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Les Aiguilles d'Or



Description ajoutée par CodexAstoria 2023-07-05T11:25:08+02:00

Résumé

Dans le New York de la fin du XIXe siècle coexistent deux mondes que tout oppose. D’un côté, l’opulence et le faste. De l’autre, le vice monnayé et l’alcool frelaté. C’est à leur frontière, au cœur de l’infâme Triangle Noir, qu’une famille fortunée va chercher à asseoir sa notoriété en faisant mine de débarrasser la ville de sa corruption. Les Stallworth, dirigés d’une main de fer par leur patriarche, l’influent et implacable juge James Stallworth, assisté de son fils Edward, pasteur aux sermons incendiaires, et de son gendre Duncan Phair, jeune avocat à la carrière prometteuse, ont un plan impeccable : déraciner le mal en éradiquant une lignée corrompue de criminelles : les Shanks.

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Classement en biblio - 334 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par FerialeRavenclaw 2024-06-30T17:50:30+02:00

On ne fait pas la charité au hasard, ou au gré des zigzags. Cela ne servirait à rien de parcourir les rues en distribuant des largesses à ceux qui ont l'air le plus malheureux. On apprend vite que la véritable misère se cache. C'est dans les maisons que se trouvent ceux qui sont trop malades pour se montrer dans les rues et attirer la pitié. C'est là que l'on rencontre la vertu contrariée et la pudeur tourmentée.

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Commentaire le plus apprécié

Or

Comme beaucoup, j'ai découvert Michael McDowell l'année dernière avec la série Blackwater que j'ai beaucoup aimée. J'ai d'abord été séduite par les couvertures somptueuses rendant l'objet livre très beau. Alors lorsque Babelio m'a proposé en avant première de lire ce "nouveau" roman de l'auteur qu'il publiait, je n'ai pas résisté longtemps et ai croisé les doigts très fort pour être choisie. Je mets nouveau entre guillemets, car l'auteur a écrit ce roman en 1980, donc il n'est pas récent en soi, par contre, il est récent dans sa traduction et sa publication en français. Il est dans un format poche, mais compte quand même plus de 500 pages. Et bien sûr, la couverture a été conçue par le même dessinateur que Blackwater, Pedro Oyarbide, et est à nouveau magnifique, toute en relief avec des dorures et des symboles qui font référence à l'histoire. Je remercie beaucoup Babelio et les éditions Monsieur Toussaint L'ouverture de m'avoir permis de lire ce roman avant sa sortie. 

Ce fut une lecture très intense et très dense. Par rapport à Blackwater, il n'y a pas de fantastique, tout est très réel, et c'est ce qui glace encore plus. 

Nous sommes en 1882, à New-York, et nous allons suivre deux familles que tout oppose. La première vit dans un quartier huppé de Gramercy Park, ce sont les Stallworth. Cette famille est menée par le patriarche, l'intraitable juge James Stallworth. Edward, pasteur et père de Benjamin et Helen, et Marian, mariée à Duncan Phair, avocat retors, et mère de jumeaux, Edwin et Edith. 

L'autre famille, ce sont les Sharks, ils vivent dans un quartier malfamé appelé "Le triangle d'or". Elle est menée par des femmes, Lena, la grand-mère, ses filles Daisy, mère elle aussi de Ella et Rob, et Louisa. Il y a également la belle-sœur, Maggie et une amie Charlotta. Lena et Daisy sont connues pour être avorteuses. Elles vivent aussi de larcins, recel, prostitution. C'est un quartier où il ne fait pas bon se promener, avec des fumeries de drogue, des salles de jeux clandestines ou de boxes.

Logiquement, ces deux familles n'auraient jamais dû se rencontrer. Mais c'est sans compter l'idée qui a germé dans la tête du juge Stallworth de faire le nettoyage dans ce quartier du Triangle d'or, à des fins politiciennes Avec son gendre et un journaliste, ils vont s'attaquer aux délits qui ont lieu dans ce quartier, en écrivant et publiant des articles dans les journaux afin d'influencer l'opinion publique en faveur des Républicains. Mais, car il y a un gros mais, ce que le juge ne sait pas, c'est que son gendre Duncan entretient une liaison avec Maggie, la belle-sœur de Léna Shanks. Et surtout, ce que le magistrat a complètement oublié, c'est qu'il a jugé le mari de Léna il y a quelques années et qu'il l'a condamné à mort. Lena lui en veut pour cela. Lorsque le juge va arrêter Maggie et la juger, Lena qui lui en voulait déjà à mort, décide de mener sa vengeance contre cette famille. La phrase qui dit que la vengeance est un plan qui se mange froid, va prendre tout son sens ici. Ce sera oeil pour oeil, dent pour dent. 

J'ai donc suivi ces deux familles s'entre déchirer. Logiquement, je devais prendre partie pour les "gentils", mais justement, il n'y a pas des gentils et des méchants d'un côté. Les deux familles sont les deux à la fois. Dans chacune d'elles, il y a des personnes auxquelles je me suis attachée et d'autres que je ne pouvais pas encadrer. Je pense notamment à Helen, chez les Stallworth, c'est à elle que je me suis le plus attachée, et dans laquelle j'ai ressenti le plus d'humanité et de compassion. Ce qui est fantastique avec cet auteur, que j'avais déjà remarqué dans Blackwater, c'est qu'il arrive à nous faire aimer les personnages les plus sombres. Lena, par exemple, est vraiment hideuse dans son comportement, mais son désir de vengeance se comprend, elle aime chacun des membres de sa famille et les protégera contre tout. Ce que l'on ne ressent pas forcément chez le juge, qui ne voit bien souvent que son propre intérêt avant sa famille. Parfois l'esprit de famille est bien plus fort chez les pauvres que chez les riches où c'est bien souvent l'argent qui prime. J'ai beaucoup aimé que l'auteur montre cette facette, et que ses personnages soient à la fois blancs et noirs. 

Cette noirceur d'ailleurs transpire de partout dans ce livre. L'auteur a créé une ambiance sombre, effrayante, angoissante. En lisant, je ne voyais que du sombre autour de moi, pas de lumière, comme si j'étais dans un tunnel, ou comme si l'histoire se passait toujours dans une nuit très noire. L'horreur et l'épouvante sont présentes, mais pas aussi intenses que les livres d'horreur justement. C'est sanglant aussi par moment, les personnages qui meurent ne le font pas dans le calme, loin de là, le sang jaillit bien souvent, et c'est là que j'ai retrouvé la touche de fantastique de l'auteur. 

L'histoire est dense, très dense. Sincèrement, je pensais lire ce roman plus vite que cela, un poche de 500 pages normalement, je le lis assez vite, mais là non. On ne peut pas rater une ligne, chaque mot est important, donne un indice ou exprime quelque chose de nécessaire dans la compréhension de l'histoire. Le livre est découpé en deux parties. La première est plus longue à lire, elle pose les bases, les personnages, les décors, les enjeux, elle revient sur le passé des personnages. J'ai eu l'impression de monter une pente, l'angoisse monte petit à petit, elle arrive au point culminant avec la deuxième partie où tout s'enchaîne, où la vengeance de Léna, mûrement réfléchie, se met en place et s'exécute. Et là, on compte les morts, ou les disparus, dans les deux clans. La descente est rude, aussi forte qu'a été la montée. J'ai été spectatrice d'un désastre annoncé, sans pouvoir faire quoique ce soit. J'ai tremblé pour certains que j'aimais bien. L'auteur n'a aucune pitié et s'en prend même aux innocents. Il est implacable et va jusqu'au bout de son idée. 

Les personnages sont nombreux, mais j'ai réussi à les reconnaître. J'ai été aidée au début par l'arbre généalogique qu'a mis l'auteur au début du livre, cela m'a permis surtout de bien identifier les liens entre chaque personnage. Mais j'ai très vite assimilé tout cela, et reconnu les différentes personnes, elles sont très marquantes dans leur physionomie ou leurs actes, et très difficilement oubliables. J'ai été emportée par le style de l'auteur, que j'avais déjà beaucoup aimé dans Blackwater et que j'ai pu à nouveau apprécier ici. Il arrive à emporter le lecteur dès les premiers mots, je me suis très vite plongée dedans, et j'ai eu beaucoup de mal à le quitter. Le suspense est latent, je voulais savoir ce qui allait se passer, comment allait un personnage, etc, ce qui rend alors la lecture très addictive. J'aurais aimé lire plus vite, pour savoir plus vite, mais la densité d'écriture m'a ralentie, ce dont je ne me plains pas du tout, au contraire, cela m'a encore plus imprégnée de l'ambiance et la noirceur. 

L'auteur a très bien retranscrit la vie du New-York de la fin du 19ème siècle. J'ai aimé comment il met en opposition deux systèmes de famille opposés, l'un patriarcal et l'autre matriarcal. Les femmes sont très présentes et fort représentées dans toutes leurs facettes. J'ai aimé aussi sa façon de dépeindre la société, la richesse de certains opposée à l'extrême pauvreté des autres. C'est une histoire très humaine, où l'auteur montre bien les inégalités de classe, l'injustice qui peut régner, le jugement aussi des autres selon leur apparence ou leur statut social, la manipulation déjà existante de la presse. Une société passée qui ressemble encore sur de nombreux points à notre société actuelle. 

J'ai beaucoup aimé ce livre, il m'a surtout confortée dans mon premier très bon avis de l'auteur après la lecture de Blackwater. La maison d'édition a eu l'excellente idée de créer la Bibliothèque Michael McDowell, où seront réunis tous les romans de l'auteur ayant les mêmes thématiques en commun. Ils devraient publier les romans tous les six mois, donc deux sont prévus en 2024 et deux autres en 2025. Et j'en suis ravie, j'ai très envie de continuer à découvrir et lire cet auteur. Surtout si tous les livres sont aussi bien réalisés. Une bonne note supplémentaire avec la traduction que j'ai trouvée réussie. Ce livre écrit en 1980, il y a donc 43 ans, a cependant un style très moderne, je n'ai pas eu l'impression de lire un livre de cet âge. Aux États Unis, Michael McDowell est considéré comme un grand écrivain d'horreur, proche de Stephen King qui l'a lui-même encensé, et en effet, j'ai retrouvé du Stephen King dans Michael McDowell.

Je ne peux que vous recommander la lecture de ce livre. Si vous avez lu et aimé Blackwater, vous serez ravis. Si vous ne l'avez pas aimé, tentez quand même la lecture de celui-ci qui n'a pas tout le côté fantastique et irréel de la saga. Et si vous n'avez jamais lu cet auteur, ce livre est un bon moyen de découvrir sa plume riche et intense. De mon côté, je vais continuer à le lire, et à me procurer ses livres surtout s'ils ont tous une aussi belle couverture. Ce roman sera disponible en librairie le 6 octobre prochain, à noter et ne pas rater, et franchement, il sera vendu à 12€90, ce qui est pour moi peu par rapport à certains, surtout pour un livre de cette qualité. 

Il ne me reste plus qu'à remercier Babelio et surtout Monsieur Toussaint L'ouverture de m'avoir permis de lire ce roman, et à féliciter la maison d'édition pour son travail de grande qualité sur ce livre. 

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Vidalectura 2025-03-27T00:09:44+01:00
Argent

J’ai été profondément admiratif par cette nouvelle plongée dans l’univers familial, où les ténèbres de l’âme humaine se déploient dans un enchevêtrement de vices et, surtout, de vengeances aussi intelligentes que méthodiques, d’une brutalité saisissante. Comme toujours, l’auteure nous offre une galerie de personnages fascinants, à la fois incroyables et profondément détestables.

L’intrigue, bien que prenant un certain temps à se déployer, est parsemée de subtils indices qui, dès les premières pages, rendent l’aventure irrésistible. L’envie de connaître la fin devient une obsession, et la question qui nous hante est : jusqu’où la cruauté pourra-t-elle aller ?

Lena, pour ma part, est le personnage qui m’a le plus captivé. Elle incarne une machiavélique finesse, une intelligence acerbe et une ruse sans pareille. Dans ce monde où les alliances et les trahisons sont légion, il n’y a qu’une seule certitude : personne ne voudrait être l’ennemi de Lena. Son cœur est une mer noire, nourrie par une rancœur infinie et une haine dévorante.

En conclusion cette nouvelle œuvre de l’auteure m’a enchanté bien plus que la précédente. C’est un récit brillant, où chaque page nous entraîne plus profondément dans un tourbillon de sombres intrigues, portées par des personnages d’une complexité toujours aussi fascinante.

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Commentaire ajouté par Angelic_Sword 2025-03-10T18:42:17+01:00
Diamant

😍 Fascinant

En trois mots : vengeance - clans - New York

« Quand les cloches annoncèrent le Nouvel An, la musique, les centaines d’exclamations et de cris, les milliers de conversations joyeuses et bruyantes qui retentissaient dans tout le quartier fusionnèrent et s’intensifièrent en une grande clameur célébrant la fin d’une année et le début d’une autre. »

➡️ Je ne suis peut-être pas totalement objective avec Michael McDowell, mais j’apprécie toujours ses histoires captivantes et son style si agréable : il me faut rarement plus d’une page pour être embarquée…

Les aiguilles d’or n’ont pas fait exception !

➡️ Celui-ci se concentre sur la lutte entre deux familles, deux clans, qui met plus globalement en lumière la lutte des classes dans le New York de 1882. Tout commence d’ailleurs avec le passage à la nouvelle année.

➡️ À première vue on pourrait croire qu’il s’agit simplement du bien contre le mal mais c’est bien plus compliqué que ça. Tous ont des desseins plus ou moins sombres et se retrouvent confrontés à l’escalade de la violence et de la vengeance.

➡️ Je remarque à nouveau que cet auteur met en avant des personnages féminins forts, indépendants, charismatiques ou même bienveillants.

➡️ On se retrouve réellement dans ces quartiers sinistres, ces salles de jeux enfumées, les mauvaises odeurs et mauvaises fréquentations. Une ambiance particulière mais fascinante.

Une excellente lecture !

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Commentaire ajouté par Armony22 2025-01-21T17:46:29+01:00
Or

Michael McDowell nous plonge dans un New York sombre et brutal de la fin du XIXe siècle, où l’opulence des élites s’oppose à la misère et à la criminalité des bas-fonds du Triangle Noir. Ce roman, entre polar historique et drame psychologique, explore avec cruauté les thèmes de la vengeance et des inégalités sociales.

L’histoire met un peu de temps à se mettre en place, demandant de la patience pour s’approprier les personnages et s’immerger pleinement dans ce monde complexe. Mais une fois lancé, il devient impossible de décrocher. McDowell excelle dans l’art de captiver, grâce à un style hyper addictif qui nous pousse à tourner les pages sans répit.

L’intrigue suit la vendetta froide et implacable des Stallworth, une famille influente cherchant à écraser une lignée criminelle, les Shanks. Sous couvert de morale et de justice, ils lancent une croisade sans merci. Mais ici, personne n’échappe à la noirceur : qu’ils soient riches ou pauvres, tous les personnages sont marqués par leurs ambitions dévorantes et leurs travers, rendant chacun aussi fascinant que détestable.

Le roman se distingue par sa description vivante et frappante d’un New York marqué par des inégalités profondes. Michael McDowell s’attarde autant sur les fastes oppressants des salons des riches que sur l’atmosphère poisseuse des bas-fonds. À travers une écriture acérée, il éclaire les zones d’ombre des personnages : les Stallworth, motivés par une quête de domination dissimulée sous des airs de justice, et les Shanks, des criminelles qui, malgré leurs actes, révèlent une humanité poignante dans leur lutte pour survivre.

Sans fantastique ni horreur au sens traditionnel, le roman plonge néanmoins dans une violence sociale et psychologique glaçante, explorant la noirceur de l’âme humaine. L’atmosphère oppressante et captivante, révèle un monde où l’horreur se trouve dans les rapports humains et les luttes de pouvoir.

Ce qui rend Les Aiguilles d’or si marquant, c’est cette vengeance calculée, déroulée avec une précision machiavélique. McDowell nous tient en haleine en jouant sur les tensions, les trahisons et les manipulations, tout en nous immergeant dans une fresque sociale brillante.

En résumé, Les Aiguilles d’or est une œuvre sombre, cruelle et magnétique, portée par un style unique. C’est un roman qui demande un effort initial mais qui, une fois son emprise installée, ne vous lâche plus.

https://www.facebook.com/lecturesnoirespournuitsblanches

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Commentaire ajouté par alixane 2025-01-12T20:50:14+01:00
Bronze

Grande fan des oeuvres de l'auteur, ce livre me laisse pourtant un sentiment étrange... L'univers dans lequel les personnages évoluent est angoissant et bien que j'ai adoré le début, la fin me laisse perplexe.

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Commentaire ajouté par caromagikbooks 2024-12-11T17:14:35+01:00
Or

L'histoire, qui se situe à la fin du 19eme siècle à New York, va opposer deux familles : les Stallworth dont le patriarche est obsédé par l'ascension sociale, et les Shanks, famille de criminels qui fait les beaux jours du tristement célèbre Triangle Noir.

👀Et c'est là que l'auteur nous prend par surprise parce que contrairement à ce que j'aurais cru c'est vers la famille Shanks que va pencher mon coeur.

🔪Les Stallworth, excepté la douce Helen, bien installés dans leur confort bourgeois, n'ont que dégoût pour les pauvres qui ne sont que des engeances du Mal à leurs yeux.

🎲A contrario, les Shanks, nés pauvres et d'origine allemandes, font ce qu'ils peuvent pour survivre.

🃏Les personnages ont une psychologie vraiment bien fouillée et il y a une portée féministe très importante, notamment chez les Shanks où les hommes sont morts ou en fuite. Ces femmes, considérées comme des criminelles, deviennent des modèles de dignité malgré la fange dans laquelle elles sont obligées de vivre, et cela les rend d'autant plus sympathiques.

🎩Il y a des scènes assez dures mais l'époque l'était tout autant et le récit nous montre un New York divisé entre riches et pauvres où l'argent et la position sont rois.

💎Pourtant la famille Shanks, avec à sa tête l'incroyable matriarche Léna, va nous démontrer que l'intelligence et la volonté peuvent venir à bout de tout, même si les sacrifices sont grands.

🪓Mickael McDowell a un don pour nous immerger dans ce New York du 19eme siècle, on a l'impression d'y être, de sentir ses odeurs, ses parcs propets et ses superbes maisons du côté des nantis, et la fumée de l'opium (qui donne son nom au titre), les corps malades et les salles de jeu obscures de l'autre.

💥Et bravo à la superbe couverture qui reprend les éléments clés du roman et nous conte ce récit par le biais de magnifiques illustrations !

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Commentaire ajouté par Celestine108 2024-11-22T01:56:57+01:00
Or

Je suis, comme beaucoup semble-t-il, devenue une grande fan de Michael McDowell à la lecture de Blackwater et de Katie. Je suis d'accord avec celles et ceux qui avancent que les Aiguilles d'or ne sont pas à la hauteur des romans précédemment mentionnés, mais j'ai tout de même adoré ma lecture, j'en redemande! Je n'ai pas du tout été déçue par l'absence d'éléments fantastiques, je me suis attachée à presque tous les personnages et j'ai été délicieusement dégouttée et révulsée par le comportement et le caractère des autres. Comme à son habitude, Michael McDowell nous offre une série de meurtres tant inattendus que sanglants et des pièges joliment ficellés dans lesquels les bourgeois tombent un à un. J'ai trouvé la fin un peu rapide et moins bien ficellée que le reste de l'oeuvre, mais je l'ai bien aimée malgré tout.

J'ajouterais que j'ai adoré la façon dont McDowell dépeint les enjeux de classe et le contrastre entre les quartiers nantis et les quartiers où règnent misère et pauvreté dans le New York du XIXe siècle. Je suis et je reste une grande fan des ambiances de McDowell. Mon avis final : foncez!

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Commentaire ajouté par Labookeuse22 2024-11-19T22:38:32+01:00
Lu aussi

Franchement un peu déçue parce que d'habitude j'adore les romans de Micheal Mcdowell, mais là c'était juste bof. J'ai trouvé le livre trop longuet, l'histoire met trop de temps à ce mettre en place, et j'ai accroché à aucun personnage.

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Commentaire ajouté par Al_reading 2024-10-06T21:45:16+02:00
Lu aussi

Personnellement je pense que j'aurais du lire celui-ci en premier avant de lire Katie. Car j'ai été un peu déçue de ce roman. Le fait d'avoir lu Katie et d'avoir eu un gros coup de coeur pour lui, m'a empêcher de rentrer dans ce livre. Je n'ai donc pas réussi à m'intégrer dans l'histoire. Sinon bien écrit quand même, ça ne change pas de cet auteur. C'est pour cela que j'ai acheté le nouveau, et que j'espère que je n'aurais pas autant de mal à rentrer dans l'histoire.

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Commentaire ajouté par altenaissa 2024-09-17T13:50:43+02:00
Lu aussi

Les Aiguilles d’or de Michael McDowell est une lecture plaisante, qui propose un récit sombre et captivant, mais qui peine à atteindre l'intensité de Blackwater. L’intrigue, centrée sur les rivalités dans un New York du XIXe siècle, est immersive, avec des détails historiques bien intégrés qui ancrent le récit dans son époque. Les personnages, bien que fascinants, manquent parfois de la profondeur émotionnelle qui rendait Blackwater si marquant. Le style de McDowell reste efficace, avec une plume acérée et une construction narrative solide, mais la tension dramatique semble moins bien dosée, et certaines intrigues secondaires paraissent moins engageantes. Les Aiguilles d’or offre tout de même une bonne expérience pour les amateurs de récits historiques, de mafia et de clan de famille.

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Commentaire ajouté par Warialis 2024-08-31T16:44:56+02:00
Or

Après avoir lu « Blackwater » avec un vif plaisir, j'ai décidé de continuer ma découverte de cet auteur surprenant et je n'ai pas été déçue.

Une lecture mortifiante quant à son exécution implacable. Des personnages hauts en couleur mais attachants ça non, horrifiants plutôt. Une vengeance froide couplée d'un scénario mené à la baguette.

Si la fin de « Blackwater » m'avait laissé insatisfaite, cette fois-ci elle fut brève, nette et efficace.

Une lecture qui s'ancrera dans mes souvenirs aussi immanquablement que la sordidité dans les rues du "triangle noir".

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Date de sortie

Les Aiguilles d'Or

  • France : 2023-10-06 (Français)

Activité récente

LucasT l'ajoute dans sa biblio or
2025-02-24T11:49:26+01:00

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