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Il se faisait appeler Turambo, du nom de son village natal. Il avait pour lui sa candeur désarmante et un direct du gauche foudroyant. II connut la gloire, l'argent et la fièvre des rings, mais aucun trophée ne faisait frémir son âme mieux que le regard d'une femme. De Nora à Louise, d'Aïda à Irène, il cherchait un sens à sa vie. Mais dans un monde où la cupidité règne en maître absolu, l'amour se met parfois en grand danger.
Une splendide évocation de l'Algérie de l'entre-deux-guerres, où Yasmina Khadra met en scène, plus qu'une éducation sentimentale, le parcours obstiné d'un jeune prodige adulé par les foules.
Yasmina Khadra a une plume délectable, il me le prouve à nouveau dans son titre "Les anges meurent de nos blessures", et dont on ne comprend le sens qu'à la toute fin (ou presque). Il est de ces auteurs vers qui je reviens régulièrement, parce que son style me charme à chaque fois.
Yasmina Khadra aime à nous parler de son pays natal, à des époques différentes. Cette fois-ci, c'est dans l'Algérie française des années 1920 et 1930 qu'il a campé son personnage. Turambo qu'il s'appelle, et au moment où débute le livre, il a 27 ans, est en prison et attend qu'on vienne le chercher... Il a rendez-vous, pour un ultime combat, avec Dame Guillotine...
Dans le couloir de la mort, l'attente est longue et Turambo peine à faire remonter les souvenirs. Mais alors qu'on le pousse vers son dernier adversaire et qu'il lui fait désormais face, qu'il réalise qu'il vit ses derniers instants tellement le combat sera inégal, « les flashes fulminent dans [sa] tête »... Son village natal qui disparaît dans un éboulement de terrain, avec son père... La vie miséreuse à Graba... Son rêve qui s'écroule à Sidi Bel Abbes... Son arrivée à Oran... Son direct du gauche qui le fait sortir de la précarité... Le ring, les victoires, les trophées... Les femmes aussi : Nora, Louise, Aïda, Irène... Et puis le drame, la chute...
Turambo n'a que 11 ans quand débute son histoire, que l'on va suivre sur une quinzaine d'années. L'auteur nous laisse donc le temps de bien le connaître, ce "bougnoule" du ghetto, qui décoche son gauche plus vite que son ombre mais avec la tête plein de rêves et le cœur tendre. Est-ce que je m'y suis attachée à ce jeune homme qui prend et donne les coups pour manger et non par passion ? Est-ce que je m'y suis attachée à ce jeune homme qui tombe amoureux sur un simple regard ? Est-ce que je m'y suis attachée à ce jeune homme qui fonctionne à l'affectif dans un monde de requins – et dont on comprend, grâce au prologue, que ça ne lui portera pas chance... ? À votre avis ?
Encore une fois, je ressors charmée et chamboulée grâce à Yasmina Khadra, qui écrit merveilleusement bien, qui sait trouver les mots justes pour nous percuter et nous faire frémir. Tout est si bien dépeint : la psychologie de son personnage principal, ses ressentis et ses réactions, le contexte historique, les croyances, traditions, mentalités et préjugés de l'époque, tout ce qui a trait au monde de la boxe également (les matches, les entraînements, les enjeux, les séquelles, etc).
J'y étais, dans cette Algérie de l'entre-deux-guerres. J'étais là, avec Turambo, tout au long des événements qui ont scellé son destin. Impuissante que j'étais, je n'ai pu que le comprendre, compatir et ressentir ses propres émotions. L'auteur a su me faire partager les espoirs et les rêves de Turambo, son amertume et ses désillusions, ses sentiments amoureux et ses déceptions, son euphorie face à la victoire. J'ai vécu avec lui la misère, la faim et le racisme, j'ai traîné avec lui dans les rues d'Oran, je me suis pris de sacrés coups sur le ring et ai eu la satisfaction de pouvoir les rendre, j'ai eu le cœur brisé à plusieurs reprises, j'ai goûté à la gloire. Et j'ai vu le danger se profiler bien avant lui...
J'ai adoré ce roman où tout y est approfondi, où l'on ne fait plus qu'un avec le personnage, où l'on voit tout comme si on y était. Un roman qui raconte le destin tragique d'un homme intègre et perméable, que l'on prend en affection dès le début, alors même que l'on ne connaît encore rien de lui (si ce n'est qu'il est condamné à mort...) et que l'on peine à quitter à la toute dernière page... Un roman poignant et réaliste, tristement beau, intense, d'un auteur à la plume envoûtante, poétique, sensible et profondément humaine.
J'avais déjà lu l'Attentat du même auteur (que j'ai préféré) mais j'ai également bien aimé celui-là. Je lis rarement ce genre d'histoire et ça m'a fait du bien de changer de registre de lecture. Suivre l'histoire poignante de Tarambo m'a permis de m'immerger dans un monde qui n'est pas le mien, ce personnage finit par être attachant et toutes les personnes autour de lui sont très bien développé. On comprend vraiment l'impact que chaque personnage de son entourage à sur lui. Le début nous donne directement envie d'en savoir plus et de comprendre ce qui s'est passé. Tout le long, on se demande s'il va s'en sortir et faire les bons choix. Ca m'a aussi fait du bien de lire un livre qui parle de l'Algérie, de voir les coutumes de pays, quelle mentalité on les gens dans ce pays. Spoiler(cliquez pour révéler)La mort d'Irène m'a surprise, j'ai été soulagée d'apprendre que Gino ne soit pas mort. L'amitié entre Tarambo et Gino m'a beaucoup touchée. Je pense que c'est un livre qu'il faut lire quand on a du temps, pour qu'on puisse s'imprégner correctement de l'histoire et suivre la vie de Tarambo et étant vraiment imprégné de tout ce qui l'entoure.
Une bonne lecture, à nouveau pas déçue par la plume de Yasmina Khadra !
J'ai mis du temps à commencer cette lecture mais une fois les 10 premières pages tournées impossible de m'arrêter. Un livre incroyable... je ne sais pas que dire de plus.
Comme toujours l'écriture de Y Khadra est lumineuse. Sa description de la misère du milieu du héros est décrite avec tant de brio qu'elle nous colle à la peau. Très beau roman mais pas mon préféré de Khadra dont j'ai lu l'oeuvre intégrale car Turambo et son indifférence à lui même me fait beaucoup songer au héros de l'étranger de Camus. Cela ne m'a pas empêchée de goûter au plaisir de lire mon auteur préféré, peut-être suis je devenue trop exigeante!
Yasmina Khadra a une écriture très ciselée et riche de détails !
Ses histoires sont profondément humaines et on devrait les faire lire dans les écoles. Je regrette que celle-ci se situe encore en Algérie, après " Ce que le jour doit à la nuit ". Néanmoins, cela ne m'a pas empêchée de lire cette très longue histoire avec beaucoup d'intérêt.
Au fond, sans y avoir jamais mis les pieds, j'ai l'impression de connaitre l'Algérie, côté pile comme côté face.
Entre richesses et pauvreté..... Ce n'est pas et de loin le meilleur Khadra
C'est pas gai, mais c'est sans doute une réalité de l'époque et du lieu, l'Algérie des années 1920. L'auteur nous décrit fort bien la vie de l'entre-deux guerres, le racisme, la pauvreté etc. On est touché par le personnage de Turambo qui, tant bien que mal, essaie de prendre son destin en mains.
Le colonialisme, en Algérie, a marginalisé de la citoyenneté les autochtones. Un des rares moyens de s'en sortir était la réussite sportive. J'imagine qu'il s'agit, en filigrane d'une critique de notre société car les anges chutent plus vite qu'ils ne montent... même ceux de la télé-réalité.
Que dire? A vrai dire j'ai bien aimé ce roman mais il manquait quelque chose: se sentir prêt du narrateur. Excepté à la fin du roman on a l'impression que Turambo accepte les événements de sa vie sans émotions, sans vouloir y changer quoi que ce soit... Ce qui peut être très troublant. Il m'a d'ailleurs fait pensé à L'Etranger d'Albert Camus.
Sinon on le lit simplement et pour passer le temps. Il n'y a qu'à la fin que j'ai vraiment accroché.
Résumé
Il se faisait appeler Turambo, du nom de son village natal. Il avait pour lui sa candeur désarmante et un direct du gauche foudroyant. II connut la gloire, l'argent et la fièvre des rings, mais aucun trophée ne faisait frémir son âme mieux que le regard d'une femme. De Nora à Louise, d'Aïda à Irène, il cherchait un sens à sa vie. Mais dans un monde où la cupidité règne en maître absolu, l'amour se met parfois en grand danger.
Une splendide évocation de l'Algérie de l'entre-deux-guerres, où Yasmina Khadra met en scène, plus qu'une éducation sentimentale, le parcours obstiné d'un jeune prodige adulé par les foules.
[Source : Pocket, 2014]
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