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"A la première bêtise qui se présentait à lui, il saisissait l'occasion comme s'il s'agissait d'une obligation et qu'il se devait d'honorer les dieux des crétins."
Afficher en entier<<Il lutte pour garder les yeux ouverts.
- Ne fais pas ça.
Camille se retourne et surprend mon bras levé et la main de Gabriel qui me retient, dans un dernier effort.
- Tu ne voudrais pas... pas mieux que lui.
Mes sanglots reprennent de plus belle. Parce que Gabriel ne veut pas que je tue son assassin. Parce qu'il ne veut pas que j'ai à vivre avec ça plus tard. Parce qu'il me connait mieux que personne. Parce qu'il est en train de mourrir.
Ses pupilles se sont rétractées, laissant place à leur magnifique couleur bleu outremer.
Je prends sa tête dans mes bras et colle mon visage contre le sien, pleurant tout mon soûl.
- Je t'ai déjà dit que je t'aimais?
[...]
- Je t'aime Cassiopée O'Brien.
[...]
Je regarde ses yeux fermés, je veux voir leur couleur, la vie qui les habite, mais ils ne s'ouvrent plus...
Les bruits s'assourdissent autour de moi.
Camille pose la main sur mon épaule. Sans même hésiter une seule seconde, je lui donne un coup de poignard dans la jambe.
- Lâche moi immédiatement ou ça te coutera bien plus qu'une simple plaie.
[...]
Mais la main ne s'en va pas.
Je me retourne, prête à poignarder de nouveau. Mais ce n'est pas Camille qui est derrière moi, c'est Nathan.
Je regarde mon frère saigner de la jambe sans rien dire et je sens que toute ma colère se mue de nouveau en désespoir.
Je me lève et me jette dans ses bras en sanglotant.>>
Afficher en entierJuridiquement parlant, nous ne sommes plus humains. La Constitution des droits de l'homme et du citoyen ne nous concerne plus, ce qui arrangerait bien les gens qui nous décortiqueraient vifs.
Afficher en entierCamille s’est déchaussé et se place devant la cheminée, les bras croisés sur son torse puissant.
Par tous les dieux grecs, vikings et gaulois, je vais défaillir.
Afficher en entierUn sourire nostalgique étire mes lèvres alors que je me remémore cet événement. J’avais vraiment bien rigolé. Dommage que le pompier qui m’ait ordonné de descendre se soit cassé un orteil, en donnant un coup de pied furieux dans l’arbre. Eh, oh ! Ça n’était tout de même pas de ma faute ! Il n’avait qu’à apprendre à contrôler ses nerfs. Et le séquoia n’apprécie pas qu’on lui donne des coups de pied. Enfin.
Afficher en entier"Enfin bref, faute d'être une fée, j'ai plutôt l'impression de ressembler à Heimdall, dans Thor, mais bon. J'évite de le préciser parce que après les gens me regardent comme si je m'étais oubliée et avais souillée le sol à leurs pieds."
Afficher en entier- Je te suis, bien évidemment.
Je lui lance un regard de travers. Il a l'air concentré sur la route. Je n'arrive pas à savoir s'il plaisante.
Il plante tout d'un coup son regard dans le mien et je réussis à déglutir, non sans peine. J'ouvre la bouche pour répondre mais il me coiffe au poteau :
- T'as des yeux bizarres.
Je le fixe un instant, interloquée.
Lorsque je remarque qu'il est tout à fait sérieux, je sens une bouffée de colère se répandre dans mon organisme, comme de la lave en fusion dans les veines d'un volcan.
- Tu t'es regardé, tronche de hiboux?
Il s'étrangle à moitié avec sa salive en partant dans un rire amusé. Moi je ne trouve pas ça drôle. Pas du tout.
Afficher en entier« Il rit doucement, déboutonne ma blouse et écarte les pans du tissu. Je me retiens de ne pas frissonner. Franchement on ne peut pas m’en vouloir. Je ne suis pas hyperhabituée aux contacts physiques avec la gent masculine, encore moins avec un homme ultrasexy avec des airs de dieu grec en vacances. Sans parler du fait que je suis totalement dingue de lui et que ma poitrine est… disproportionnée par rapport au reste de mon corps. Pourquoi, mais pourquoi est-ce que je ne suis pas faite comme les filles normales de ce monde »
Extrait de : Alexiane de Lys. « Les ailes d'émeraude. »
Afficher en entierJe vais le tuer,je vais le tuer,je vais le tuer,je vais le tuer, je...
Je sen une boule m’obstruer la gorgé.
Cet idiot me fait souffrir le martyre, il joue avec mes sestiment, et le pire c'est qu'il ne s'en aperçoit même pas. Qu'est ce que je dois faire pour être plus explicite? Remuez une banderole sous son nez avec marqué:" Hellooo!reveille-toi! Ouvre tes foutus yeux! Je suis totalement dingue de toi, pauvre abrutis!"?
MOUAIS, JE SAIS PAS, ON FAIT MIEUX COMME DÉCLARATION.
Oh, la ferme.
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- C'est ça que tu veux ? L'enveloppe ?
Je tire rageusement sur la pointe de mon Taser et, tout en gardant mes armes avec moi, je me dirige prestement vers le salon. J'attrape mon sac avec fureur et en sors l'enveloppe. Je me retourne vers Dimitri en tendant l'emballage. Il me souris d'un air approbateur.
À mi-parcours je change de direction et attrape la boîte d'alumettes qui gît sur le bord de la somptueuse cheminée en marbre
À mon avis elle doivent plus servir à allumer les bougies parfumées posées dessus qu'à faire une flambée. La cheminée ne doit pas avoir servi depuis trois millions d'années vu l'état de propreté de l'âtre, mais ça fera l'affaire.
Dimitri tente de se relever, paniqué, alors qu'il voit que je m'apprête à immoler le bout de papier.
- Non Cassiopée, ne fait pas ça, ou tu vas le regretter !
Ses paroles ne m'incitent qu'à craquer une alumette et je met le feu à l'enveloppe.
Il hurle en essayant de se débarasser de ses menottes. Avant qu'il n'y parvienne, je reviens d'un pas décidé et lui balance un coup de crosse de son silencieux sur la tempe. Il s'affale dans un râle contre le lit.
L'enveloppe finit de se consumer dans l'âtre et la pièce s'emplit d'une fumée âcre.
OK, la cheminée n'a définitivement jamais servi. Je me demandait aussi pourquoi il n'y avait pas de conduit.
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