Commentaires

Ma tante m'avait prêté ce livre en été, pendant les grandes vacances. Mais c'était plutôt compliqué à lire, puisque cet ouvrage est très philosophique. Je le lisais dans la voiture, pendant nos longs trajets, mais cette lecture nécessitait d'être au calme, et concentrée. Le plus dur, ce ne sont pas les termes employés, mais la psychologie des personnages et le fond psychologique dont l'œuvre est empreinte. L'auteur a, dans cette œuvre tantôt malaisante et machiavélique, tantôt humaine et délicate, retranscrit sa pensée, ses idées, ses frustrations, et ses opinions sur la vie, le suicide, la beauté, la sensualité, la jeunesse, et les femmes. Spoiler(cliquez pour révéler) Il semblerait que la mort de Shunsuke fasse écho à la sienne, ce qui est très troublant. Je pense que ce livre mérite que je le relise lorsque je serai plus mature et réfléchie. Cet écrit mérite la réflexion et l'interrogation, d'ailleurs, j'aimerais beaucoup lire d'autres livres de Mishima, afin de mieux parvenir à comprendre ce personnage sentencieux et énigmatique. Toujours est-il que dans son livre, il a dépeint les contradictions humaines et les noirceurs de la vie comme je les aime. J'étais tellement mitigée, que je n'ai jamais réussi à détester le moindre personnage, ils m'ont tous inspiré une certaine compassion, tour à tour. Quoiqu'il en soit, me voilà troublée, et décontenancée. Je n'arrive pas à correctement décrire ce que j'en ai pensé, mais je suis heureuse d'avoir été amenée à lire les "Amours interdites".

On peut aborder ce roman d'un point de vue du mélodrame, de la comédie de moeurs,d'un jeu de massacre des hypocrisies de la société nippone, d'une critique de sa modernité face à la tradition...

En vérité, pour moi, il est tout cela à la fois, ce qui en fait un véritable tour de force et une des pierres angulaires (avec "chevaux échappés") de l'oeuvre de Mishima.

Je conseille donc de le lire mais si vous aimez une lecture facile, si vous aimez que l'auteur n'exige rien de vous, Mishima n'est pas pour vous.Mishima n'est pas l'auteur le plus accessible du panthéon des auteurs japonais. L'effort est à la hauteur de la récompense.

donc des réserves car j'aime la bonne littérature, mais qui apporte un plaisir à la lecture et pas trop d'efforts !

Mon premier roman de Mishima (auteur que j'ai découvert grâce à "Mishima" de Jennifer Lesieur). Bien qu'assez épais, le livre se lit facilement avec, toutefois, quelques longueurs (les monologues de Shunsuke). Les thèmes abordés sont principalement l'homosexualité et la beauté. Ce que représente le personnage de Yuichi. À travers celui-ci, on découvre le monde homosexuel caché et pudique du Japon des années 50, ainsi que les différents rapports sociaux et familiaux.

Yuichi est un jeune homme que l'on finit par plaindre et par mépriser. Instrument d'une vengeance d'un vieil écrivain haïssant les femmes, il deviendra lui-même froid et narcissique. Il découvrira le pouvoir de la beauté ainsi que sa cruauté. Car tous l'ont aimé pour son incroyable beauté, mais combien l'ont regardé au-delà de son physique et l'ont véritablement aimé ?

Les personnages sont décrits avec beaucoup de profondeurs et de duretés. On ressent le pessimisme de l'auteur face à ce monde caché dans l'obscurité, ainsi que l'hypocrisie des codes d'une société où l'homme se doit d'être virile.

Une lecture que j'ai trouvée agréable et intéressante à lire.

Je trouve beaucoup de ressemblances entre ce roman et celui de Yatsunari Kawabata, Tristesse et beauté, ainsi que celui de Thomas Mann La mort à Venise. Un vieil homme fasciné par la beauté, et à la recherche d’une nouvelle jeunesse à travers une relation homosexuel. Celui-ci touche aussi à la manipulation, qui donne d’ailleurs sens à l’intrigue amoureuse entre Yûichi et sa femme Yasuko, et entre les deux hommes.

J’ai eu dû mal à le finir, alors que j’avais bien apprécié les deux romans cités au-dessus, celui-ci n’a pas attiré mon attention. L’écriture de l’auteur m’a paru par moment très longue, je lui préfère des romans plus court et plus poignant. Je suis resté plutôt indifférent à l’histoire entre Yûishi et Shunsuké, pour moi ce fût du déjà lu. Le style de Mishima convient bine à ce type de roman, il sait construire une intrigue avec peu de choses, il sait mettre des rebondissements pour rester attractif et c’est ce qui me plaît chez lui.

Je suis mitigé sur cette lecture mais bien content qu’elle sorte enfin de ma pile à lire.

Une réflexion cynique, philosophique des relations humaines et de l'apparence que propose l'auteur à travers ses personnages narcissiques et cruels. Il m'a laissé sur ma faim, je suis un peu déçu par le final, je m'attendais à quelque chose de plus dramatique, de plus intense. La description du monde caché homosexuel à Tokyo dans les années 50 est captivant aussi bien du point de vue social qu'historique.

A part tout ce qui concerne les milieux homosexuels de Tokyo, qui sont présentés en toute sincérité et dont la description est passionnante, j'ai trouvé que ce roman ne tenait pas vraiment ces promesses. Je l'ai trouvé assez plat et superficiel, n'apportant rien de vraiment intéressant. Le nombre élevé de sous-intrigues a fini par me lasser, je pense.

Un roman qui m'a rappelé beaucoup de mes lectures précédentes, tout en s'en démarquant.

Le rapport à sa propre beauté qu'à le personnage principal, ainsi que sa relation avec le vieil écrivain m'a rappelé "Le Portrait de Dorian Gray". Ses relations et ses multiples conquêtes m'ont fait penser à plusieurs romans d'apprentissage libertin.

Il y a un peu de tout ça dans ce roman, mais il va au-delà de ça. Par moments essai philosophique, fresque poétique, discours social, ce récit est très différent de ce que j'ai pu lire jusque là.

L'auteur a une façon de traiter les relations humaines dans ce livre bien particulière, tout est très nuancé, et finalement, très juste. J'ai apprécié ma lecture !

Un très bon et beau roman.

Malgré je trouve un début laborieux.

Le narcissisme du personnage m'a cependant dérangée.

très bon roman, très bien écrit, comme dans tout ce que j'ai lu de Mishima jusqu'à présent, c'est empreint d'une certaine cruauté. Le personnage principal est particulièrement narcissique. L'auteur livre la vision des rapports humains, de la sexualité, sa vision de la beauté....

Une belle oeuvre sur la beauté, le désir, la sexualité, les rapports humains (amicales, amoureux et sociaux)et un talent d'écriture !