ?

- Je te le promets.

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- Regarde-toi, chuchota-t-il en caressant de son pouce le dessous de mes yeux. Tu es perpétuellement sous pression et fatiguée. Combien de bons moments as-tu passés proportionnellement aux mauvais, hein ?

- Suffisamment pour me rendre heureuse, fatiguée ou pas.

- Tu ne vas pas me faire croire que tu n'es pas affectée par tout ce qui se passe ? J'ai bien compris ce que tu disais au pub.

- C'est vrai, Leith, j'aspire à plus de calme, mais tant que tu seras avec moi, ça ira.

J'enroulai mes bras autour de sa taille et reposai ma tête sur son torse. Je humai son odeur profondément.

- Rien que ce moment est capable de me faire carburer pendant des jours. Tu vois, il en faut peu. Et ce peu, c'est déjà beaucoup.

Ses épaules se secouèrent d'un rire silencieux.

- Les filles ont toujours des phrases compliquées...

Je souris avec lui en papillonnant des cils.

- Tu veux entrer un moment ?

- Tu veux que ta colocataire ait une crise cardiaque ? Et puis, tu dois dormir, tu es épuisée.

- Dormir ? Mais je n'avais pas l'intention de te proposer autre chose qu'un roupillon dans les règles !

Il m'attira à lui et mordilla mon cou. Je frissonnai si violemment que je dus me tenir à ses épaules.

- Menteuse... File avant que je ne change d'avis.

Je tournai la clef dans la serrure et ouvris.

- Bonne nuit, Hannah.

- Bonne nuit.

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Ce n'est qu'après avoir recommencé à chanter que je le vis. Leith, perdu dans la foule, dépassant la plupart d'au moins une tête. Les bras croisés, il m'observait avec une expression de fierté et d'amusement. Le sourire qu'il me lança faillit me faire rater une note. J'étais pourtant tellement sûre que je ne le croiserais pas ce jour-là !

Quand la chanson se termina, mon loup-garou de petit ami s'approcha de moi. Je ne bougeais pas d'un poil, j'étais pétrifiée qu'il me voie ainsi. Sur mon visage, il essuya de la main la mousse devenue liquide, dégoulinant jusqu'à ma bouche. Il me prit par la taille, me ramena contre lui, et planta un baiser sur mes lèvres.

Voilà, il était aussi sale que moi.

La foule d'étudiants se déchaîna. Tous nous huèrent et sifflèrent. Leith me relâcha doucement, le regard étincelant.

- Un rien te va...

Mes joues étaient cramoisies.

- J'ai trop honte.

- Tu es sublime. Même dans ton sac-poubelle, affirma-t-il, moqueur, reculant pour mieux me détailler. Époustouflante. Regarde, je crois bien qu'ils en redemandent.

- Ah non ! C'est fini pour moi. J'ai rempli mon gage ! m'exclamai-je en saluant les musiciens.

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Leith grommela. Il fit brusquement basculer sur le dos et inclina la tête au-dessus de mon visage pour me regarder droit dans les yeux. Je sentis son souffle tiède sur mes joues et sa chaleur m'envelopper comme dans un cocon.

- Dors, entendis-je avant de sombrer.

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Son regard s'intensifia.

- Énormément. Mais je vais éviter de te dire toutes les pensées qui m'ont traversé l'esprit à cause de cette jupe.

J'étais aux anges.

- Je ne suis qu'un homme, plaida-t-il.

J’éclatai d'un rire ravi et me retournai pour lui faire face, les jambes repliées sur le côté.

- Pour une fois que c'est moi qui te mets dans tous les états. Je reconnais que ce n'est pas déplaisant.

Un peu désarçonné, il fronça les sourcils.

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A peine cinq minutes plus tard, l’amphithéâtre destiné à contenir cent-cinquante personnes, était vidé de la quasi-totalité de ses âmes. Il ne restait plus que... trente-deux étudiants ! J'étais consternée. Mais M.Jefferson n'en était apparemment pas à son premier coup d'essai en matière de vidage de salle. Il était serein, détendu et n'avais pas relevé la tête une seule fois durant les cinq minutes de désertion de ses cent dix-huit et des poussières, ex-futurs étudiants.

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