Extraits

- Si nous devions vivre... en bas, dans la vallée... je prendrais soin de vous et je vous aimerais tout autant... sinon plus que maintenant.

- La première fois que je vous ai amenée ici, vous m'avez dit avoir l'impression d'être Dieu contemplant Sa propre Création.

Sa voix se fit plus profonde :

- Eh bien, c'est ce que je ressens. J'ai affronté des difficultés étranges et inattendues pour vous trouver, et maintenant, vous êtes enfin à moi!

- Je... n'arrive pas à y croire...

Les larmes coulaient le long de de ses joues.

- Si vous vous mettez à pleurer, mon amour, ils vont me renvoyer avec des reproches.

Elle étouffa un petit rire, et il essuya ses yeux avec son mouchoir de linon. Puis, il l'embrassa sur les deux joues, avec une infinie douceur, comme s'il avait touché des pétales de rose, et lui effleura les lèvres.

- Je veux que vous me fassiez confiance. Quand vous serez sûre de moi, je balaierai toutes vos inquiétudes.

- Quand vous êtes entrée dans cette pièce, j'ai cru que rêvais. Je vous ai prise pour une des déesses qui, d'après une légende des gens de la vallée, hantent mon palais.

- J'aimerais.. que ce soit vrai ! dit Félicita en riant

- Pourquoi ?

- Parce que les déesses ignorent les petits problèmes et les tracas de la vie quotidienne. Elles ne se soucient jamais de ce qu'elles vont manger ni de l'endroit où elles vont dormir.

" Son sang est l'égal du mien... " C'est mots résonnaient encore aux oreilles de la duchesse.

A peine se tourna - t-elle vers le marquis qu'elle fut dans ses bras.

Il l'embrassa avec une ardeur sauvage et passionnée. Elle sentait la brûlure du soleil sur ses lèvres et dans son sein .

- Je vous aime... Je... t'aime !

Elle répéta ces mots dans son esprit, dans son cœur et dans son âme.

Puis la lumière du soleil se transforma en un brasier, et il n'y eut plus que les bras du marquis, ses lèves... et lui.