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- Je ne sais pas marcher avec des talons hauts.

- Ce ne sont pas des talons hauts.

- Et tu appelles ça comment?

- Des douze centimètres. Les talons hauts s'arrêtent à dix.

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- Qu'est-ce que tu fais samedi ?

- Mon rendez-vous habituel, répondis-je après un silence.

- Habituel ? reprit-il, visiblement intéressé.

- Avec les bouquins.

- Annule.

J'étais soudain bien plus détendue. Il émanait de lui un sentiment de chaleur, de force et surtout un parfum envoûtant, une odeur d'herbe foulée, de menthe. Le trajet à moto s'était effectué sans incident, sans angoisse et à présent, chez moi, toutes les lumières du rez-de-chasussée brillaient d'une lueur rassurante. Pour la première fois depuis le début de la journée, je me sentais en sécurité. Mais je n'oubliais pas non plus que Patch m'avait coincée à l'intérieur d'un tunnel mal éclauré et qu'il semblait me suivre partout. Nettement moins rassurant.

- Je ne sors pas avec des inconnus, répondis-je.

- Heureusement, moi si. Je passe te prendre à dix-sept heures.

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Il secoua la tête et murmura dans mes pensées : un baiser...

Ça n'était pas une question, mais un avertissement. Je ne protestai pas et, avec un sourire espiègle, il se pencha vers moi. Au début, un effleurement, rien de plus. D'une douceur troublante et envoûtante. Je me mordis les lèvres et son sourire s'élargit.

- Un autre?

Je passai mes mains dans ses cheveux et l'attirai à moi.

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-Tu as un côté préféré ? demanda-t-il en désignant le lit.

-Euh...

-Intimidée ? insista-t-il avec un sourire de loup.

-Non, répondis-je, feignant un aplomb virtuellement inexsistant.

-Tu es la pire des menteuses.

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- Bien. Et maintenant la grande question: comment savoir si elle marche, ou si elle préfère que tu passes ton chemin?

- Je l'observe, répondit Patch. Je devines ses pensées et ses réactions. Comme elle ne me donnera pas de réponse directe, je dois être attentif. Positionne-t-elle son corps face au mien? Soutient-elle mon regard avant de détourner les yeux? Se mord-elle les lèvres, tripote-t-elle ses cheveux - comme Nora, par exemple?

Les rire résonnèrent dans la classe et je laissais retomber mes mains sur mes cuisses.

-Elle marche, conclut Patch, en heurtant une nouvelle fois ma jambe.

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- Arrêtons de jouer, Nora. Tu m'as dans la peau, dit-il avec un regard subitement profond. Et je t'ai dans la peau.

Il se pencha vers moi et posa ses lèvres sur les miennes.

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- Il doit y avoir un motel à la prochaine s...sortie, dis-je, en grelottant. Je vais app-appeler un taxi. T-tu m'attends ici.

Il me sourit, mais n'avait pas l'air de plaisanter.

- Je ne te lâche plus d'une semelle, mon ange. Tu n'es pas en état de te débrouiller seule. On y va ensemble.

Les bras fermement croisés sur la poitrine, je lui jetai un regard de défi? Mais à plat dans mes converses, je lui arrivais à peine à l'épaule.

- Pas question d'entrer dans un motel avec toi.

Mieux valait paraître déterminée. Il n'aurait pas fallu grand-chose pour me convaincre.

-Toi, plus moi, plus un motel miteux, ça te semble une équation dangereuse ?

Exactement.

-On peut rester ici à en discuter, dit Patch en s'adossant au quatre-quatre, avant de lever les yeux vers le ciel. Mais l'orage s'apprête à remettre ça.

Bien décidée à trancher, mère Nature s'en mêla. Un déluge de pluie verglaçante s'abattit alors sur nous.

Lançant un regard mauvais à Patch, je poussai un soupir agacé.

Comme d'habitude, il avait raison.

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-C'est tout ? s'exclama-t-il, s'efforçant de réprimer un éclat de rire. Pas de coups ? De griffures ? De cheveux arrachés par poignées ?

Je lui jetai un regard médusé.

-Va-t-il falloir que je t'apprenne à te battre, mon ange ?

-Je sais me battre, répliquai-je, la tête haute.

Cette fois, il s'esclaffa franchement.

-D'ailleurs, j'ai déjà pris des cours de boxe.

Enfin, de kickboxing... En cours de sport... Une fois.

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- Et en plus, tu sens bon, reprit Patch.

- ça s'appelle "prendre une douche" répliquai-je sans tourner la tête.

Comme il ne répondait pas, je lui lançai un regard en coin.

- Tu sais: savon, shampoing, eau chaude.

- Toute nue. Oui, je connais le principe.

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-Les paris se montent à combien ?

Son sourire s'élargit et, cette fois, j'étais certaine qu'il se moquait de moi.

-On ne joue pas d'argent.

-Dommage, dis-je en posant mon sac sur le bord de la table. J'étais prête à parier tout ce que j'ai contre toi.

Je brandis la feuille que j'avais commencé à remplir dans la cuisine et repris :

-Quelques petites questions, et je m'en vais.

-"Crétin", lut Patch en s'appuyant sur sa queue de billard, "cancer du poumon", c'est prémonitoire, peut-être ?

Je m'éventais avec ma feuille.

-J'imagine que tu contribues à la puanteur ambiante ? Alors, combien de cigares ce soir ? Deux ? Trois ?

-Je ne fume pas.

Il avait l'air sincère, mais je ne le croyais pas.

-Mmmh hmm, marmonnai-je en posant ma feuille sur le tapis, entre deux boules. Je cognai accidentellement l'une d'elles en écrivant "cigares confirmés" sur la troisième ligne.

-Tu chamboules la partie, remarqua Patch sans cesser de sourire.

Croisant son regard, je ne pus m'empêcher de l'imiter - brièvement.

-En ta défaveur, j'espère. Ton plus grand rêve.

J'étais particulièrement fière de cette question. Elle démandait réflexion, et le déstabiliserait.

-T'embrasser.

-Ca n'est pas drôle, répliquai-je en soutenant son regard, heureuse de ne pas bafouiller.

-Non, mais ça t'a fait rougir.

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