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Description ajoutée par Ambre73 2020-03-23T10:53:50+01:00

Résumé

Violette vit dans un monde idyllique entre ses parents, et ses deux frères. Un jour d’octobre 1982, ce doux quotidien se trouve chamboulé. Son papa, alité depuis quelques jours à cause de maux de tête, est emmené à l’hôpital. Quand Violette comprend que cette vie sans heurts est en train de prendre une sale tournure, une multitude de questions la hante : peut-on mourir d’un mal de crâne ? Combien de temps vont rester tous ces gens à pleurer dans le salon ? Et pourquoi passent-ils leur temps à écouter une cassette audio ? Vingt-sept ans plus tard, Violette est une femme obsédée par une pensée : elle doit absolument récupérer cette satanée cassette.

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Classement en biblio - 1 lecteurs

extrait

Violette prit son temps pour rentrer de l’école. Elle n’était plus aussi pressée de retrouver les siens. Elle raccompagna son amie Valérie jusqu’au pied de son immeuble. En classe, elles étaient assises côte à côte depuis cinq ans. Cinq années passées à ricaner, faire des messes basses, s’échanger des autocollants Sarah Kay et des gommes Snoopy. Malgré les six heures qu’elles venaient de vivre collées-serrées, elles avaient encore des tas de choses à se dire. Sur le chemin du retour, Violette et Valérie avaient pour habitude de lambiner dans la rue, se repassant le film de la journée afin d’en tirer de nouvelles raisons de rire. Si l’une de leurs camarades avait eu le malheur de se montrer trop égoïste, pimbèche ou blessante, les deux amies pouvaient voler de précieuses minutes à ces adieux déchirants afin de tailler un chouette costard à la fautive. Violette aimait plus que tout faire rire son amie, ce qui n’était pas très compliqué. Cette grande bringue de Valérie était très cliente des clowneries de Violette. Quand enfin venait l’heure de se quitter, cette dernière attendait que Valérie apparaisse au balcon de son appartement pour lui envoyer un dernier signe, une ultime grimace. Quand Violette poussa la porte de la parfumerie, Mme Lorrain vantait les mérites d’une crème de nuit révolutionnaire. Jeanne et Brigitte se trouvaient dans les cabines de soin, occupées à un massage amincissant, une épilation ou quelque autre opération visant à rendre irrésistible une partie de la population féminine de la ville. Violette entendit la voix de Jeanne tandis qu’elle passait devant le rideau d’une des deux alcôves.

— C’est toi, ma chérie ?

— Oui. Je monte, répondit Violette sans prendre la peine de se montrer.

— Parfait.

Violette monta retrouver sa chambre. Elle en aurait mis sa main au feu, Jeanne et sa cliente étaient en train de vanter la sagesse de l’enfant, ses résultats scolaires excellents, sa ressemblance époustouflante avec Jeanne, ou Paul, ou peut-être les deux, enfin il fallait être aveugle pour ne pas voir qu’elle avait hérité de Jeanne son nez mutin, même si, bien évidemment, elle serait grande comme son papa. Violette avait volé ces bribes de conversation des dizaines de fois, discrètement postée près des cabines de soin. Pour l’heure, elle décida de se passer de cette parenthèse d’autosatisfaction. Sur le palier du premier étage, elle marqua un arrêt devant la chambre de ses parents. La porte était close, elle ne put qu’imaginer Paul assoupi dans la pénombre. Ce soir, il dînerait avec elles. Il ne pouvait manquer un énième repas. Ça n’était pas possible.

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