Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 451
Membres
1 012 178

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Puis il se pencha au-dessus d'Elena. « Il existe entre vous un lien tacite... » Sans se soucier qu'on puisse le voir, il toucha le visage de la jeune femme inerte, et quelque chose se brisa en lui. Le fer standi de son coeur fondit et s'écoula, brûlant, dans ses veines. Il ne pouvait cacher ses sentiments plus longtemps. S'abandonnant à son chagrin, il laissa ses larmes couler et tomber de ses joues sur celles de la mourante.

- Elena, dit-il en se penchant encore plus bas. Si tu m'entends, viens à moi.

Il pressa sa bouche sur celle de la jeune femme.

- Entends-moi, reviens-moi.

Alors, il sentit un souffle ténu s'exhaler entre les lèvres d'Elena.

« Elle va avoir besoin de ce lien pour revenir parmi nous. »

Soulevant la jeune femme dans ses bras, Er'ril la serra très fort contre lui. Il hésita, puis l'embrassa de nouveau. Et bien qu'elle fût glacée, cette fois, il ne s'écarta pas d'elle. Il la réchauffa de son souffle, de ses mains, de ses larmes.

- Reviens-moi, chuchota-t-il contre ses lèvres.

Afficher en entier

Petit à petit, d'autres sensations vinrent s'ajouter à la première. Elle les autorisa à l'envelopper, à devenir elle, à lui prêter de la substance. Elle apprit qu'elle avait une forme, une masse bien définie – et elle en fut aussitôt récompensée. La tiédeur se mua en une chaleur vive et brillante.

À cet instant, un mot se cristallisa dans son esprit – un mot qui n'était pas un nom et qu'elle lutta pour comprendre.

Fer.

Elle en voulait encore. Elle le drapa étroitement autour d'elle et l'autorisa à la traverser.

À chaque contact, elle découvrait autre chose d'elle-même : des lèvres, de la peau, de l'humidité, un souffle, une odeur musquée et familière...

- Elena...

De nouveau, ce mot coula jusqu'à elle. Elle sentit bouger ses lèvres retrouvées.

- Er'ril...

La chaleur qui l'enveloppait s'intensifia. Encouragée, elle répéta le nom – car c'en était un :

- Er'ril. ..

Elle voulait en dire davantage, mais ne connaissait pas d'autres mots. Des mots, elle avait besoin de mots ! Sa panique permit au froid de la gagner de nouveau. Heureusement, il était là. Il l'appelait, il la touchait, il la réchauffait.

- Elena, viens à moi.

- Oui.

Elle aperçut de la lumière au coeur de l'abysse. C'était de là que provenait la voix.

Er'ril. Elle fonça vers sa source et se jeta dedans.

Des mots et des souvenirs l'envahirent – trop nombreux, trop vifs, trop vite.

L'obscurité la menaçait dans les coins.

- Elena, reviens-moi.

Et dans un dernier spasme de lumière, de son et de mémoire, elle le fit.

Elena ouvrit les yeux. Elle savait qui elle était. Des bras puissants la serraient; des lèvres avides l'embrassaient. Surprise, elle eut un mouvement de recul.

Er'ril était penché au-dessus d'elle, les yeux pleins de larmes et de quelque chose de beaucoup plus profond.

- Je t'aime, Elena, dit-il d'une voix rauque, douloureuse.

Elena soutint son regard et porta une main tremblante à ses propres lèvres.

L'éclat des yeux d'Er'ril se ternit.

- Je... je suis désolé.

Il voulut la lâcher, mais Elena posa une main sur son épaule et se redressa pour se mettre à son niveau. Elle embrassa les lèvres qui l'avaient sauvée, goûtant le sel des larmes d'Er'ril.

- Il n'y a pas de quoi, chuchota-t-elle en fondant contre lui. L'homme des plaines referma ses bras sur elle.

Là était sa place.

Afficher en entier

Même l'insoluble énigme des portails de Weir pâlissait comparée aux mystères de l'âme féminine.

Afficher en entier

Méric fronça les sourcils. Les Sanguinaires, les mer'ai, les el'phes. Tous étrangers aux contrées d'Alaséa, ils étaient pourtant les seuls qui acceptaient de se battre aux côtés d'une sor'cière. Pas étonnant que ce pays ait été conquis un demi-millénaire auparavant.

Afficher en entier

-Je t'aime, Kesla. et je t'aimerai toujours.

Elle sourit et le serra de nouveau contre elle, avec une vigueur pareille à une promesse d'éternité.

-Moi aussi, je t'aime.

Joach ferma les yeux et se concentra pour faire apparaître la lame dans sa main : une longue dague au tranchant si aigu qu'elle couperait sans causer de douleur. Dans le plan onirique tout était possible. Il rendit son étreinte à Kesla, essayant de lui communiquer toute une vie d'amour...puis il lui plongea sa lame dans le coeur.

Afficher en entier

Vous serez dans mon cœur jusqu'à ce que les routes nous ramènent les un aux autres...

Afficher en entier

Kesla se laissa aller à son étreinte. La tueuse froide fondit comme la neige sous le soleil du désert ; laissant place à la femme qu'elle était.

Afficher en entier

"Le milieu de l'hiver. C'est la saison des conteurs, une page vierge qui attend la caresse d'une plume pour ramener la vie et l'animation dans le monde."

Afficher en entier

"Aucun des membres du conseil ne lui prêtait la moindre attention. Ils étaient trop occupés à plaider leur cause, à défier les autres représentants et à taper du poing sur le ferréol rugueux de la table.

Alors, Elena puisa dans son coeur, à la source de magie sauvage contenue en elle. Prudemment, elle déroula de minces filaments de pouvoir, des volutes flamboyantes qui chantèrent dans ses veines et atteignirent sa paume entaillée. Une faible lueur enveloppa sa main. Elena serra le poing et la lueur s'intensifia, devenant pareille à une lanterne écarlate. La jeune femme leva le bras très haut.

Maître Edyll fut le premier à remarquer sa démonstration. Peut-être avait-il aperçu un reflet sur son gobelet d'argent. Comme il pivotait, son vin rouge se renversa semblable à du sang. Il lâcha le gobelet, qui tomba avec fracas sur la table.

Alertés par le bruit, les voisins du mer'ai jetèrent un coup d'oeil à la flaque de vin qui grandissait. L'un après l'autre, ils tournèrent la tête vers le trône d'Elena. Une vague de silence choqué se propagea le long de la table.

Elena soutint leur regard sans ciller. Tant de gens étaient morts pour la conduire jusqu'ici : ses parents, son oncle Boln, Flint, Moris... Aujourd'hui, elle parlerait avec leurs voix. Elle ne laisserait pas ses alliés gaspiller leur sacrifice en disputes interminables. Pour qu'Alaséa ait un avenir, il fallait défier la suprématie gul'gothane - et sans tarder. Or, il n'existait qu'une seule manière de procéder. Quelqu'un devait tracer une ligne dans le sable.

- J'en ai assez entendu, dit doucement Elena dans le silence qui venait de s'installer. (Depuis son poing brillant des traînées de feu remontaient le long de son bras tels des fils d'or rougeâtre vivants.) Je vous remercie pour les conseils que vous m'avez aimablement dispensés ces derniers jours. Cette nuit, je réfléchirai à tout ce que vous m'avez dit et, demain matin, je vous anoncerai ma décision."

Afficher en entier

- Tu bouderas aussi bien avec le ventre plein, tu sais, plaisanta Magnam.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode