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Chaque Américain partage l’incompréhension de George W. Bush, qui, le 20 septembre, pose une question, la question fondamentale : « Pourquoi nous haïssent-ils ? » Pendant ce temps, le gouvernement prépare la riposte. La guerre en Afghanistan contre les Talibans commence le 7 octobre. Elle est menée conjointement avec les forces de l’Alliance du Nord, hostiles aux Talibans. En principe, elle prend fin deux mois plus tard avec la victoire des Américains et de leurs alliés. Le président n’est plus seulement le leader moral. Il remplit, conformément à la Constitution, le rôle de commandant en chef. Derrière lui, la nation tout entière suit, avec la conviction qu’il fait ce qu’il doit faire. Les avatars de l’élection présidentielle sont oubliés. Est-ce à dire que Bush a acquis la certitude d’être réélu en novembre 2004 ?

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En 2001, c’est d’abord New York, la capitale économique du pays, voire de la planète, qui est frappée. Le World Trade Center revêt une importance emblématique. Chaque mot compte. Détruire le centre mondial du commerce, le symbole de la mondialisation et peut-être de la domination américaine sur le monde, les bureaux dans lesquels travaillent les citoyens de quatre-vingts nations, des tours qui atteignent 420 mètres au beau milieu des gratte-ciel de Manhattan, voilà qui témoigne du choix réfléchi, minutieux, politique, de la cible. Ajoutons un élément tout aussi capital. Le premier Boeing n’est pas filmé, sauf par des amateurs ou des caméras automatiques. Le deuxième avion suit, moins de vingt minutes plus tard, le temps pour les stations de télévision d’installer leurs caméras.

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Les chiffres de l’immigration varient d’année en année, suivant les décisions du Congrès qui tient compte des conditions politiques pour l’admission des réfugiés, des besoins de l’économie pour exprimer son choix entre les candidats à l’immigration, des nécessités du regroupement familial. Ils ne sont jamais inférieurs à 720 000 et se rapprochent plutôt du million. C’est autant qu’au début du XXe siècle, quand Ellis Island recevait les immigrants de l’Europe tout entière, et plus particulièrement des pays méditerranéens et de l’Europe centrale.

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La Silicon Valley a fait des émules. Dans le Colorado, 1 300 sociétés fabriquent des logiciels et emploient plus de 40 000 salariés. Rockwell International et Hewlett-Packard produisent des semi-conducteurs. Les câblo-opérateurs sont également présents, aux côtés des brasseurs de bière et des mineurs d’or. L’État voudrait bien être connu sous le nom de Silicon Mountains. Pourquoi pas ? En Caroline du Nord, auprès de l’Université Duke, dans la région de Raleigh, des implantations de haute technologie ont fait naître Silicon Raleigh. En plein centre de Manhattan, on découvre Silicon Alley. Sans oublier la Route 128 qui entoure Boston et constitue le pôle majeur de l’innovation sur la côte atlantique.

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Le plus grave se produit en Iran. En février 1979, le Shah est chassé par des « révolutionnaires » qu’anime l’intégrisme des musulmans chiites. À leur tête, l’ayatollah Khomeyni. Pour les États-Unis, le coup est dur, car le Shah était leur principal allié dans la région du golfe Persique et ses armées étaient équipées, voire suréquipées, par les industriels américains. Or, Washington n’a pas prévu l’événement. Le président Carter est pris à contre-pied. À la fin d’octobre, le Shah entre sur le territoire américain pour y recevoir des soins médicaux.

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Le troisième but concerne l’Afrique noire. Les États-Unis s’intéressent de plus en plus à présent au continent africain. C’est sans doute le résultat de la guerre civile en Angola, qui date de 1975, donc de la présidence de Ford, et qui a clairement indiqué les intentions de l’Union soviétique. Carter dispose d’un atout dont il fait largement usage : l’ambassadeur des États-Unis auprès de l’ONU, Andrew Young, est un ancien compagnon de Martin Luther King, le symbole du soutien que la communauté noire accorde à Carter depuis 1971. Young s’efforce de parler au nom des nations du tiers monde, comme si leur meilleur espoir résidait à Washington. Il arrive que ses propos soient excessifs, irritent les conservateurs et embarrassent le département d’État. Peu importe. Les États-Unis ont grâce à lui une autre image, celle d’un pays qui sait écouter les pauvres et ne refuse pas de les aider. Mais au total, les résultats sont inégaux. Les sanctions économiques qui pèsent sur le régime ségrégationniste de Rhodésie du Sud contraignent le Premier ministre, Ian Smith, à négocier avec la Grande-Bretagne, puis en 1980 à céder le pouvoir à Robert Mugabe. La Rhodésie devient alors le Zimbabwe. Mais les troupes cubaines ne se retirent ni d’Angola ni d’Éthiopie. L’apartheid ne disparaît pas, loin de là, d’Afrique du Sud, et un important partenaire commercial comme le Nigeria proteste à Washington contre l’insuffisance des pressions américaines. En somme, trop peu pour provoquer un bouleversement, trop peu pour stopper l’expansion soviétique. Encore un objectif qui finit par susciter la déception.

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Le 12 avril 1945, coup de théâtre. Truman est appelé d’urgence à la Maison-Blanche. Il s’y précipite pour entendre, de la bouche d’Eleanor Roosevelt, que le président vient de mourir. Stupéfaction. La première réaction de Truman témoigne de son humanité. Il demande à Mme Roosevelt : « Que puis-je faire pour vous ? » Jaillit la réponse mi-hautaine mi-digne : « Est-ce que nous pouvons faire quelque chose pour vous ? Car c’est vous qui êtes maintenant en difficulté. » Le lendemain, Truman n’est toujours pas remis de son émotion : « Si jamais vous priez, dit-il aux journalistes, priez pour moi maintenant. Je ne sais pas s’il vous est arrivé de recevoir sur vous une charge de foin. Mais quand on m’a appris hier ce qui était arrivé, j’ai eu l’impression que la lune, les étoiles et les planètes étaient tombées sur moi. »

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Les États-Unis entrent en guerre en avril 1917. Truman, qui fait partie de la garde nationale du Missouri, a le grade de lieutenant, puis de capitaine. En mars 1918, il embarque pour la France. Il se bat à la tête de la batterie D du 129e régiment d’artillerie de campagne. De retour en Amérique en avril 1919, il épouse Bess le jour où le traité de Versailles est signé. Il décide d’ouvrir avec un ami une chemiserie à Kansas City. La récession de 1921-1922 entraîne la faillite et, pendant vingt ans, au prix de grands efforts, Truman continuera à rembourser ses dettes.

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Truman, c’est d’abord le président du hasard. Rien ni personne ne l’a préparé à cette tâche. Il est né le 8 mai 1884 à Lamar, un petit village du Missouri. Ses parents sont des fermiers qui déménagent souvent et s’installent, finalement, à Independence, aujourd’hui une banlieue de Kansas City. C’est une des portes du Far West. Les mormons sont passés par là avant de s’installer en Utah. La piste vers Santa Fe et celle qui mène à l’Oregon ou à la Californie commencent là. Mais, à la fin du XIXe siècle, Independence est une ville de 60 000 habitants où le jeune Harry (son prénom véritable est Harrison) fait ses études primaires et secondaires. Les amitiés les plus solides datent de cette époque. À l’âge de six ans, il a rencontré Bess Wallace, sa future femme. Autant qu’on peut l’être dans le Middle West, Truman est un homme du terroir, un Missourien typique qui s’est enraciné dans la « communauté locale ».

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1945 : l’année de la victoire en Europe, puis en Asie. 1947 : la guerre froide est engagée, le monde divisé en deux camps. Entre ces deux dates, les Américains ont pris conscience qu’ils ne resteront plus jamais à l’écart des affaires internationales et que les problèmes de la planète s’ajoutent désormais à ceux du pays. Les États-Unis sont bien devenus une superpuissance. Et pourtant, personne n’a oublié la Grande Dépression, le temps des vaches maigres. Maintenant qu’une sorte de plein emploi s’est établi, que l’Amérique semble s’envoler vers une interminable prospérité, les Américains se demandent s’ils ne rêvent pas, si une nouvelle catastrophe ne les réveillera pas en sursaut, s’ils sont vraiment sortis de la misère. L’optimisme se teinte d’une inquiétude certaine. D’autant plus que le pilote du navire vient de changer. Truman fera-t-il aussi bien que Roosevelt ?

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