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Extrait ajouté par anonyme 2014-10-16T12:56:08+02:00

« Toujours » était un mot que les parents employaient alors que « le plus souvent » était une expression plus appropriée.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-10-16T12:55:42+02:00

L’emploi d’une tronçonneuse indique que le meurtrier a dû avoir accès à un local probablement isolé, disponible pour lui seul. On ne va pas dans le garage d’un copain pour découper un corps avec une tronçonneuse, on en met partout et c’est trop difficile à nettoyer

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Extrait ajouté par anonyme 2014-10-16T12:55:19+02:00

Elle s’était laissé entraîner et séduire par un homme malade. Parce qu’il semblait passionnant, parce qu’il y avait une part d’elle qui ne serait jamais comme tout le monde, qui ignorait ce que le mot « conscience » voulait dire. La pulsion était venue de nulle part, le désir de faire ce qui est interdit et dangereux. Elle avait joué avec le feu et s’était brûlée.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-10-16T12:55:02+02:00

Lena, me pardonneras tu jamais?

Alex n'était pas de ceux qui pensaient pouvoir parler avec les morts. Mais depuis le décès de Lena, il lui arrivait de ressentir sa présence. Quand il était seul dans leur lit commun. Quand il prenait le petit déjeuner. Quand il voyait leurs enfants.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-10-16T12:54:31+02:00

Où était-il, lui, quand ses enfants étaient petits? Alex n'avait aucun souvenir de ce genre. Il n'avait pas eu besoin de lieux pour se ressourcer, il avait toujours gardé son boulot. Pendant ce temps-là, Lena s'occupait de tout à la maison. Si c'était à refaire... Il espérait que sa fille ne commettrait pas la même erreur que ses parents. Même un homme tel que Spencer Lagergren comprenait l'importance de prendre un congé parental. C'était quand les enfants étaient petits qu'on posait les bases d'une bonne relation avec eux. Il ne fallait pas laisser passer les moments importants. L'enfance d'un être en était un.

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Extrait ajouté par anonyme 2013-12-07T10:17:03+01:00

Quand le film commence, elle n'a aucune idée de ce qu'elle va voir. Elle ne se rend pas compte non plus des conséquences dévastatrices que ce film aura pour le restant de sa vie et pour les décisions qu'elle prendra plus tard.

Elle a posé le projecteur sur la table basse et le film est projeté sur l'écran qu'elle a, en toute hâte, sorti de la remise et installé au milieu de la pièce. Afin d'avoir un bon angle pour le projecteur, elle a posé un livre sous l'avant de l'appareil. C'est le livre d'Ira Levin, "La Couronne de cuivre", qu'elle a reçu d'une amie en cadeau de Noël et qu'elle n'a toujours pas osé lire.

Le bruit du projecteur évoque celui de la grêle frappant contre la vitre. La pièce est plongée dans le noir et elle est seule dans la maison. Elle ne saurait dire pourquoi le film a dès le départ éveillé sa curiosité. Peut-être parce qu'elle ne se rappelle pas l'avoir déjà vu ? Ou parce qu'elle pressent qu'il existe une raison pour qu'on le lui ait caché si longtemps ?

La première image représente une pièce qu'elle pense reconnaître. Elle est sombre et la mise au point est floue. Quelqu'un a installé des rideaux pour occulter toutes les fenêtres, néanmoins la lumière du jour filtre à travers. Les fenêtres sont nombreuses, elles semblent monter jusqu'au plafond. Les images défilent et gagnent en netteté. Une porte s'ouvre et une jeune femme apparaît. Elle hésite sur le pas de la porte, a l'air de vouloir dire quelque chose. Elle jette un coup d’œil vers la caméra, esquisse un sourire. Les images sautillent. Il est clair que la caméra n'est pas fixe : quelqu'un la tient au poing.

La femme pénètre dans la pièce et referme la porte derrière elle.

C'est alors que la porte est close qu'elle réalise où le film est tourné. Dans la serre de ses parents. Sans comprendre pourquoi, elle a peur soudain. Veut arrêter le projecteur, mais n'y parvient pas.

Puis, la porte s'ouvre à nouveau et un homme masqué entre. Il tient une hache. Quand la femme l'aperçoit, elle pousse un cri et commence à reculer. Elle se retrouve appuyée contre l'un des rideaux mais l'homme l'attrape pour qu'elle ne se sauve pas par la fenêtre. Il la tire au milieu de la pièce, la caméra tremble un peu.

Puis suivent des images de folie. L'homme abat sa hache sur la poitrine de la femme. Une fois, deux fois. Il s'acharne avec un couteau et - bon Dieu - bientôt la femme gît inanimée sur le sol. Il se passe une, deux, trois secondes et le film se termine. Le projecteur grince d'une manière insupportable quand la pellicule se rembobine.

Ranger la bobine dans sa boîte ? Elle n'en a pas la force. Son regard vide continue à fixer la toile. Qu'est-ce qu'elle a vu ? Les doigts engourdis, elle éteint finalement le projecteur. Puis le rallume et repasse le film encore et encore.

Elle n'est pas sûre que ce soit pour de vrai, le film n'a ni queue ni tête. Le contenu est répugnant et elle a reconnu le visage de l'homme derrière le masque, lors du deuxième visionnage. Quand a-t-il été tourné ? Qui est la femme ? Et où étaient ses parents quand ces personnes occupaient leur serre et aveuglaient les fenêtres pour y tourner un film aussi violent ?

Le soir arrive avant qu'elle se décide. Les questions sont plus nombreuses que les réponses mais cela n'influe en rien sur sa capacité d'agir. Au moment où il met la clé dans la serrure en criant : "Salut chérie !", elle sait que sa décision est prise.

Elle ne sera plus jamais la chérie de quiconque.

Et son enfant n'aura jamais de père.

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Extrait ajouté par anonyme 2013-12-07T10:02:30+01:00

AUDITION DE FREDRIKA BERGMAN le 02.05.2009 à 13H (enregistrement)

Étaient présents : Urban S., Roger M. (chefs de l'interrogatoire). Fredrika Bergman (témoin).

Urban : Pourrais-tu nous raconter les évènements qui ont eu lieu à Storholmen le 30 avril, en fin d'après-midi ?

Fredrika : Non.

(Le témoin a l'air agité).

Urban : Non ? Pourquoi cela ?

Fredrika : Parce que je n'y prenais pas part.

Roger mais tu pourrais raconter le contexte.

(Silence).

Urban : C'est puni par la loi de ne pas collaborer avec nous dans un cas pareil, Fredrika.

(Silence).

Roger : Nous savons en fait déjà tout. C'est du moins ce que nous croyons.

Fredrika : Alors pourquoi avez-vous besoin de moi ?

Urban : Tu comprends, le mot croire ne figure pas dans le vocabulaire d'un policier. Peder Rydh est aussi un collègue à nous. Et s'il a des circonstances atténuantes, nous en tiendrons compte, évidemment. Nous aimerions juste en savoir un peu plus. Alors ?

(Le témoin paraît fatigué).

Roger : Ces dernières semaines ont été très dures pour toi, nous le savons. Ton mari a été en garde à vue et ta fille...

Fredrika : Nous ne sommes pas mariés.

Roger : Pardon ?

Fredrika : Spencer et moi, nous ne sommes pas mariés.

Urban : On s'en fout, ce cas a été une putain d'épreuve et...

Fredrika : Mais vous êtes complètement fous. Des circonstances atténuantes... Qu'est-ce qu'il vous faut ? Jimmy, son propre frère, est mort. Mort. Vous comprenez ?

(Pause.)

Roger : Nous savons que le frère de Peder est mort. Nous savons que Peder se trouvait dans une situation dangereuse. Mais des renforts étaient en route et rien n'indique qu'il n'avait pas la situation sous contrôle. Alors pourquoi a-t-il tiré ?

(Le témoin pleure.)

Roger : Ne peux-tu pas nous raconter toute l'histoire, du début à la fin ?

Fredrika : Mais vous savez déjà tout.

Urban : Pas tout, Fredrika. Sinon, nous ne serions pas ici.

Fredrika : Par où voulez-vous que je commence ?

Urban : Par le début.

Fredrika : Par la découverte du corps de Rebecca Trolle ?

Urban : Oui, ça semble être un bon début.

(Silence.)

Fredrika : Alors, je commence par là.

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