Les Cahiers d'Esther, Tome 1 : Histoires de mes 10 ans

J'ai bien aimé le style graphique mais je n'accroche pas trop au reste malheureusement. Je pense poursuivre avec le tome 2 pour voir mais je ne sais pas si je continuerais à lire cette série ensuite.

J'ai beaucoup aimé les aventures de la petite Esther. Elle voit le monde à sa façon et raconte sa vie d'écolière avec ses aventures.

Un chouette album à faire découvrir !

J’adore

Lu en 2016 lors de la sortie du premier volume (série de 7 tomes à ce jour - Histoire de mes 10 ans à 16 ans).

Une BD vraiment touchante sur le quotidien d'une petite parisienne, qui partage son quotidien, ses pensées et ses réflexions avec beaucoup de naturel et de vivacité (« gros mots » en prime) : sa famille, son école, ses amis, l'actualité, ses rêves, ses peurs, les inégalités, les difficultés de l'adolescence... Le texte est dense, mais il se lit avec plaisir à chaque volume.

Je n'ai pas beaucoup apprécié cette bande dessinée pour plusieurs raisons. D'abord, à l'ouverture de l'ouvrage, j'ai été un peu découragée sur l'affichage, il y a beaucoup de textes, écrit en petit, et au final pour ne pas dire grand-chose (d'après moi). La lecture ne me fait pas peur évidemment, je trouve juste que la façon dont le tout est agencé ne donne pas spécialement envie.

Ensuite, il s'agit apparemment du récit d'une petite fille qui raconte ses aventures à l'ami de ses parents qui est dessinateur. J'ai l'impression que le dessinateur raconte texto ce que lui a raconté Esther, et même si cette bande dessinée est supposée être humoristique, il n'y a pas de chute à la fin de ses histoires...

J'ai donc peu accroché, j'ai lu trois tomes pour me faire vraiment une idée, suivre la vie d'Esther est intéressant sur certains points, mais le côté humoristique m'échappe un peu.

Bof, je m'attendais à mieux mais les personnages m'ont agacé. J'ai beau me dire que c'est vu à travers le regard d'une gamine de 9 ans, j'ai pas pu m'empêcher de me dire que ça manquait de profondeur ou d'un peu d'esprit critique. On m'a offert le dernier tome (15 ans) et je me passerai donc des autres. Je vois que la gamine a quand même un peu évoluée (heureusement) mais que de naïveté, pas de recul, juste des bribes d'histoires, souvent sans grand intérêt selon moi. Après, j'aime beaucoup les graphismes, et c'est bien écrit.

Avis un peu mitigé : le fond est interessant : le monde vu par une petite fille de 10 ans , qui questionne son quotidien avec humour, naïveté et souvent beaucoup de pertinence. Par contre la forme m'a un peu déplu : cases beaucoup trop chargées, rendant les planches peu attractives.

Dès la première page, j'ai ri. J'en avais besoin après avoir lu ‘Le lambeau' de Philippe Lançon. Des scénettes racontées par Esther. Son monde, vu du haut de ses 10 ans. Son père qu'elle adore, sa mère, son frère, nul bien sûr. Parce qu'elle et ses copines sont d'avis, que les garçons c'est vraiment cons. Jubilatoire !

Ah Esther, charmante Esther !

Riad Sattouf a écrit cette bd en s'inspirant de la fille d'amis qui lui raconte ainsi sa petite vie , ses pensées, ses envies avec un regard assez critique sur notre société.

Alors oui, elle dit beaucoup de gros mots (et ça, ça plaît à nos ados, car cette bd n'est pas à mettre dans les mains de jeunes enfants).

Cette bd est fraîche et drôle. Elle relate bien ce que pensent nos jeunes et travaillant avec des enfants j'avais plus d'une fois l'impression de les avoir en face de moi et de les entendre.

Je l'avais lu il y a quelques années, quand j'étais encore ado. Ça m'avait déjà beaucoup plu à l'époque. A le relire aujourd'hui, je me rends compte à quel point cette BD dépeint notre société au travers des yeux d'Esther : toutes ces petites choses aberrantes qui semblent parfaitement normales pour la petite fille (la violence, le racisme, la course à un modèle de beauté prédéfini, etc). Je n'avais pas lu la suite mais je suis désormais très pressée de découvrir les autres tomes.

Seul petit bémol quand on lit le livre d'une seule traite : la répétition très fréquente de certaines phrases, qui font normalement le charme et la spontanéité du personnage, sûrement tirées de son langage habituel, mais qui à la longue deviennent trop redondantes (oui, on le sait, qu'elle aime son papa et que c'est le plus beau.).