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Elle but une gorgée et grimaça.

- Encore, murmura-t-il, la forçant à avaler une autre gorgée et encore une autre, jusqu'à ce que les larmes lui viennent aux yeux.

- Ce n'est pas très bon, commenta-t-elle.

- Cen'est pas possible ! contre Nick, amusé. C'est un Fin Bois 1798.

- Ce doit être une mauvaise année.

Il sourit tout en lui caressant le dos de la main.

- Il faudrait avertir les marchands de spiritueux, car ce breuvage se vend bien cinquante livres la bouteille.

- Cinquante livres ? répéta Charlotte, atterrée.

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— Hé, doucement! s’exclama une voix masculine au bord du rire. C’est moi.

Le souffle coupé, elle s’immobilisa en fixant le visage noyé d’ombres.

— Lord S... Sydney?

— Oui.

— J’ai failli mourir de peur!

— J’en suis désolé, s’excusa-t-il avec un sourire qui dévoila la blancheur de ses dents. Je ne voulais pas vous interrompre.

Charlotte rit et le repoussa, mortifiée d’avoir été surprise en train de chanter toute seule, comme une sotte.

— Comment m’avez-vous trouvée?

— Il semblerait que ce soit l’un de mes talents.

Sydney la relâcha et appuya l’épaule contre le sycomore. Son sourire insouciant contredisait son regard aux aguets.

Charlotte chercha son fichu qui était tombé pendant la bataille.

— J'avais dissimulé mes cheveux... Je ne vois pas comment vous avez pu me reconnaître.

— À la façon dont vous bougez.

Elle ne répliqua rien, éprouvant un mélange de plaisir et de doute. Cette réflexion était un compliment implicite. Pourtant, il lui était totalement inconnu... Il ne la connaissait pas encore assez pour repérer des choses aussi subtiles.

— Les festivités de Mai vous ont-elles plu, milord? demanda-t-elle en remettant son fichu en place.

— Cela m'a beaucoup plu de vous regarder.

Les yeux de Charlotte se plissèrent, faussement menaçants.

— Avez-vous l’intention de répéter partout que vous m’avez vue ici?

Lord Sydney se pencha légèrement vers elle, comme s’il était sur le point de lui confier un secret de la plus haute importance.

— Non, même si ma vie en dépendait.

Charlotte appuya l’épaule contre le tronc, imitant sa posture, et sourit.

— Avez-vous l’intention de chasser, comme les autres jeunes gens?

— Cela dépend, fit-il avec un regard complice. Avez-vous l’intention de courir dans la forêt dans l’espoir d’être capturée?

— Certainement pas.

— Alors, autorisez-moi à vous raccompagner au manoir. Je ne voudrais pas que vous soyez accostée par l’un de ces mâles en rut.

— Oh, je distancerais n’importe lequel d’entre eux sans difficulté, déclara Charlotte avec assurance. Je connais bien ces bois, et je suis assez petite pour me faufiler et disparaître entre les arbres. Personne ne pourra m’attraper.

— Si, moi!

— Vu votre taille, cela m'étonnerait. Avec toutes ces broussailles, vous feriez autant de bruit qu’un éléphant.

Sydney se tendit. Visiblement, le défi le tentait.

— Vous risqueriez d’être surprise... commença-t-il, puis il s'arrêta, distrait par un gloussement de femme fort suggestif sur leur gauche.

Quand il se retourna, Charlotte avait disparu. Riant silencieusement, elle avait relevé sa jupe, puis s’était frayé un chemin parmi le dédale de troncs jusqu'à ce que le silence l'entoure. Elle s’arrêta pour reprendre haleine et jeta un coup d’œil par-dessus son épaule. Personne. Aucun bruit, sinon les rumeurs de la fête.

Ou lord Sydney avait décidé de ne pas la poursuivre, ou il l’avait bel et bien perdue. Un sourire triomphant lui incurva les lèvres. Elle avait prouvé sa supériorité. Se retournant, elle poursuivit sa route vers Stony Cross Park, et poussa un cri quand elle buta contre quelqu'un.

Elle se retrouva immobilisée contre un large torse par une paire de bras solides. Le rire de lord Sydney résonna à ses oreilles. Stupéfaite, elle s'appuya contre lui le temps de retrouver son équilibre.

— Comment avez-vous réussi à passer devant moi? s'étonna-t-elle, le souffle court.

— C'est cela la vitesse, que voulez-vous! railla-t-il tout en tentant de remettre en place son fichu, qui glissa et tomba à terre, dévoilant la natte enroulée sur sa nuque. Vous ne pouvez pas m'échapper, vous savez, ajouta-t-il, et en dépit du ton moqueur, elle perçut comme une nuance d’avertissement.

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Complètement rigide dans ses bras, elle respirait à petits coups rapides.

— Lâchez-moi, ordonna-t-elle en se débattant. Qu’est-ce qui vous a pris?

— Vous alliez tomber.

— Certainement pas! Tout allait bien jusqu’à ce que vous vous précipitiez sur moi...

— Votre talon est pris dans l’ourlet de votre jupe.

Elle leva prudemment le pied et s’aperçut qu’il avait raison.

— C’est exact.

Ayant tiré nombre de personnes de toutes sortes de mauvais pas, Nick avait l'habitude qu’on lui manifeste une certaine gratitude, au moins pour la forme.

— Je viens de vous sauver la vie et je n’ai même pas droit à un merci?

— J’ai d’excellents réflexes. J’aurais pu me sauver toute seule.

Nick laissa échapper un rire incrédule, à la fois agacé et fasciné par son entêtement.

— Sans moi, vous auriez brisé votre joli petit cou.

— Je vous assure, monsieur, que ce soi-disant sauvetage était tout à fait inutile. Mais comme il est évident que vous allez insister... merci. Maintenant, s’il vous plaît, veuillez me lâcher.

Son ton vidait le mot merci de son sens.

Nick sourit. Il appréciait son audace même si son cœur qui battait à tout rompre la trahissait. Il la relâcha doucement et l'aida à pivoter sur elle-même. Elle oscilla un peu et agrippa son bras avec inquiétude.

— Je vous tiens, dit-il fermement.

Elle se retourna enfin et ils s’immobilisèrent face à face. Nick oublia le mur sous ses pieds. Il lui sembla qu’ils étaient suspendus entre ciel et terre, dans un rayon de lune qui rendait tout irréel. C’est alors qu'il la reconnut. Stupéfait, il fixa les traits qui lui étaient devenus plus familiers que les siens...

Charlotte.

— Je vous tiens, répéta-t-il avec un sourire.

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- Asseyez-vous ! lui ordonna l'inconnu en appuyant sur ses frêles épaules de ses larges mains.

Elle obéit, se laissa glisser prudemment sur le mur, les jambes pendant dans le vide. L'homme sauta à terre d'un bond léger malgré la hauteur, puis lui tendit les bras. Charlotte hésita. Son instinct l'avertissait de se méfier. Il ressemblait à un prédateur sur le point de ne faire d'elle qu'une bouchée.

- Venez, murmura-t-il.

Un rayon de lune accrocha des éclats bleus dans son regard.

À contrecœur Charlotte se pencha en avant. Au moment où elle quittait le mur, elle posa les mains sur ses épaules et il la saisit par la taille, accompagnant sa descente avec une aisance qui dénotait une force peu commune. Il s'assura de son équilibre avant de la relâcher.

Une fois à côté de lui, elle fut frappée par sa taille. Il était étonnamment grand avec de puissantes épaules. S'il portait un manteau à large revers et un pantalon peu ajusté à la dernière mode, il n'avait ni favoris ni moustache, et ses cheveux noirs étaient coupés court, contrairement aux autres invités de Stony Cross Park qui laissaient leurs cheveux recouvrir leur col.

Il indiqua le mur d'un signe de tête.

- Que faisiez-vous là ?

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- Cela arrive aux meilleurs d'entre nous, Sydney.

Nick se tourna vers sir Ross. Mystérieusement, ce dernier semblait comprendre exactement ce qu'il ressentait. Ses yeux gris brillaient d'amusement quand il reprit d'un ton compatissant :

- Quelles que soient nos résolutions, nous nous retrouvons réduits en esclavage par une attirance irrésistible pour une femme. Vous avez attrapé le virus, mon cher. Autant vous faire à cette idée.

Nick ne chercha même pas à se défendre.

- Je me croyait beaucoup plus malin que vous !

- Je préfère me dire que l'intelligence n'a rien à voir dans l'affaire, riposta sir Ross. Parce que si l'intelligence d'un homme se mesure à sa capacité à ne pas tomber amoureux, alors je serais le plus grand idiot du monde.

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— J’admirais la vue.

— Vous auriez pu jouir de la même vue en lieu sûr. D’une fenêtre, par exemple.

Un léger sourire joua sur les lèvres de Charlotte.

— Une jolie vue est bien plus gratifiante quand on prend des risques.

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