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Jai vu Jared plonger. Avec un impact sourd, son poing a percuté le visage de Kyle.
Les yeux du géant se sont révulsés et sa tête est retombée inerte sur l’oreiller.
Pendant quelques instants, un silence a régné dans la pièce.
- Hum…, a finalement lâché Doc. D’un point de vue médical, je ne suis pas sûr que c’était la meilleure des choses à faire, vu son état…
- Mais à moi, ça m’a fait du bien.
Doc a esquissé un pâle sourire.
- Allez. Ce n’est pas quelques minutes de plus dans les pommes qui vont le tuer.
Afficher en entier« Le temps n'a pas de prise sur les miracles. Je ne te perdrais jamais. Nous somme ensemble pour toujours. »
Afficher en entier« Ce n'est pas vrai . Ce n'est pas le visage, mais les expressions que tu y mets; ce n'est pas la voix, c'est ce que tu dis. Ce n'est pas la plastique de ce corps, c'est ce que tu fais avec. C'est toi qui es belle. »
Afficher en entier"Pourquoi l'amour humain me paraissait tellement plus précieux que celui de mes congénères ? Parce qu'il était exlusif, capricieux ?
Les âmes offraient leur amour sans restriction.
Avais-je besoin de relever un plus grand défi ? Cet amour humain était truffé de pièges ; il était sans règles, sans loi : il pouvait être offert sans rien exiger en retour, comme avec Jamie, ou alors obtenu, avec le temps, après de longs efforts, comme avec Ian, ou être immédiat, déchirant ou animal, comme avec Jared.
L'amour des Hommes était peut-être simplement plus fort... Était-ce là le secret ? Ces humains pouvaient haïr avec une telle ardeur... À l'autre bout du spectre, pouvaient-ils aimer avec une ardeur égale ?
Pourquoi avais-je tant besoin de cet amour ? Tout ce que je savais, à présent, c'est que l'amour que je recevais valait mille fois les risques et les souffrances qu'il m'avait coûtés. L'amour était encore plus exaltant que je ne l'imaginais.
Il était Tout."
Afficher en entier-C'est le désespoir qui veut ça, a murmuré Mélanie. Dans les âges sombres, la gentillesse n'a plus droit de cité. Dans ce meilleur des mondes que tu as créé, nous sommes des fugitifs, une espèce en danger. Tous nos choix sont une question de vie ou de mort.
Afficher en entier- Nous avons tout le temps, répète-t-il.
Une bouffée de panique m'envahit soudain, comme un signe prémonitoire; pendant plusieurs secondes, je n'arrive pas à sortir un mot. Jared m'observe, inquiet.
- Tu n'en sais rien. (Le désespoir qui a reflué avec notre rencontre me revient en pleine figure) Personne ne sait combien de temps on a devant soi, si cela se compte en mois, en jours, en heures.
Il a un rire attendri, pose ses lèvres là où se rejoignent mes sourcils froncés.
- Ne t'inquiète pas, Mel. Le temps n'a pas de prise sur les miracles. Je ne te perdrai jamais. Nous sommes ensemble pour toujours.
Melanie m'a ramenée au présent - sur ce ruban noir qui sinuait sur les steppes de l'Arizona, écrasé par le soleil au zénith. Ce néant autour de moi a soudain ouvert le même vide en moi.
Elle a chuchoté dans ma tête : On ne sait jamais combien de temps on a devant soi.
Mes yeux se sont embués de larmes - nos larmes mêlées.
Afficher en entier" -Ne t'inquiète pas, Nate. Tu n'a pas vu? Ils en ont un aussi. (Il m'a désignée du doit. Ian s'est raidi aussitôt.) À l'évidence, je ne suis pas le seul à avoir choisi d'être indigène.
Rott m'a fait un grand sourire, puis a franchi le no man's land qui séparait nos deux tribus, la main tendue vers moi.
Je me suis avancée à mon tour, contournant Ian, ignorant la mise en garde qu'il me soufflait; d'un coup, je me à l'aise, en confiance.
J'aimais la formulation de Rott:"choisi d'être indigène".
Rott s'est arrêté devant moi, il a baissé le bras pour ajuster la hauteur de sa main à la mienne - la différence de taille était saisissante. J'ai serré sa main... elle était dure et calleuse sur a peau délicate.
- Rôtit-les-Fleurs-Vivantes, s'est-il présenté.
J'ai écarquillé les yeux en entendant son nom? Le Monde de Feu. Quelle surprise!
- Vagabonde, ai-je articulé.
- C'est une grande joie de vous rencontrer, Vagabond. J'ai toujours cru être le seul de mon espèce.
-Oh non, vous n'êtes pas le seul, ai-je répondu en songeant à Soleil, restée dans les grottes. Peut-être même sommes-nous beaucoup plus nombreux que nous le pensons.
Il a haussé les sourcils, intrigué.
- Vous croyez? Alors peut-être y a-t-il un espoir, finalement, pour cette planète.
- C'est un monde étrange, ai-je murmuré, davantage pour moi-même que pour l'autre âme indigène.
Il a hoché la tête.
- Le plus étrange de tous."
Afficher en entier-C'etait un miracle-un don du ciel-quand je t'ai trouvee,Melanie.Maintenant,si j'avais le choix entre revenir au monde d'avant ou t'avoir toi,c'est toi que je choisirais.Je ne voudrai pas me passer de toi,meme pour sauver cinq milliard de personnes.
-Ce n'est pas bien.
-Mais c'est la verite.
-Jared...(Je cherche ses levres.Il recule.Il semble vouloir dire quelque chose encore.Mais quoi?Quoi?Tout est dit,non?)
-Mais...
-Mais?
Comment peut-il y avoir un"mais"?Comment un"mais"peut-il succeder a un tel brasier?
-Mais tu a dix-sept ans,et j'en est ving-six.
-Je ne vois pas le raport.
Il ne repond pas.Ses mains carressent mes bras,y laissant des zebrures de feu.
-Tu te fiches de moi?(Je m'ecarte pour chercher son regard).Tu t'inquietes des conventions,alors que la civilisation a disparu?
Il deglutit en grimaçant avant de parler.
-Les conventions,pour la plus part,ne sont pas la part hasard,Mel.Ce ne serait pas bien,j'aurais l'inpression de profiter de la situation,de ta jeunesse.
-L'age ne veut plus rien dire aujourd'hui.Ceux qui ont survecu a tout ça ont veilli de mille ans.
Un sourir retrousse ses levres.
-C'est juste,peut-etre.Mais ce n'est pas une resond pour nous precipiter.
-Pourquoi attendre?
Il a hesite lontemps.
Ou veut-il en venir?Il cherche a gagner du temps?Je releve un sourcil,suspicieuse.Je suis sidere par le tour que prend la conversation s'il me desir aussi,toutes ses tergiversations n'ont aucun sens.
-Ecoute...(Il s'interompt encore.malgre la hale de sa peau,je le sens rougir).Quand je me suis installe ici,je pensais y vivre seule.Ce que je veux dire,c'est(Il lache le reste d'une traite)C'est que je n'ai rien prevu pour la contraception.
Afficher en entierIl n'avait pas peur de mourir, il n'avait pas peur de vivre et il n'avait pas peur de croire.
Afficher en entier« -Ian ? Ian, ou suis-je ? [...]. Qui suis-je ?
-Tu es toi, a répondu Ian? Et tu es là ou ta place. »
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