Extraits

- Ça m'a rendu dingue de savoir que tu..., tu passais du temps avec eux. Je sais que tu ne fais rien de mal, je te connais. Je sais que tu ne voulais que les aider. Mais je ne supporte pas de te savoir avec un autre mec que moi, Mia.

Je tente de respirer normalement et de ne pas humer l'odeur de sa peau.

- Même si ces mecs en question sont tes meilleurs amis ?

- Surtout si ce sont mes meilleurs amis.

Oublie ce qui t'a blessé dans le passé, mais n'oublie jamais ce que cela t'a appris.

« Je t’aime comme l’on aime certaines choses obscures,

De façon secrète, entre l’ombre et l’âme.

Pablo Neruda »

Et puis, en dessous :

« Je t’aime de la plus bleue des façons,

plus bleue encore que l’océan.

Mia Gilmore »

— Écoute Mia…, moi non plus je ne sais pas faire ça. Je ne suis pas un putain de romantique à la con. Je n’étais pas prêt pour ça. Pour toi. Pour nous et tout ce que cela implique. Et pour tout ce que je ressens aussi. Tu ne comprends pas ? J’ignore encore comment on va gérer cette histoire à la longue, je n’ai pas le mode d’emploi. Et je ne suis pas très doué avec les sentiments, tu le sais. Ça n’a jamais été rien d’autre que de la merde pour moi, et toi, tu… tu… putain ! Toi, c’est différent. Toi… quand tu n’es pas là, quand tu n’es pas… avec moi… j’arrive pas à respirer normalement… eh merde !

« Tu sais, quand je te dis que je t’aime, il ne s’agit même pas d’amour. Je te parle d’impossibilité de respirer autrement. »

Romain Gary

- Je sais que tu n'es pas lui et ça me fait d'autant plus peur. Parce que...Je n'ai jamais ressenti tout ça et...J'ai plus envie de souffrir, Zac. Chaque fois que j'ai été un peu heureuse, tout m'a toujours été arraché brutalement. j'ai juste l'impression que...qu'en ne le disant pas...je pourrais éviter ça.

- ça quoi ?

- Le malheur. Si je ne te le dis pas haut et fort alors, tout reste simple, sans prétention. Si je le fais...

Je la coupe d'un baiser humide.

- Je t'aime. Je t'aime parce que tu es la chose la plus fragile et en même temps la plus forte que j'ai tenue à bout de bras. Le malheur, tu l'as déjà connu bébé. C'est fini. Tu as encore tout le reste de ta vie pour être heureuse. il y en a qui n'ont pas la chance de pouvoir recommencer à zéro. Toi, si. Toi et moi. Je t'aime, Mia.

«(...)

Avec désespoir, je pousse un profond soupir et tourne la tête pour regarder le cadeau que Malou a mentionné.

Je me redresse et l'attrape pour en arraché le papier brillant qui le recouvre.

C'est un portrait encadré. De nous deux. Fait au crayon. Exactement identique à la photo que j'ai prise. Il est superbe. Je sais qu'elle a passé du temps à le faire. Rien qu'à cette idée, mon cœur se serre.

Je le retourne et fronce les sourcils quand je remarque le texte qui est gravé dans le bois du cadre.

« Je t'aime comme l'on aime certaines choses obscures,

De façon secrète, entre l'ombre et l'âme.

Pablo Neruda »

Et puis en dessous:

« Je t'aime de la plus bleue des façons,

Plus bleue encore que l'océan.

Mia Gilmore. » »

Impossible de ne pas la regarder.

Impossible de ne pas humer son odeur.

J'espère qu'elle la laissera partout. Sur moi, sur les draps, dans ma chambre. Je pourrais vivre entouré de ses effluves.

Depuis quelques jours, je me dis que je suis vraiment frappé. Aucune fille ne m'a jamais fait cet effet de dingue.

"Oublie ce qui t'a blessé dans le passé, mais n'oublie jamais ce que cela t'a appris".

Nos âmes et nos corps sont faits pour s'entendre. Ils sont si identiques. Faits de la même essence. Du même amour. Du même bleu.