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"Homme et femme, oiseaux, bête et plante, terre, feu, air et eau, tous sont honorés en Sâ et Sâ se manifeste dan,s chacun d'eux. Si le divin est aussi féminin, et le féminin divin, alors elle comprend que la femme est plus qu'une mère, plui qu'une fille, plus qu'une épouse. Ce sont les facettes d'une vie pleine, une sele facette ne définit pas le joyau."
Afficher en entierLe profit qu'on tire du danger ne fait que te payer les intérêts en ennuis.
Afficher en entierElle dit qu'on doit l'appeler Foudre. Le nom lui va très bien. Elle irradie la lumière et la puissance.
Afficher en entierNe l'oubliez pas, Malta. Sur ce navire, c'est comme si vous étiez en Chalcède. Si vous n'êtes pas à moi, alors vous n'appartenez à personne. Et, en Chalcède, la femme de personne est la femme de tout le monde.
Afficher en entierRonica ferma les yeux. En les rouvrant, elle croisa avec franchise le regard de Rache.
"J'ai honte. Tu as raison. Connais-tu quelqu'un qui pourrait représenter les esclaves ?"
Afficher en entierLe profit qu'on tire du danger ne fait que te payer les intérêts en ennuis.
Afficher en entierCe n'est pas ma faute, répétait-elle pour tâcher de se rasséréner. Personne n'aurait pu sortir indemne de ce qu'elle avait vécu. Ce n'était pas sa faute. Comme un fantôme improbateur, Ronica se dressa devant ses yeux : "C'est cela le défi, Compagne. Accepter ses expériences, les mettre à profit au lieu d'en rester prisonnier."
Afficher en entierLe vent qui jouait dans ses cheveux était vif et régulier. Pas de nuages menaçants, la lame était courte et rythmée. Pourtant, alors qu’il regardait autour de lui, le bruit d’un vent qui se levait lui parvint aux oreilles. Il se rapprocha en hâte de sa source.
A son grand étonnement, l’équipage au complet était rassemblé autour du gaillard d’avant. Les hommes se séparèrent pour le laisser passer dans un silence plein de respect. Il traversa le groupe en boitant et se hissa sur l’échelle. Au moment où il reprenait pied, le bruit du vent s’éleva à nouveau. Cette fois, il en comprit la cause.
Foudre chantait. Il ne distinguait pas son visage. Elle avait la tête rejetée en arrière et ses longs cheveux se répandaient sur ses épaules. L’argent et le lapis du présent de Kennit brillaient sur les boucles noires et mousseuses. Elle chantait avec la voix d’un vent qui se lève, puis avec le fracas des vagues fouettées par le vent. Sa tessiture allait du jaillissement grave jusqu’au sifflement aigu, que nulle gorge, nulle bouche humaine n’auraient pu produire. C’était la voix du vent qui chantait, et ce chant bouleversa Kennit, comme jamais musique humaine ne l’avait ému. Elle parlait, au fin fond de lui-même, la langue de la mer elle-même, et il reconnut sa langue maternelle.
Afficher en entierUn long gémissement les interrompit. Reyn vit Keffria se dégager des curieux agglutinés et se précipiter vers Selden le long du quai. Elle s'agenouilla près de lui, et le prit dans ses bras. "Oh, Sâ merci, il est vivant. Mais Malta ? Où est Malta, où est ma fille ?".
Afficher en entierJ'ai peur de la vérité qui se tapit en moi, Kennit. J'ai peur de l'intégralité de ma nature. Je montre un visage au monde mais je ne suis pas que ce visage. Il y en a d'autres cachés en moi. Je sens un passé derrière mon passé. Si je ne m'en protège pas, j'ai peur qu'il s'échappe de moi et change ce que je suis.
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