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Leith ne réagissait pas à moi.
Pas un son.
Pas un geste.
Que se passait-il ?
- Leith...
Il plissa les paupières, pencha la tête sur le côté et recula d'un pas pour mieux m'observer.
- Qui êtes-vous ?
Et mon coeur s'arrêta.
Afficher en entier"J'eus l'impression qu'il venait d'ouvrir les vannes secretes de mon coeur, et le barrage que j'avais soigneusement construit pour ne pas craquer céda.Je me retrouvai engloutie par la violence de mes émotions."
Afficher en entier- J'étais à la recherche de mon âme sœur et je l'ai trouvée.
- Ohhhh ! Chouchou ! roucoula Sissi, totalement sous le charme de ce fourbe.
Je levai les yeux au ciel, désespérée.
- Nous sommes faits l'un pour l'autre, affirma Pitt.
"ça m'étonnerait", grinçai-je en moi même.
Afficher en entier-Oui, chef !
Grigore se pencha sur moi pour me fixer au fond des yeux.
-Pas encore, petite, dit-il dans un demi-sourire. Mais quand je serai "chef", je te promets que tu te plieras à la moindre de mes volontés.
Pas effrayé pour deux sous, je ramassai ma besace et la calai sur mon épaule.
-Tu peux toujours rêver, l'exploiteur, j'ai changé de camps!
Afficher en entier- C'est ainsi que vous voyez les choses ? Vous capitulez ? Vous n'essaierez même pas de vous battre ? vomis-je comme s'il était en face de moi. Vous tendrez le cou et accepterez la sentence ?
- Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit ! s'énerva-t-il. Mais ne t'imagine pas que la partie sera facile, jeune écervelée !
- Je n'ai jamais pensé une chose pareille !
- Alors tant mieux ! Car il faut te tenir prête à mourir sans avoir eu l'occasion de sauver mon fils ! Peut-être est-il même déjà mort !
- Non ! hurlai-je. Non ! Vous ne le croyez pas vous-même, sinon, jamais vous ne seriez venu jusqu'ici ! Jamais !
- Taisez-vous, vous me donnez mal au crâne ! grogna Al.
- Al ! m'écriai-je, soulagée de l'entendre.
Il toussota, cracha et se racla la gorge.
- Pas de doute, c'est bien moi.
- Est-ce que ça va ?
- Comme quelqu'un qui se retrouve sans poils dans une geôle à deux degrés.
Afficher en entierNous étions entre nous, les Sutherland étaient devenus ma famille, je n'étais pas obligée de me cacher derrière une cuirasse, de faire semblant. Je pouvais être moi. A ce moment là, ils me comprenaient mieux que personne.
J'enroulai mes bras autour de Bonnie et appuyai mon front tout contre son épaule.
- Ça va aller, Hannah. Là, là..., chuchota-t-elle en me tapotant doucement le dos.
La chaleur de nos corps se mêla comme pour sceller un accord muet : tous ensemble, nous ne ferions qu'un pour le retrouver. Tous ensemble, nous y parviendrions.
Afficher en entierJ'étais là,le cœur comprimé à l'observer, lorsque le guerrier de l'ombre passa dans mon champ de vision en même temps qu'une longue épée accrochée à la paroi, juste au-dessous de lui. Il me tournait le dos, immobile devant l'accès à une galerie de laquelle un halo lumineux s'intensifiait. Quelqu'un s'approchait et attirait totalement son attention. Puis tout le corps de la bête se mît à briller. J'avais la réponse que j'attendais: il mourrait lui aussi. Parce qu'il était à moitié garou, je le voyais. Alors je ne réfléchis pas une minute de plus.
- Restez ici ! Ordonnai-je à Chtisty.
Je me levai d'un bond, silencieuse comme un souffle.
Plusieurs garous encore sous leur forme humaine venaient d'arriver. Le guerrier de l'ombre pencha la tête en avant, rugit devant eux en crachant de la bave, prêt à attaquer.
Saisissant ma chance sans perdre une minute, je concentrai toute l'agilité et la rapidité dont j'étais capable pour prendre appui sur un bloc de pierre en contrebas de la paroi. Là je m'elancai dans les airs pour décrocher l'épée de son socle et, d'une contorsion souple et maîtrisé, j'abattis la lame sur Darren.
Sa tête fit un bruit mat, lorsqu'elle roula sur le sol. Puis son immense corps tomba.
C'était fini.
Je venais de tuer pour la première de ma vie.
Afficher en entier- Attendez deux minutes ! je dois récupérer mon sac et ma trousse de secours.
- Laissez tomber. Ils doivent être éparpillés dans la voiture.
- Je ferme toujours mes bagages, monsieur !
- Vous êtes une femme, ça m’étonnerait.
Et j’en restais comme deux ronds de flan. Je n’avais encore jamais entendu le père de Leith faire preuve d’un quelconque machisme.
- Ah, ah, ah, se força-t-elle à rire, piquée au vif. Comment vous appelez-vous au juste ?
-Jeremiah.
- Bien, Jeremiah posez moi par terre, s’il vous plait, je vais récupérer mes affaires.
- Sûrement pas.
Il commença à avancer d’un pas assuré sans tenir compte des protestations de Christy.
-Je vous ai dit de me lâcher !
- J’y vais ! Décidai-je avant que ça ne tourne au vinaigre. Car visiblement Jeremiah n’avait aucunement l’intention de d’obtempérer.
Il ne m’adressa même pas un coup d’œil et continua à marcher jusqu’au 4x4 sous les regards stupéfaits d’Al et Bonnie.
source site "dans notre petite bulle"
Afficher en entier-Tu te sens capable d'aller jeter un oeil, gamine? me railla-t-il.
-Bien sûr, pépé. Je préserve tes vieux os, rétorquai-je sur le même ton. Reste à l'écart.
Afficher en entierSoyons honnêtes, même bien entourée par la meute et le Cercle, par Leith, par Gwen, il m'arrivait de me sentir seule. Sissi me manquait.
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