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« Vous cacher. Vous ne pensez qu’à ça ? »

La voix de Hiémain saisit Kennit. Elle résonnait, claire comme celle d’un barde, chargée de mépris et assez forte pour porter jusqu’aux hommes qui sortaient de la jungle. Hiémain tenait la garde basse. Où avait-il appris cela ? Mais le gamin avait manifestement autre chose en tête que le combat.

« La ferme, morveux ! On n’a pas de temps à perdre en parlotes ! » Boj soupesa sa trique d’un air menaçant. Il lorgnait Kennit par-dessus la tête de Hiémain. « Alors, roi Kennit ? De bon gré ou...

— Bien sûr que vous n’avez pas de temps à perdre en parlotes ! déclara Hiémain. Pour parler, il faut de la cervelle, pas des muscles. Personne ici n’a jamais le temps de parler, même quand cela aurait pu vous sauver. Kennit a essayé de vous montrer le chemin. Vous ne pouvez vous soustraire à ce qui se passe en dehors de votre petite ville. Tôt ou tard, le reste du monde vous rattrape. Kennit a tenté de vous prévenir. Il vous a dit de fortifier la ville mais vous n’avez pas voulu écouter. Il vous a amené des esclaves, il les a libérés mais vous n’avez pas voulu les regarder ni vous voir vous-mêmes ! Non, vous avez préféré vous terrer là dans la vase comme des crabes charognards et croire que le monde ne ferait jamais attention à vous ! Cela ne marche pas comme ça. Si vous voulez l’écouter aujourd’hui, vous comprendrez comment redevenir des hommes. J’ai vu les croquis dans sa chambre. Ce port pourrait être fortifié. Partage pourrait se déclarer au grand jour. Vous pourriez draguer ce bourbier puant que vous appelez port et revendiquer votre place sur les cartes des Marchands. Vous n’auriez qu’à redresser la tête et dire « Nous sommes un peuple, non une bande de hors-la-loi et de proscrits de Jamaillia ». Choisissez-vous un chef et prenez-vous en main. Mais non. Vous ne cherchez qu’à faire gicler davantage de cervelle, à répandre la mort puis à aller vous cacher sous une pierre en attendant que les sbires du Gouverneur vous en délogent à nouveau ! »

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- Tu ne peux pas revenir en arrière, lui dit-elle franchement, d'une voix neutre. Cette partie-là de ta vie est terminée. Mets-la de côté comme une étape achevée. C'en est fini pour toi. Personne ne peut décider de ce que sera sa vie.

Elle leva vers lui un regard qui le transperça. " Sois un homme. Tâche de découvrir où tu te trouves maintenant et repars de là, en faisant contre mauvaise fortune bon cœur. Accepte et tu pourras survivre. Si tu restes en arrière, en répétant que ce n'est pas ta vie, que tu n'es pas fait pour ça, tu passeras à côté. Il se peut que tu n'en meures pas mais autant être mort, pour ce que ça te rapportera, à toi ou aux autres. "

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« Tout le monde croit que le courage, c’est affronter la mort sans flancher. Mais tout le monde, ou presque, est capable de cela. Tout le monde, ou presque, est capable de se retenir de crier, le temps de mourir. Le vrai courage, c’est affronter la vie sans flancher. Je ne parle pas des moments où le chemin du bien est rude mais aboutit à la gloire. Je parle de l’ennui, des complications, des inconvénients qu’il y a à faire le bien. » Elle inclina la tête et le scruta. « Je pense que vous en êtes capable, Trell.

— Arrêtez de m’appeler comme ça », siffla-t-il. L’appeler par son nom de famille, c’était verser du sel sur sa blessure. Elle lui prit brusquement le poignet. « Non, c’est vous qui allez arrêter. Arrêtez de penser que vous êtes un fils déshérité. Vous n’êtes pas ce qu’il espérait, cela ne veut pas dire que vous n’êtes rien. Ni que vous êtes parfait. Arrêtez de vous servir de vos erreurs comme prétexte pour échouer complètement. »

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« Pourquoi t’es comme ça ? insista le gamin.

- Comme quoi ? finit par questionner Parangon, irrité.

- Tu sais bien. T'jours fou. T’jours la bagarre. À dire des trucs pour êt' méchant.

- Comment tu voudrais que je sois ? rétorqua Parangon. Heureux qu'ils m'aient traîné jusqu'ici ? Tout content de partir avec eux pour cette mission insensée de sauvetage ? »

Il sentit le garçon hausser les épaules. « Tu pourrais.

- Je pourrais ? fit Parangon avec dédain. J'aimerais bien savoir comment.

- Fastoche. T'as qu'à décider que tu veux.

- Tu décides d'être heureux ? Je devrais simplement oublier, comme ça, tout ce qu'on m'a fait et être heureux ? Tra-la-la-la ? Comme ça ?

- Tu pourrais. » Il entendit le gamin se gratter le crâne.

« Tiens, moi, j'aurais pu tous les détester. J'ai décidé d'êt’ heureux. Décidé de prend'c’que j’pouvais. M'fair’une vie. » Pause. « C'est pas comme si j'allais en avoir une aut’, de vie. Faut que celle-là, elle march’.

- Ce n'est pas si simple, coupa sèchement Parangon.

- Ça s'pourrait, insista Clef. C'est pas plus dur que d'décider d'êt't'jours fou. »

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Elle s'efforça de chasser les humains de son esprit. Ce n'étaient pas des Anciens qui eux connaissaient les moeurs de sa race et vouaient aux dragons le respect qui leur été dû. C'étaient des humains. On ne leur devait rien,, à ces êtres-là. C'étaient des créatures de quelques souffles à peine, avides de manger et d'engendrer avant que leur bref séjour terrestre ne s'achève. Que peut-on devoir à une chose qui meurt et pourrit plus vite qu'un arbre ? Peut-on être débiteur d'un paillon ou d'un brin d'herbe ?

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Elle entrevit fugacement sa grand-mère alors que Reyn la faisait tournoyer. La vieille dame lui souriait d'un air féroce.

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( Brashen à Parangon )

" Je te dis cela parce que c'est le seul choix que tu as.On ne te laissera pas décider si tu y vas ou pas, parce que c'est moi le capitaine et j'ai déjà décidé.. Tu es un navire pas un pot de fleurs. Tu as été fait pour naviguer et on va naviguer. Est-ce que c'est clair ?"

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" La fatalité fond sur nous. Le temps s'étire, les jours se suivent pesamment, en nous berçant de l'illusion que le désastre redouté va être différé. Puis, brusquement, les jours sombres que nous avons tous prédits sont sur nous, et l'heure est passée où nous aurions pu éviter le sort funeste. Jusqu'à quel âge faut-il vivre pour tirer des leçons de ses expériences ? Nous n'avons pas le temps ; nous n'avons jamais eu le temps. Il se peut que demain n'arrive jamais mais le présent forme une chaîne inexorable, et maintenant est toujours l'unique moment dont nous disposons pour détourner le malheur."

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— La moitié du mal en ce monde s’accomplit sans que les honnêtes gens interviennent : ils ne font rien de mal. Il ne suffit pas de s’abstenir de faire le mal, Trell. On doit s’efforcer de faire le bien, même quand on ne croit pas au succès.

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« Coucher avec quelqu’un, c’est toujours s’engager. Parfois, l’engagement consiste seulement à prétendre des deux côtés que l’acte n’a aucune importance. » Ses yeux de si étrange couleur soutinrent un instant le regard d’Althéa. « Parfois, tu es seul à t’engager. L’autre ne le sait pas ou bien il l’accepte. »

Brashen. Mal à l’aise, Althéa remua sur sa chaise. Pourquoi se rappelait-il toujours à elle aux moments les plus inopportuns ? Dès qu’elle croyait l’avoir extirpé de sa mémoire, les feuilles de cet intermède se dépliaient à nouveau. Et sa colère renaissait mais elle n’était plus si sûre qu’elle soit dirigée contre lui. Elle repoussa ces pensées. C’était fini et bien fini, elle avait tiré un trait sur cette partie de sa vie. Elle pouvait la laisser derrière elle. Et la cacher sous tout le reste.

« Aimer, ce n’est pas seulement être sûr de l’autre, savoir qu’il va renoncer à tout pour toi. C’est aussi savoir avec certitude que tu es prêt à te sacrifier pour l’autre. Comprends-moi bien : chacun des partenaires renonce à quelque chose. Les rêves individuels sont sacrifiés à un rêve commun. Dans certains couples, un des partenaires sacrifie presque tout ce à quoi il croyait tenir. Mais il ne s’agit pas toujours de la femme. Un tel sacrifice n’est pas déshonorant. C’est l’amour. Si tu juges que l’homme en vaut la peine, ça marche. »

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