Les Aînés, Tome 2 : Le Cycle Honni

Talya m'intrigué depuis le début et je n est pas était déçu, un personnage hait en couleurs qui capture l attention ( dommage pour asroth qui du coup reste en retrait) l univers est toujours autant bien fourni et on découvre enfin le territoire d asroth. Le Tome 2 ma encore plus embarquer niveau aventure et émotion , hâte de lire le tome 3

Encore plus addictif que le premier, le point de vue change également et devient encore plus intéressant car il reste sur le même personnage tout au long des pages il est donc bien plus développé, encore une pépite de Serenya Howell ! Vivement la suite, sachant que chaque tome peut se lire indépendamment, il y a une vraie fin au tome 2 et quelle fin !!! 🤩

https://callysseblog.wordpress.com/2021/09/08/les-aines-tome-2-le-cycle-honni-de-serenya-howell-2/

Ce roman, je l’ai attendu impatiemment! En même temps avec le coup de coeur phénoménal que j’ai eu pour le tome 1, il était normal que je me jette dessus à sa sortie. Déjà on en parle de cette couverture? Elle est sublime (mais bon c’est Tiphs qui l’a faite donc c’est normal!).

J’étais très curieuse de découvrir l’histoire de Talyä, la furie et surtout le plus redoutable des maîtres d’Asroth, le dragon incarnant la Mort. Et je n’ai pas été déçue par la rencontre. C’est une femme fière, intelligente, douée, stratège mais aussi sournoise, tranchante, orgueilleuse, parfois vicieuse mais surtout aveuglée par ses objectifs. Au point de ne pas voir ses propres erreurs, d’être incohérente par moment et de ne pas se rendre compte qu’Asroth aurait pu être bien plus qu’un outil pour sa vengeance : un acolyte, un compagnon. Elle a toutefois le mérite d’être méthodique, forte et persévérante et ce malgré tout ce qu’elle va endurer. On peut dire que sa vie n’aura pas été simple et facile et je comprends sa colère légitime. Autant de qualités que de défauts qui montrent la grandeur de ce personnage. Peut-être pas au point de s’y attacher pour ma part, mais Talyä m’a fascinée par sa détermination et sa patience. Et surtout, certaines de ses actions m’ont énormément surprise! Elle était redoutable…

J’ai suivi ses aventures avec avidité et intérêt. Et si je ne me suis pas réellement attachée à elle, je l’ai été davantage pour les premiers habitants des Pointes qu’elle côtoie alors même que je savais qu’ils ne seraient pas présents pendant la totalité de son règne, vu sa longueur (les Maîtres voient leur vie allongée). Ça n’a pas loupé, les chapitres de leur disparition ont été ceux qui m’ont le plus touchée (avec la fin, inévitable mais terrible). Serenya Howell a le don pour me faire ressentir les émotions de ses personnages. C’était déjà le cas avec le premier tome, cela a continué à l’être avec celui-ci.

Ce fût donc une très bonne lecture même si je n’ai pas renouvelé mon coup de coeur du 1er, quelques petits points noirs étant venus la contrarier. J’ai eu notamment une légère sensation de répétitions au moment où elle enchaîne les conquêtes dans le dernier tiers. J’ai également repéré deux termes qui revenaient régulièrement dans le récit, ce qui a fini par un poil m’agacer d’autant que je trouvais l’un d’eux peu approprié à Asroth. Je ne te dirais pas lesquels car ma binôme de lecture n’y a pas fait attention, je suis simplement très sensible à ce genre de chose. J’aurais par ailleurs bien aimé trouver un parallèle avec le point de vue du maître de Lëysha, pourquoi pas au travers d’extraits de son journal. J’aurais trouvé ça très intéressant d’autant que j’avais beaucoup aimé cette particularité dans le 1er tome. Mais surtout j’ai trouvé mon chouchou Asroth un peu en retrait par rapport à Talyä, ce que je regrette vu que j’adore ce personnage. Il est bien là je te rassure c’est juste que leur lien est moins fort que celui entre Dënorh et Asroth dans le 1er opus. Cela n’est pas étonnant car on se concentre ici sur le règne de Talyä et sur le récit de ses défaites et conquêtes qui l’ont conduite à rester dans les esprits de tous bien après sa mort mais cela m’a surprise quand même un peu.

En tout cas, ce deuxième tome m’a donnée envie de me jeter sur le troisième et dernier tome de la saga. J’ai hâte et en même temps très peur… Pas d’être déçue, non, c’est juste que maintenant que je connais l’histoire de Talyä, je sens que la conclusion de la saga va faire vivre un enfer à mon petit coeur sensible. Quant à toi qui passe par ici, si tu n’as pas lu cette saga et que tu aimes la fantasy, je t’invite fortement à la découvrir. Elle vaut vraiment le détour! Mais bien que cet opus ait lieu avant le 1er tome, je te conseillerais de commencer par ce dernier car l’entrée dans l’univers y ait plus aisée et expliquée. Allez, fonce et jette-toi dessus cette saga!

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--- Comme une envie de rencontrer Talyä ---

C'est en compagnie de Callysse que je me suis plongée dans ce deuxième volet, impatiente de découvrir l'univers des Pointes et l'histoire de Talyä, enfin ! Évoquée à plusieurs reprises dans Les Cycles corrompus (qui se déroulent en majeure partie après le Cycle honni), elle semble avoir marqué l'histoire plus que n'importe quel autre Maître d'Asroth, notre cher dragon Mort. D'ailleurs, ce dernier lui porte une affection toute particulière, et je souhaitais en connaître les raisons.

Sous le charme de la plume de Serenya Howell, j'ai donc remonté le temps pour rencontrer Talyä, la Furie !

--- Ce n'est d'abord qu'une adolescente ---

Avant son entrée à la Tour, Talyä n'est rien d'autre qu'une jeune fille perdue. Ses cauchemars sont sans fin, car elle se sent éperdument seule ; les partisans d'Asroth ont tué toute sa famille. L'appel de Lëysha est donc comme une délivrance. Un nouveau départ. Une chance de tourner la page… ou bien de se venger en écrasant l'ennemi !

J'avais beau savoir ce que Talyä deviendrait plus tard, je me suis laissé attendrir par cette adolescente si forte et si fragile à la fois. Dès cet instant, j'ai redouté le retour de Mort, car il signerait la fin de ses espoirs et de son innocence. Ce moment est tout de même survenu, et je reste encore marquée par le désespoir de Talyä tandis qu'elle comprend enfin les manipulations dont elle a fait l'objet. Rien que pour cela, j'adresse un grand bravo à l'auteure !

--- de jeune fille perdue à Seigneur accompli ---

Comme vous le savez, le Cycle honni est entièrement dédié à Talyä. Et si je craignais un temps que baser l'histoire sur ce seul personnage – ou, tout du moins, sur le duo qu'elle formerait avec Asroth – pourrait se révéler lassant, j'ai été bien vite rassurée.

Talyä porte cette histoire jusqu'à son dénouement sans jamais flancher. Son évolution au fil des pages est absolument incroyable ! Je n'ai pas toujours été d'accord avec ses décisions, ni même avec ses pensées, mais je ne peux nier que Serenya Howell a construit une héroïne absolument fascinante qui, malgré sa jeunesse et son ignorance, prendra les rênes de tout un peuple dans le seul but d'accomplir sa vengeance !

--- Une héroïne émotive, et non froide ! ---

Ce que la légende ne dit pas, ce que les autres ne voient pas, c'est que Talyä est pleine d'émotions. Même si, à l'intérieur, c'est bien souvent le chaos, elle se sert de ses sentiments comme d'une arme. Parfois, cette sensibilité exacerbée m'a déstabilisée, voire déplu lorsqu'elle dépassait les limites du raisonnable. Mais d'autres fois, je l'admirais pour sa capacité à rebondir en dépit de la souffrance. En débutant ce deuxième volet, je me demandais comment Talyä allait bien pouvoir s'endurcir au contact de Mort. Eh bien, j'ai eu ma réponse !

Seul bémol : ses multiples plans ont fini par me perdre. Par moments, je ne savais plus à qui était réellement destinée sa haine, Vie ou Mort. En fait, je pense qu'elle-même ne le savait plus. Sans le vouloir, elle s'est progressivement attachée à Asroth, mais je ne saurais dire quand elle a réellement basculé. C'est encore une fois la preuve du talent de l'auteure.

Celle-ci a par ailleurs inséré des ellipses temporelles tout au long du récit, et heureusement. En effet, les Maîtres bénéficient d'une plus grande longévité que la moyenne, il n'était donc pas nécessaire de tout relater, au risque de voir des longueurs s'installer. La transformation de Talyä s'achève alors quand elle prend la décision de ne plus s'attacher aux hommes, trop consciente de la brièveté de leur existence. C'est cette ultime résolution qui lui permet de se montrer, non pas cruelle, mais sans pitié lorsqu'il est nécessaire de tuer pour permettre à son peuple de mieux prospérer.

--- Quelques personnages entourent Talyä ---

Ils ne sont pas très nombreux, ce qui me laissait dubitative au début. Je me demandais comment l'auteure allait bien pouvoir construire un récit entier avec si peu de personnages, d'autant que Talyä a l'intention de conquérir le monde (ou presque). En définitive, Serenya Howell s'en est admirablement bien tirée. Et puis, l'avantage, c'est qu'on n'a pas de mal à s'y retrouver, ce qui n'était pas le cas dans le Cycle primordial (situé à la fin du premier volume).

Dans l'ensemble, j'ai apprécié le Général et ses enfants grâce auxquels Talyä découvre les Pointes, s'initie à son fonctionnement, s'intègre à son peuple.

Ah, et n'oublions pas Asroth que j'ai pris plaisir à retrouver. Cependant, comme Callysse, je l'ai un peu trouvé en retrait dans ce tome. Il faut dire qu'il évolue dans un environnement qui lui est familier et qu'en dehors de celles qui affectent son Maître, il se soucie peu des affaires humaines. Ce n'est donc pas le héros de ce cycle, même s'il y joue un rôle important !

--- le pire (ou le meilleur) est parfois de savoir la fin de l'histoire avant qu'elle ne se produise ---

Sur la fin, la conquête de Talyä se révèle un peu répétitive, bémol qu'a également relevé ma binôme de lecture dans sa chronique. À force, je ne savais plus quel territoire était ou non annexé aux Pointes, et ça n'avait pas vraiment d'importance. Par chance, alors que je commençais à me lasser de ces guerres incessantes qui ne menaient à rien, le final s'est amorcé. Et il m'a brisé le coeur !

Pourtant, je savais que ce cycle s'achèverait avec la mort de Talyä. Mais découvrir de quelle manière elle allait s'éteindre m'a touchée. Ainsi, plutôt que de casser le suspense, le fait de connaître le dénouement n'a fait que renforcer mes émotions. Un atout de plus pour ce roman !

Le tome 1 nous racontait notamment les aventures de Dënorh, maître d'Asroth le Maudit. Ici, nous remontons dans le passé, pour connaître l'histoire de Talyä la furie, qui a laissé ses traces dans l'histoire et pour cause !

Durant toutes ces pages, nous allons suivre l'évolution de celle qui est au départ une gamine apeurée (comme elle se désigne) à l'un des maîtres les plus légendaires d'Asroth. Cette saga a quelque chose d'unique, elle réunit certes les ingrédients classique d'un fantasy tout en ayant quelque chose de singulier, si singulier que cet univers me marquera malgré lui bien après ma lecture.

J'ai pris plaisir à retrouver Asroth, fidèle à lui-même, râleur, sanglant, mais si attachant. Encore une fois, ce deuxième tome nous brosse un portrait nuancé tantôt de Leÿsha, tantôt d'Asroth. Si l'on s'attache énormément à Asroth, difficile de nier ce qu'il est. Et si Leÿsha paraît gentille de prime abord, elle dissimule une facette bien plus sournoise... La lecture du deuxième cycle dans le tome 1 nous donnait déjà des indices sur sa vraie nature, la genèse (toujours dans le tome 1) dévoile des liens très complexes entre Vie et Mort, et confirme qui est Leÿsha.

Quant à Talyä, que dire... Si ma préférence va à Denörh, ce personnage, son évolution est tout simplement incroyable. Sa détermination sans faille, son intelligence, ses blessures aussi sont magnifiquement retranscrites, dans une justesse incroyable, sans fausse note. De la gamine apeurée l'on voit un Seigneur en devenir, un Seigneur stratège mais aussi profondément blessé (et on comprend pourquoi !), puis au fur et à mesure, une légende. Là encore, impossible de nier qui est Talyä et ce qu'elle commet pour parvenir à ses fins. C'est un monstre, mais avec malgré tout une humanité et l'on parvient à s'attacher à elle, à la comprendre.

Son lien avec Asroth, les pointes d'humour, son évolution m'a beaucoup plu, même si Talyä restera déterminée et elle-même jusqu'au bout. Spoiler(cliquez pour révéler)Son plan fait sens vis à vis d'Asroth et Leÿsha, il est même judicieux, même si mon coeur de lectrice a souffert...

J'ai beaucoup aimé les personnages de Ranäck et Melyä, on s'attache à eux, on les suit également dans leur évolution. J'ai adoré également découvrir les Pointes... J'étais immergée dans le décor, je m'attachais aux personnages au point de me sentir triste pour eux à certains moments (mais je n'en dirais pas plus !).

Les expériences vont forger Talyä, l'auteure nous décrit plus d'un siècle de règne. Il y a des ellipses, amenées avec tellement de naturel que cela ne pose aucun problème.

J'aimerais terminer aussi sur la plume, magnifique de l'auteure. Immersive et fluide, c'est un vrai régal de lire cette saga !

Pour conclure, j'ai beaucoup aimé ce tome 2, qui met en lumière beaucoup d'éléments du tome 1 et cet univers. J'ai vraiment hâte de lire la conclusion de cette saga, qui va promettre beaucoup de sang et de larmes...

Retrouvez cette chronique en entier ici : https://www.instagram.com/p/CGfACpyHllT/

❤ ALERTE COUP DE CŒUR ❤

Coucou amis dragons ! Aujourd’hui, je vais vous parler d’une histoire nous concernant, une histoire où les dragons se sont érigés en tant que dieux de leur monde mais où la tension et les combats font rage, entre Vie, la reine de tous, accompagnée de sa fratrie, et Mort, son frère. Lequel sera prêt à repousser les limites de l’acceptable pour atteindre ses objectifs, pour réaliser son rêve ? Dans ce tome-ci, on suit de prêt Asroth, à nouveau, mais aussi Talyä qui, d’orpheline apeurée, va tout faire pour devenir Seigneur des Sept-Royaumes ; et tenez-vous prêt car elle risque de vous glacer le sang !

Si le premier tome comprenait quelques infos sur la vie de Talyä, ce tome-ci lui est totalement dédié, et ce fut une agréable surprise pour moi, sachant que je ne savais pas du tout à quoi m’attendre avec ce tome 2. C’est vraiment très intéressant de voir son cheminement, son parcours tout au long du récit, de connaître ses états d’âme, alors même qu’on sait déjà ce qu’elle va devenir. Ça permet de donner encore plus de relief et de structure à l’univers déjà très développé par l’auteur dans le tome 1 mais ça donne aussi quelques idées sur comment tout ça pourrait finir. J’ai adoré découvrir Les Pointes et ses habitants, comprendre plus de choses sur ce peuple au service de Mort et sur l’organisation de l’armée d’Obsidienne. Ce qui avait été abordé dans le Cycle 3 du premier tome, continue ici d’être développé. Pourquoi suivent-ils Asroth ? Pourquoi la crainte qu’il inspire semble toutefois être mêlées à un profond respect ? Et c’est sur ce sujet qu’encore une fois, ce roman excelle : il n’y a ni méchants, ni gentils, simplement des humains, ou des dragons, se battant pour ce qu’ils croient bon. Asroth, bien qu’étant l’incarnation de la Mort, n’est pas celle du Mal, tout comme Leyshä, la Vie, n’est pas celle du Bien. Ce sont tous deux, et comme tous les autres personnages, des créatures complexes avec des sentiments et une conscience.

Cela amène parfois à des inversions des rôles qu’on pensait être les leurs et c’est vraiment très agréable encore une fois de sortir de la dichotomie habituelle pour passer à un monde teinté de gris. L’auteure a aussi su apporter un point d’honneur à penser aux moindres détails du monde qu’elle a construit. Chaque point de l’intrigue est expliqué, chaque réaction, chaque événement a un sens, une raison valide, et qui sert à l’intrigue. C’est un chef d’œuvre d’ingéniosité et de cohérence, mêlé à une plume magnifique, précise, touchante et poétique. C’est fou à quel point on a l’impression que toute l’histoire et les personnages sont réels ! On dirait vraiment les chroniques d'une personne qui a réellement existé ! Les ellipses sont aussi très bien menées : il y en a beaucoup, pourtant à aucun moment je ne me suis sentie perdue dans le temps ou l’histoire. Ce roman, tout comme le tome précédent, m’a ému et bouleversé. J’ai pleuré à trois reprises. La première fois à peine après plus des cinquante premières pages et la deuxième fois pendant un chapitre entier (et puis vraiment à gros sanglots XD). Je crois que ce simple fait permet de montrer à quel point j’ai aimé ce livre et à quel point j’aime cette saga. Si le premier tome s’était annoncé comme un coup de cœur, le deuxième tome ne fait ainsi que confirmer, si ce n’est même renforcer la place que cette saga s’est faite dans mon cœur. Elle rassemble à elle-seule toutes les choses que j’aime.

Mais je viens de me rendre compte que je me suis emballée et que je n’ai toujours pas vraiment parlé des personnages en détail, ou même un peu plus de l’intrigue… Oups ^^’ Donc parlons de Talyä qui est, encore plus qu’Asroth, le personnage principal de ce tome. On s’attache très vite à Talyä, même si on sait pertinemment ce qu’elle va devenir. C’est une jeune femme perdue, seule, et en proie avec un passé compliqué, mais avec une grande détermination. Le début est très triste, car on la voit espérer, rêver d’une nouvelle vie qui, on le sait, ne sera pas celle qu’elle pense. Cependant, on ne comprend pourquoi qu’en même temps qu’elle.

J’ai vraiment eu l’impression de passer par les mêmes états d’esprit que Talyä (à la différence qu’elle ne se doutait de rien) : j’ai vu la révélation se dessiner petit à petit, tandis que la tension montait, puis, seulement quelques lignes après, s’imposer violemment, au dernier moment. (c'est d’ailleurs ce que me font toutes les révélations dans cette saga) Et là, ça permet vraiment de s’attacher encore plus à Talyä, car on comprend le choc qu’elle subit, sa rancœur, ses choix, ses questionnements. J’aime aussi beaucoup le parallèle qu’on peut faire par rapport au premier tome aussi, dans le comportement de Leyshä mais aussi en comparant les personnalités de Dënorh et Talyä et leur lien au dragon. Ils m’ont paru plus semblable que je n’aurai pu l’imaginer (bien qu’en y réfléchissant c’est logique), animés par la même rancœur par moment et ayant parfois des réactions similaires. Une grande force de caractère aussi, quoi que dirigés vers des fronts différents. Au fil des pages, on découvre une Talyä très rusée, très intelligente, au point d’en être terrifiante parfois et de vous glacer le sang de par ses décisions. C’est une véritable stratège militaire. Elle embrasse réellement son destin, avec une détermination sans faille, et pourtant ça n’a diminué en rien l’affection que j’ai éprouvé pour elle. Oui, ce livre va vous apprendre à aimer un monstre. Ou plutôt à le comprendre, non ? Quelle est la limite a dépasser pour pouvoir dire que vous êtes tombés dans la folie ? À vrai dire, je me suis tellement habitué à sa violence qu’à un moment, comme elle, j’ai ressenti le besoin d’en avoir plus (cette phrase est terrifiante dite comme ça XD ce que je veux dire c’est que parfois je la trouvais limite trop « gentille » alors que c’était déjà bien bien loin d’être le cas