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Les après-midi d'hiver



Description ajoutée par Raynna 2020-03-20T18:13:04+01:00

Résumé

«C’était l’hiver après celui de la mort de ma mère, c’est-à-dire mon deuxième hiver à Montréal. J’ai rencontré Noah et j’ai eu ce secret. Tout s’est produit pour moi hors du temps réglementaire de la perte de sens. Longtemps après les premières phases critiques du deuil, que j’ai bien étudiées sur Internet. Les événements se sont déroulés dans cet ordre, de cela je suis sûre. Pour le secret, je ne suis pas certaine, il était peut-être là avant, un secret sans personne dedans.»

Dans ce roman vibrant d’émotion, Anna Zerbib fait l’autopsie d’une obsession amoureuse où le désir, les fantasmes et les petits arrangements avec le réel sont autant de ruses pour peupler l’absence, en attendant les beaux jours.

(Source: Gallimard)

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Classement en biblio - 5 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par soizig 2021-03-23T11:29:27+01:00

Cet amour né au croisement de deux saisons.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Maryel 2022-03-02T17:59:03+01:00
Lu aussi

Ce roman m'a laissé un sentiment d'inachevé. Le sujet était prometteur et pouvait laisser imaginer qu'il allait susciter des émotions fortes. L'écriture est, certes, délicate et poétique mais il m'a manqué l'essentiel sans bien savoir pourquoi. Les troubles ressentis, la tristesse, le chagrin, la confusion sont bien présents mais ils sont uniquement "dits" sans permettre à la lectrice que je suis de se les approprier. Je n'ai donc pas pu entrer dans cette histoire, je suis restée observatrice sans avoir pu m'identifier. Les personnages sont présents tout au long du roman, ils occupent l'espace, physiquement ou en souvenirs, mais ils manquent de profondeur, de ce petit plus qui les aurait rendu attachants et qui aurait permis de transmettre les émotions au lecteur.

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Diamant

Ce qui ressortira de cette lecture, c’est sans aucun doute, la puissance et la beauté de la plume de Anna Zerbib. Je pense que mon avis pourrait se suffire à cette seule phrase. Une rencontre bouleversante et inoubliable. J’adore ces envolées lyriques, ces mots qui coulent, qui s’entrechoquent et qui s’unissent au cœur de ce ballet sans fin.

Anna Zerbib raconte ici la douleur. Celle qui naît de la beauté d’une rencontre, celle qui s’installe dans chaque pli du cœur, celle qui s’épanouit dans tout le corps, celle qui meurt laissant ce sentiment d’un abandon unique.

Elle s’est installée à Montréal et a reprit ses études. Le premier hiver a laissé cette trace indélébile, la mort de sa maman. Une maman fantasque, bipolaire, dépressive qui était le cœur de toute sa vie. Un premier hiver rude, le plus marquant. L’hiver a pris son cœur, son corps, sa tête et le dégel n’est toujours pas terminé. Elle avance pas après pas, les souvenirs bons comme mauvais surgissent ici et là tels des madeleines de Proust. Venue étudier la littérature américaine à Montréal, elle passe son temps à écrire, à user sa plume. Alors en couple, l’irrésistible attirance pour cet homme du balcon supérieur, lui tombe dessus. Une sacrée tuile qui va bouleverser son monde, sa vie, son corps, son âme. Artiste maudit, lui, vit au rythme de ses contrats, de ses pérégrinations, de ses envies, de ses désirs. De vingt ans son aîné, il ne veut plus aimer, juste assouvir ses envies. Pas de relation, pas de promesses, juste des après-midi sans lendemain, sans rien, sans avenir. Sans mot inutile, sans fioriture.

Un deuxième hiver qui s’ouvre sur l’éternité des sentiments toxiques, uniques. Elle sombre, s’accroche à ses SMS promesses d’un nouvel après-midi merveilleux. Boulimique, elle attend. Elle dévore son corps décharné. Elle vomit l’insuffisance, le manque. Le corps se figeant peu à peu dans le froid, la glace dans une attente interminable d’un plus utopique. L’hiver se saisit de cette douleur lancinante, l’apprivoise, la façonne et quand le dégel s’annonce, elle surgit anéantissant le peu, le désir, la croyance à cet autre.

Anna Zerbib signe un premier roman d’une qualité rare. Si le scénario est quelque peu simple, j’ai fortement apprécié sa plume, son écriture. Elle puise la douleur, se l’approprie et la relate d’une manière touchante et émouvante. Une lecture dont j’ai savourée chaque phrase me laisser baigner dans ce froid insidieux et douloureux, attendant que l’engourdissement s’envole et catapulte les esprits. Un roman puissant où la reconquête des corps et de l’âme offre le sublime dans la noirceur.

Une roman que je vous invite à découvrir !

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Commentaire ajouté par soizig 2021-03-26T13:18:53+01:00
Lu aussi

Le deuxième hiver après la mort de sa mère, la narratrice dont nous ne connaîtrons jamais le prénom, quitte la France avec Samuel son amoureux et emménage au Québec. Choix de vie diamétralement différent. Elle met un océan entre elle et son passé allant même jusqu’à changer d’activité, de maîtresse d’école dans le sud de la France, elle décide d’écrire et de s’intéresser à la littérature nord américaine. A Montréal, elle y rencontre Noah, un artiste peintre sans attache, avec lequel elle débute une liaison torride ... Et là, nous entrons dans l’intimité d’une jeune expatriée française dans un monde anglo saxon où la langue, les codes lui sont peu connus. Dans un style mêlant présent et souvenirs mélancoliques du passé, l'héroïne nous livre à petites doses des bribes de son histoire personnelle. Elle évoque sa vie à Montréal – sans attrait - , son couple avec Samuel – quasi inexistant - , sa relation et le décès de sa mère – souvenirs douloureux - , ses échanges avec son amie Claire et surtout son secret, la passion qu'elle vit avec Noah, un artiste plus tout jeune. La narratrice cultive l’art du secret, effaçant même l’historique de ses navigations, rendant son écriture illisible.

« L’anglais m’est devenue la langue intime de l’amour, celle du sexe ». La jeune femme est partagée entre deux cultures, deux langues, deux pays, ballotée entre deux hommes « Je ne savais pas choisir ». Elle dresse un portrait de Noah rapide, en style télégraphique car cela n’a pas d’importance ce qui compte c’est leur passion, le contact de leurs corps. Noah l’avait prévenue dès le départ que cette passion ne devait pas durer car il se « tenait à la phrase qu’il m’avait murmurée à l’oreille, le jour de notre rencontre « you need love, I’m gonna make love to you. Il ne m’avait rien promis d’autre ». Mais qu’importe, son amour était tel qu’elle prenait tout ce qu’il était prêt à lui offrir quitte à attendre des jours, des semaines ! « L’amour que nous faisions était une lutte entre la vie et la mort ». « Ce qui m’effrayait c’était l’absence de traces. L’impossibilité d’en garder de Noah. L’impossibilité de lui en laisser ». Aucun espoir de durée : « Cet amour né au croisement de deux saisons », né et mort en trois mois …

C'est un roman où la plume est magnifique, poétique, introspective. C’est indéniable. Deuils, passions, amitiés, infidélités sont intimement liés. C'est le récit d'une passion torride, d'une mue. Les après-midi d’hiver sont longs et ennuyeux s’il n’y a pas un signe de Noah … Même si j’ai été séduite par la magie de l’écriture, je les ai trouvés tristounets ces après-midi d’hiver où j’ai lu ce livre. Pas de suspense non plus. Cette femme envoutée, continuellement dans l’attente, répondant aux moindres signes de Noah, à la merci de son bon vouloir, des caprices de son amant m’a agacée. Suis je une féministe dans l’âme ? Peut être !

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Date de sortie

Les après-midi d'hiver

  • France : 2020-03-12 (Français)

Activité récente

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Les chiffres

lecteurs 5
Commentaires 3
extraits 4
Evaluations 4
Note globale 6.75 / 10

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