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En même temps j'imagine qu'ils ne sont pas autorisés à écrire ce qu'ils pensent vraiment, parce qu'autrement ça taillerait grave dans les bulletins.

Imaginez la gueule du truc si les profs étaient plus honnêtes et nous balançaient des réfléxions du genre :

Médical : "Doit envisager d'urgence la greffe d'un cerveau."

Admiratif : "A élevé la paresse au rang d'un art. Bravo."

Curieux : " Avec vous la connerie devient concetuelle...avez-vous breveté le procédé?"

Soulagé : "La seule bonne nouvelle de ce trimestre... c'est que c'est le dernier."

Ironique : " A pour seule ambition d'être une vedette de télé-réalité... Félicitations, côté langue française vous êtes prêt."

Réaliste : "Constant dans le n'importe quoi."

Philosophe : "Donne un nouveau sens à la notion de vacuité."

Méditatif : "Si Pascal vous avez connu, jamais il n'aurait pu envisager une seule seconde l'existence de Dieu comme possible."

Ce serait tout de même plus fun, non?

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Moi je ne parlais pas parce que j'avais compris que c'était un piège : les adultes te font envie avec des cadeaux ridicules, tu te mets à parler pour les obtenir et, quand ils voient que tu maîtrises suffisamment de vocabulaire, ils t'obligent à les écouter ... et à obéir.

C'est ce que les adultes nomment la communication.

Moi j'appelle ça le dressage.

Comme quoi tout est bien une question de vocabulaire.

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Pour nous, le peuple incompris des ados, les négociations avec les adultes sont toutes du même type : une lutte pour la liberté.

Quelque part j’étais même assez chanceux, car ma promesse à moi était contresignée par un avocat, ce qui signifiait que, si je respectais ma part du contrat, le juge était obligé de tenir sa promesse… alors qu’avec les parents on n’est jamais vraiment sûr.

C’est fou comme des adultes jeunes et en bonne santé peuvent parfois être atteints de troubles grave de la mémoire transformant un « promis tu pourras sortir jusqu’à minuit » en un « j’ai dit qu’on en discuterait, je n’ai jamais dit que j’étais d’accord »

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Ce type est un idiot, il ne se rend même pas compte que je recopie tout ce qu'il me dit et que dans quelques secondes, je poserais mon stylo pour le neutraliser.

Il a fini son sale boulot et je sais que maintenant il va s'approcher de moi pour me narguer.

" Alors la crevette, t'écris quoi au fait : les mémoires d'une décérébrée du bulbe ?"

Je vais lui tendre mon cahier.

Quand il se penchera pour lire, je le tuerai.

Ce n'est pas ce qui était prévu, ce n'est pas le plan, mais il ne fallait pas qu'il touche ma maman.

"Alors ? Tu me montres ?"

Voici les derniers mots qu'il va lire, je les mets en gras et en majuscules pour être certaine qu'il les voie bien :

JE SUIS MORT

J'ai tendu mon cahier, Sabots marron s'est penché pour le lire, ses yeux et sa bouche sont devenus tout ronds et il a répété sans comprendre : "Je suis mort ? Comment ça je suis mort ?"

Alors, comme il faut toujours répondre aux questions qui vous sont posées poliment, je lui ai planté mon stylo dans la jugulaire en lui chuchotant : "Comme ça."

Et il est mort sans bruit en faisant de jolies bulles de sang et en tachant mon chemisier.

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Comme je ne savais pas quoi lui répondre, j'ai décidé de compter les armes exposées sur les murs. Ça ne m'a pas pris très longtemps, car il n'y en avait que vingt deux.

Ça m'a un peu embêtée, parce que je n'aime pas ce chiffre et j'allais devoir quitter le dojo. Alors, pour être sûre, je lui ai demandé s'il n'y en avait pas d'autres. [...]

Et là, il m'a regardée et il m'a dit une chose étrange : " Si, Césarine. Dans cette salle il y a une arme exceptionnelle qui ne demande qu'à être exploitée."

J'ai demandé : "Laquelle ?"

Il a dit : "Toi."

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- Tu crois qu'il avait déjà des tatouages quand il était bébé ? chuchota Néné avec un sourire jusqu'aux oreilles. Ça se trouve il était adepte des décalcos qu'on trouve dans les paquets de petits-suisses.

L'image d'un De Vergy potelé avec des tattoos de Scooby-Doo sur ses petits bras dodus s'imposa à moi et je pense que Néné visualisait le même type d'image que moi parce que nous avons éclaté de rire en même temps.

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- Tu fais quoi tout seul à regarder en l’air ? me questionna-t-elle sans prêter attention à ma remarque.

- Je cherche par quoi commencer.

- Par commencer quoi ?

- En fait, c’est un peu ça la question. Je suis venu dans le dojo pour m’entraîner parce que j’avais besoin d’arrêter de penser, mais vu que je n’arrête pas de penser, je ne sais plus par quoi je dois commencer, pour arrêter de penser, soupirai-je en haussant les épaules.

Je crois que c’était la phrase la plus débile que j’avais prononcée depuis longtemps, mais c’était exactement ce que je ressentais et pour une fois, ma sœur sembla parfaitement en phase avec mon délire.

- Je comprends, dit-elle en me regardant avec sérieux. Ça m’arrive souvent. Dans ces cas-là, la seule solution c’est de commencer par le commencement.

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Être proche des gens n'a rien à voir avec la distance.

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J'ai demandé ce qu'il y avait derrière cette porte, mais le prof a dit que c'était son "espace personnel" et que je n'étais pas autorisé à y aller. Pendant un moment j'ai eu peur, parce que ça m'a fait penser au conte de Barbe-Bleue. Puis j'ai réfléchi et je me suis dit comme on était pas mariés, je ne risquais rien...mais j'ai tout de même choisi la chambre la plus près de la sortie, au cas où.

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J'aurais dû être triste mais je n'y arrivais pas; la colère omniprésente avait pris possession de moi. Elle était là à mon réveil, accompagnait le moindre de mes gestes, la moindre de mes pensées; ma nourriture en avait le goût, mes gestes en avaient la douleur, j'en respirais le parfum, en caressais la surface et m'endormais entre ses bras noirs.

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