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- Qu'est-ce que c'est ? demandai-je.

Ils étaient noués, mais même sans en voir le contenu, je distinguai la forme caractéristique d'un talon aiguille qui menaçait de transpercer le plastique.

- Une paire de stilettos, en 39. Ce sont les accessoires qui font le personnage.

- Je ne sais pas marcher avec des talons hauts.

- Ce ne sont pas des talons hauts.

- Et tu appelles ça comment ?

- Des douze centimètres. Les talons hauts s’arrêtent à dix.

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-Tu veux dire que tu as refusè d'être humain pour moi?

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-Tu ne me proposes quand même pas de sortir avec toi ?

-Tu prends de l'assurance, mon ange. Ca me plaît.

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- Ton plus grand rêve?

- T'embrasser.

- Ce n'est pas drôle.

- Non, mais ça t'a fait rougir. "

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-qu'est-ce que tu me cache d'autre? demandai-je.

-je te cache beaucoup de choses.

-comme quoi,par exemple? rétorquai-je, soudain désemparée

- comme ce que je peux ressentir en ce moment, en étant enfermé ici avec toi.

il posa une main contre le miroir derrière moi et je sentis son poid contre moi.

-tu n'as pas idée de ce que tu me fais Nora.

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-j'ai des quesions, annonçais-je et elles sont nombreuss.

-c'est a quel sujet?

-tous sa lèvre frémit et je devinai qu'il riait sous cape.

-et si mes réponses ne te conviennent pas,tu comptes détaler par la? demand-t-il avec un signe de tete vers la rampe de sortie.

c'était plus au moin l"idée.

A un détail près: il était beaucoup plus rapide que moi.

-Alors,ces question?

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Je grimpai jusqu'à ma chambre et ramenai mes cheveux en queue de cheval. Ce détail réglé, je tâchai de rassembler mes esprits. L'idée que Patch se promène chez moi armé d'un couteau ne me rassurait guère. Sans parler de ce que dirait ma mère si elle apprenait que je l'avais laissé entrer en l'absence de Dorothea.

—Tu crois qu'on peut faire ça une autre fois ? lui lançai-je en regagnant la cuisine, où il besognait toujours. Je ne me sens pas très bien. J'ai l'impression que le trajet à moto ne m'a pas arrangée, expliquai-je en me passant la main sur l'estomac.

Oubliant la tomate qu'il éminçait, il se redressa.

—J'ai presque terminé.

Il avait troqué le premier couteau pour une lame plus imposante et surtout, plus tranchante.

Comme s'il avait perçu mes pensées, Patch leva le couteau pour examiner le fil de la lame à la lumière crue du plafonnier. Je me sentis pâlir.

—Pose ce couteau, lui dis-je d'une voix calme.

Patch le regarda puis m'observa. Après quelques secondes d'hésitation, il le déposa sur le plan de travail.

—Je ne te veux aucun mal, Nora.

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Patch s'accroupit face à la roue et passa sa main sur le caoutchouc.

—Tournevis, annonça-t-il. On les a crevés.

Je crus d'abord qu'il s'était insinué une fois de plus dans ma tête pour m'empêcher de rejoindre le lycée. Je savais qu'il n'appréciait pas particulièrement Vee, mais ça ne collait pas. Je ne sentais pas sa présence dans mon esprit.

S'il altérait mes pensées, il employait sûrement une nouvelle technique, car tout ce qui m'entourait me semblait parfaitement réel.

—Qui ferait une chose pareille ?

—La liste est longue, répondit-il en se redressant.

—Ça signifie que tu collectionnes les ennemis.

—Disons que plusieurs personnes m'en veulent. Beaucoup de gens tiennent des paris qu'ils ne peuvent pas gagner. Et sont furieux de me voir repartir avec leur voiture, entre autres.

Se tournant vers le véhicule le plus proche, il ouvrit la portière côté conducteur et prit place à bord du coupé.

Glissant les bras sous le volant, je le vis chercher quelque chose à tâtons.

—On peut savoir ce que tu fabriques ? demandai-je en me plantant devant lui, parfaitement consciente de ce qu'il essayait de faire.

—Je cherche le double des clés, répondit-il.

Il tira deux fils bleus et, d'une main experte, les dénuda avant de les joindre. Le moteur rugit et Patch leva les yeux vers moi.

—Ceinture.

—Pas question de voler une voiture.

—Nous en avons besoin tout de suite, répliqua-t-il en haussant les épaules. On la ramènera.

—C'est du vol. C'est illégal.

Mais Patch ne semblait pas le moins du monde perturbé.

D'ailleurs, je le trouvai un peu trop détendu, derrière son volant. Il n'en était pas à son premier coup d'essai.

—Vol de voiture, règle n° 1 : on s'attarde le moins possible sur la scène du crime.

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Le cinéma de Coldwater dispose de deux salles, accessibles chacune par des portes battantes situées de part et d'autre d'un comptoir où l'on vend boissons et pop-corn.

L'ouvreur déchira mon ticket et je m'engouffrai dans la salle numéro 2, déjà plongée dans l'obscurité. Le film venait de commencer.

La salle était bondée, à l'exception de quelques sièges isolés. Je descendis le long du mur, cherchant Vee du regard dans les rangées. Au bas de la salle, je longeai l'écran pour tenter de distinguer les visages dans l'ombre. Vee ne semblait pas s'y trouver. Je sortis dans le hall et pénétrai dans la seconde salle, bien moins pleine. Une fois encore, je fis le tour, mais n'aperçus pas Vee. Repérant un siège près de la sortie, je m'assis pour réfléchir.

J'avais l'impression d'avoir passé ma soirée plongée au beau milieu d'un conte sordide, où se mêlaient anges déchus, créatures à demi humaines et victimes de sacrifices. J'effleurai ma tache de naissance, songeant à cet ancêtre Néphilim que je n'avais aucune envie de connaître.

Mon portable n'indiquait aucun nouvel appel en absence... Je m'apprêtai à le ranger dans ma poche lorsqu'un carton de pop-corn apparut à côté de moi.

—Un petit creux ? souffla une voix juste derrière mon épaule.

Le ton était calme, mais pas spécialement joyeux.

J'essayai de ne pas paniquer.

—Lève-toi et sors de cette salle, murmura Patch, je suis derrière toi.

Je ne bougeai pas.

—Sors de là, répéta-t-il. Il faut qu'on discute.

—Du sacrifice dont tu as besoin pour prendre une apparence humaine, peut-être ? ironisai-je, malgré la sensation de peur qui me plombait l'estomac.

—Ça serait mignon si tu pensais que c'était vrai.

—Oh, mais j'en suis persuadée.

Enfin plus ou moins. Un contre-argument s'imposait de lui-même : si Patch avait réellement voulu me tuer, pourquoi ne l'avait-il pas déjà fait ?

—Chuuut ! s'agaça un type assis à côté de moi.

—Nora, sors de cette salle ou je te porte, grinça Patch.

—Je te demande pardon ? dis-je en me retournant.

—Chuuut ! s'énerva le type d'à côté.

—Adressez-vous à lui, répondis-je en pointant Patch du doigt.

Le garçon jeta un œil par-dessus son épaule puis se tourna vers moi.

—Ecoute, si tu ne te tais pas, je vais chercher quelqu'un.

—Ne vous gênez pas. Allez chercher quelqu'un et dites-lui de l'embarquer, repris-je avec un geste en direction de Patch. Dites-lui qu'il cherche à me tuer.

—C'est moi qui vais te tuer si tu ne la boucles pas, intervint la copine de mon voisin, en se penchant.

—Mais qui cherche à te tuer ? insista le copain, en regardant de nouveau derrière nous, l'air ahuri.

—Il n'y a personne, siffla la jeune femme.

—Tu leur fais croire qu'ils ne peuvent pas te voir, soufflai-je à Patch, impressionnée par son pouvoir, même si je méprisais ses manigances.

Patch sourit, mais son sourire demeurait figé.

—Bon sang, s'énerva la fille en faisant les gros yeux à son copain. Mais fais quelque chose !

—Sois gentille et arrête de parler, grinça mon voisin. Regarde le film. Tiens, prends mon soda.

Je me levai et remontai le couloir, Patch sur les talons.

Il était si proche qu'il m'effleura presque et me suivit jusqu'au hall du cinéma. Une fois les portes de la salle franchies, il m'attrapa par le coude et m'attira vers les toilettes.

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J'aperçus Vee au fond du couloir. Elle se glissa le long du mur, les mains contre la cloison, jetant des regards furtifs aux alentours, comme l'héroïne d'un vieux film d'espion-nage.

—Je contrôle la situation, souffla-t-elle.

—Qu'est-ce qui est arrivé à la secrétaire ?

—Elle a dû s'absenter.

—Comment ça, « elle a dû » ? Tu ne l'as quand même pas estropiée ?

—Pas encore.

—Rassurant.

—Disons qu'ils ont reçu une alerte à la bombe. Je leur ai passé un coup de fil anonyme depuis la cabine téléphonique, à l'extérieur du lycée. La secrétaire a prévenu la police, puis a couru avertir le principal.

—Vee!

—L'heure tourne ! répliqua-t-elle en tapotant son poignet.

Mieux vaut filer avant l'arrivée de la police.

—Sans blague ?

Vee sur les talons, je m'approchai de la salle des archives.

—Pousse-toi, lança-t-elle en m'écartant d'un coup de hanche.

Vee recouvrit sa main avec sa manche et envoya le poing dans la vitre de la porte. Elle ne bougea pas.

—Juste pour m'entraîner, expliqua-t-elle.

Elle se recula, prête à défoncer la vitre, mais je la retins.

—Elle n'est peut-être pas fermée.

Je tournai la poignée et la porte s'ouvrit.

—Même pas drôle, grommela Vee.

—Question de point de vue.

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