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Extrait ajouté par Go_jun_pythagore 2022-08-23T07:51:36+02:00

Et si tu deviens riche, je ne serai pas pauvre.

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Extrait ajouté par Go_jun_pythagore 2022-08-23T07:50:56+02:00

Les larmes qu'elle versait, c'était mon sang.

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Extrait ajouté par Go_jun_pythagore 2022-08-23T07:49:42+02:00

Quand tu apprécieras, mon amour, mes gestes ou mes paroles,

Tourne longtemps ton anneau sur ton doigt.

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Extrait ajouté par Go_jun_pythagore 2022-08-23T07:47:53+02:00

Et toujours à ton nom mon nom restera attaché.

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Extrait ajouté par Go_jun_pythagore 2022-08-23T07:43:38+02:00

Pourquoi dois-je voir si souvent l'envoi et l'arrivée de messages?

Pourquoi ton lit est-il creusé de part et d'autre?

Pourquoi tes cheveux semblent-ils plus emmêlés qu'après le sommeil?

Et ton cou me montre-t-il la marque des dents?

Il ne te reste plus qu'à commettre la faute sous mes propres yeux.

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Extrait ajouté par Go_jun_pythagore 2022-08-23T07:29:14+02:00

Je voudrais que tu fusses ou moins belle ou moins cruelle !

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Extrait ajouté par quoi-de-neuf-docteur 2020-05-20T11:56:55+02:00

ÉLÉGIE VII.

Charge mes mains de fers ; oui, j'ai mérité des chaînes ; si tu es mon ami, profite du moment où toute ma fureur m'a quitté. C'est la fureur qui m'a fait lever sur ma maîtresse un bras téméraire ; elle pleure maintenant, celle que j'ai blessée dans mon délire. Mes mains auraient alors frappé les auteurs chéris de mes jours, et ma colère sacrilège n'eût pas respecté les dieux immortels.

Mais quoi ! Ajax, armé d'un bouclier impénétrable, n'égorgea-t-il pas des troupeaux au milieu des campagnes ? Le malheureux Oreste, qui ne put venger son père que dans le sang de sa mère, n'osa-t-il pas s'armer contre les déesses infernales ? J'ai donc pu, moi aussi, porter le désordre dans sa chevelure ? Ce désordre a-t-il rien ôté aux charmes de ma maîtresse ? Elle n'en fut que plus belle. Telle la fille de Schénée, l'arc à la main, poursuivait, dit-on, les bêtes féroces du Ménale (6) ; telle la fille du roi de Crète, versant des larmes quand les vents rapides emportèrent à la fois et les serments et les voiles du parjure Thésée ; telle encore, sans les bandelettes qui ceignaient sa tête, telle Cassandre gisait, chaste Minerve, sur le pavé de ton temple.

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Extrait ajouté par quoi-de-neuf-docteur 2020-05-20T11:56:33+02:00

ÉLÉGIE III.

Ma prière est juste : que la jeune beauté qui vient de m'asservir, ou continue de m'aimer ou fasse que je l'aine toujours. Hélas ! c'est trop exiger encore ; qu'elle souffre seulement que je l'aime, et Vénus aura exaucé tous mes voeux. Souris, ô ma maîtresse, à l'amant qui jure d'être à jamais ton esclave ! Reçois les serments de celui qui sait aimer avec une inviolable fidélité. Si, pour me recommander à toi, je n'ai point à invoquer les grands noms d'une illustre famille ; si le premier de mes aïeux n'était qu'un simple chevalier ; si, pour labourer mes champs, je n'ai pas besoin d'innombrables charrues ; si mon père et ma mère sont forcés de vivre avec une sage économie ; que j'aie du moins pour répondants et Phébus et les neuf Soeurs, et le dieu qui inventa la vigne, et l'Amour qui te livre mon être, et ma fidélité que nulle autre ne me fera trahir, et mes moeurs innocentes, et mon coeur simple et sans détours, et la pudeur qui colore souvent mon front. Mille beautés ne me plaisent point à la fois, je ne suis pas inconstant en amour ; toi seule, tu peux m'en croire, tu seras à jamais mes seules amours ; ces années que me filent les trois Soeurs, puissé-je les passer à tes côtés ; puissé-je mourir avant que tu te plaignes de moi !

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Extrait ajouté par quoi-de-neuf-docteur 2020-05-20T11:56:04+02:00

ÉLÉGIE II.

Qui pourra me dire pourquoi ma couche me paraît si dure, pourquoi ma couverture ne peut rester sur mon lit ? Pourquoi cette nuit, qui m'a paru si longue, l'ai-je passée sans goûter le sommeil ? Pourquoi mes membres fatigués se retournent-ils en tons sens, en proie à de vives douleurs ? Si quelque amour venait ainsi m'éprouver, nul doute, je m'en apercevrais. Veut-il me surprendre, et ce dieu rusé prépare-t-il contre moi des embûches secrètes ? Voici la vérité : dans mon sein ont pénétré ses flèches aiguës ; le cruel Amour tyrannise ce coeur dont il a pris possession. Lui céderai-je ? ou, par ma résistance, donnerai-je une force nouvelle à cette flamme soudaine ? Cédons-lui : pour qui sait le porter, un fardeau devient léger. J'ai vu, quand on mettait le tison en mouvement, la flamme, ainsi agitée, s'accroître, et je l'ai vue s'éteindre quand le mouvement cessait ; les jeunes boeufs, qui se révoltent contre le premier joug, sont plus souvent frappés que ceux qui, par l'habitude, se plaisent à le porter. On dompte avec le mors le plus dur le coursier dont la bouche est rebelle ; on fait moins sentir le frein celui qu'on voit prêt à voler aux combats. Ainsi l'Amour traite un coeur qui lui résiste encore avec plus de rigueur et de tyrannie que celui qui se reconnaît son esclave.

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Extrait ajouté par quoi-de-neuf-docteur 2020-05-20T11:55:35+02:00

LIVRE PREMIER.

ÉLÉGIE PREMIÈRE.

J'allais chanter, sur un rythme grave, les armes et les combats sanglants (1) ; ce sujet convenait à mes vers ; chacun d'eux était d'égale mesure. Cupidon se prit, dit-on, à rire, et en retrancha un pied. Qui t'a donné, cruel enfant, ce pouvoir sur les vers ? Poètes, nous formons le cortège des Muses, et non le tien. Que serait-ce si Vénus se couvrait de l'armure de la blonde Minerve, et si la blonde Minerve agitait les torches ardentes ? Qui pourrait sans surprise voir Cérès régner sur tes monts couronnés de bois, et le laboureur cultiver son champ sous les auspices de la Vierge au carquois ? Phébus à la belle chevelure doit-il m'apparaître armé de la lance acérée, pendant que Mars fera résonner la lyre d'Aonie ? Grand, trop grand sans doute est ton empire, cruel enfant ! Pourquoi, jeune ambitieux, prétendre à une autorité nouvelle ? Le monde entier, l'Hélicon et la vallée de Tempé ont-ils reconnu tes lois ? Apollon lui-même ne serait-il déjà plus maître de sa lyre ? Par un premier vers, je préludais noblement à un nouvel ouvrage, quand l'Amour vint aussitôt arrêter mon essor. Pour en faire le sujet de vers plus légers, je n'ai à chanter ni un jeune enfant ni une jeune fille à la longue et brillante chevelure.

Je me plaignais encore, lorsque soudain l’Amour, détachant son carquois, choisit les traits destinés à me percer (2) ; d'un bras vigoureux il banda sur son genou son arc flexible. "Reçois, poète, me dit-il, un sujet pour tes chants." Malheureux que je suis ! les flèches d'un enfant ont atteint le but qu'il leur avait assigné : Je brûle ; l'Amour règne dans mon coeur libre jusqu'à ce jour. Mon premier vers aura six pieds et retombera sur cinq. Adieu les guerres sanglantes et le rythme qui leur convient. Muse, ton front doré ne doit ceindre que le myrthe verdoyant, et tu n'auras qu'onze pieds à moduler en deux vers.

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