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« De grands hommes vous ont précédé, seconde classe Larret. De bien meilleurs que vous ! Croyez-vous vraiment pouvoir faire mieux avec le jus de navet qui vous tient lieu de cervelle, corniaud de bleusaille ? Non ? Bien ! Alors, dans le rang et en silence derrière la statue du Général. » En me remémorant cette affectueuse tirade de mon adjudant-chef à la lecture du premier tome des Carmidor, j'ai supposé que son autrice avait dû faire ses classes sous un olibrius du même calibre. Et qu'elle l'avait écouté.

Au risque de surprendre ceux qui auraient d'ores et déjà remarqué la longueur de cette chronique, je n'ai pas grand-chose à dire sur « Trahir et Survivre ». Je ne m'attarderai pas à présenter l'intrigue et les personnages. Il faut dire qu'à moins d'avoir vécu depuis 2011 dans la cave d'un bunker souterrain dans le cratère d'Aitken, vous les connaissez déjà.

Après un pompeux prologue assez peu convaincant, la pompe change de forme, et la première partie du roman énumère des concepts, des situations, des enjeux, des péripéties et des figures qui tous se retrouvent, dans leurs aspects les plus généraux comme les plus détaillés, dans la saga du Trône de Fer écrite par George R.R Martin (dont les premiers tomes sont parus en 1998 en France) puis adaptée en série par H.B.O et diffusée entre 2011 et 2019.

Hasard ou coïncidence ?

Bien sûr, l'on peut s'agiter du monomythe et clamer avec Robbe-Grillet que « Les anciens mots toujours déjà prononcés se répètent, racontant toujours la même vieille histoire de siècle en siècle, reprise une fois de plus et toujours nouvelle ». Mais il y a tout de même de grandes différences entre une base universelle et un fac-similé peinturé à la hâte, plus en tout cas qu'entre l’œuvre de Georges Martin et celle d'Olivia Gometz.

Sans conteste, tous les auteurs se nourrissent de références plus anciennes, de mots et d'univers dont ils ont été bercés, nourris. Sitôt que l'on prend la plume, les icônes qui ont couvé nos rêves planent au-dessus de nous, et au fil des mots, comme les phrases s'enchaînent sous nos doigts, leurs ailes nous effleurent et leurs souffles nous frôlent, et leurs mots pour le dire nous viennent aisément.

Certes. Tout le monde peut-être en toute bonne foi la proie innocente de l'hommage inconscient. Sur des tournures, un concept, une personnalité. Sur un roman entier ? Sur un roman entier porté par une maison d'édition, donc relu par un comité de professionnels de la littérature, qui n'aurait pas discerné le risque qui transpire dudit roman ?

Alors, oui, l'imitation est la plus sincère des flatteries, mais encore faut-il rendre à César. Et c'est, au fond, la grande question que m'a posé Trahir et Survivre. Pourquoi ne se présente-t-il pas comme ce qu'il est, c'est à dire une fan-fiction (le terme n'est pas péjoratif) du Trône de Fer ? Pourquoi ne pas l'assumer en note d'introduction (car note d'introduction, il y a) ? Dans ce cas, sans nul doute aurais-je pris plaisir à découvrir une nouvelle interprétation, une nouvelle narration, un nouveau regard sur les personnages et les intrigues que je connaissais déjà. J'aurais joué le jeu sans réserve, si les règles en avaient été claires, honnêtes et revendiquées.

Hélas, ce n'est pas le cas. J'ai déjà évoqué le déferlement de similitudes entre les deux œuvres, dont la liste n'a pas sa place au sein de cette chronique. Vous pouvez la trouver dans un fichier séparé établi par mes soins (voir blog), qui comporte pour illustrations de nombreux extraits du roman et donc révèle des éléments des Carmidor que vous n'allez de toute façon pas vraiment découvrir.

Et ce tsunami d'analogie a englouti et noyé tout le reste. En me débattant dans ses flots saumâtres, je n'ai pu ni savourer la plume non dénuée d'élégance, ni les développements inédits, îlots de créativité dans cet océan de duplicatas. J'ai tout de même surnagé jusqu'à la dernière page, l’œil fouillant l'horizon à la recherche des dissemblances avec son modèle. Et, ainsi embarquée sur frêle esquif (qu'est-ce que j'disais...), j'en ai tout de même noté une d'importance.

Tout comme la saga de Martin, les Carmidor présentent pléthore de personnages aux intentions diverses et souvent opposées. En revanche, les nombreuses figures centrales de Trahir et Survivre remplissent toutes le triptyque du protagoniste grandboéfort. Certaines s'avèrent moins sympathiques que d'autres, par excès de fougue, de fierté ou d'ambition, mais la laideur, la faiblesse, la lâcheté, la bêtise, la paresse, la veulerie, la puanteur, la difformité physique et morale qui donnaient à la galerie de Westeros et alentours toute sa dimension humaine sont ici à peine évoquées avec une pudeur déconcertante.

J'ai choisi pour exemple le personnage de Giorda Carmidor, dont la situation initiale et l'arc narratif sont calqués sur ceux de Sansa Stark. Là où la rouquine du Nord se montrait belle, noble, éduquée, digne, d'une obédience lassante, d'une arrogance énervante, d'une mièvrerie agaçante, d'une malléabilité horripilante et d'une couardise exaspérante, la brune de Corance est belle, noble, éduquée, digne, courageuse, résiliente, déterminée, généreuse, intelligente, brillante, ensorcelante, intrépide, indomptable, indépendante, et probablement équipée de panneaux solaires et d'un émetteur bluetooth. Les failles et les fragilités des personnages constituent le plus souvent un moteur de leur évolution, créent des enjeux, des risques, de l'intérêt. Et donc, là où Sansa, durant ma lecture, m'inspirait de nombreuses réflexions qui peuvent se résumer par un « Mais secoue-toi, pauvre truffe ! », Giorda ne m'inspire... rien.

Il est cela dit tout à fait possible que ce reproche, que je pourrais faire à la plupart des autres personnages des Carmidor, se base surtout sur une lecture biaisée par la comparaison incessante que j'ai faite au fil des pages. Un récit et un univers originaux auraient pu, je pense, rattraper ces clichés sans gravité dans la construction des personnages. Ils auraient pu me faire avaler des raccourcis scénaristiques un peu gros. Ils auraient pu, aussi, faire oublier certaines lourdeurs de style hyper récurrentes comme la création de suspense à la fin des paragraphes en reprenant le dernier sujet de la proposition dans une phrase courte voire non verbale.

Une phrase non verbale lourde de sens.

En réalité, c'est dommage pour les Carmidor. Son refus de se détacher de son modèle à succès le plombe comme mon adjudant-chef face à ce salopard de piaf qui s'est soulagé sur un de nos Leclerc. Pour moi, il en a complètement oblitéré les aspects inventifs et plaisants. Mais pour d'autres lecteurs, il se peut qu'il en relève la saveur. Il n'y a, au fond, pour vous, qu'un seul moyen de le savoir...

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Diamant

Ebook reçu en partenariat @betapublisher mais pour vous dire à quel point j'ai aimé, j'ai décidé d'acheter le livre en papier 🤣. Pourtant j'avais peur au début de pas aimer avec la politique.

Passé les premiers chapitres qui sont les plus complexes à cause de tous les noms de familles, les clans, les territoires,... j'ai été concquise ! D'ailleurs je n'ai pas su lâcher le livre de la journée et l'ai fini en 9-10h (oui j'ai flâner et papoter parfois).

L'univers fait très fort pensé à celui de GoT en même temps c'est devenu une référence dès que ça parle politique, guerre et pas dans du contemporain donc clairement on fait la comparaison. Je peux vous dire qu'il en est au même niveau sauf que j'ai pas réussi à lire les GoT et ici ça se lit tout seul.

Impossible de ne pas s'attacher aux Carmidor, dès le premier chapitre qui parlent d'eux, notre coeur bat à l'unisson avec le leur. C'est une très mauvaise idée d'ailleurs parce qu'il va souffrir ! Ce roman n'est pas un long fleuve tranquille, il sera clairement rempli de sang et de terreur. On ne s'ennuie pas un instant !

Les personnages sont tous très travaillés, la psychologie qu'il y a derrière a été réfléchie et bien construite. Certains personnages évoluent et de façon très cohérente avec les événements qui se passent. J'adore le personnage de Giorda ❤️. D'ailleurs on aimerait que parfois ils gardent leur insouciant et que la vie leur fasse des cadeaux mais on sait que ce ne sera jamais le cas. Par contre, il y a des personnages qui m'ont fait bouillir ! Je ne suis pas quelqu'un de violent mais il y en a un particulièrement à qui je ferais subir toutes les tortures possibles !

De nombreuses thématiques sont abordés parfois directement et parfois de manière très subtiles. C'est une des beautés du roman, parler de choses importantes sans en avoir l'air et réussir à ce que les lecteurs s'offusquent et vivent le roman.

En plus, @oliviagometz m'a accompagné tout au long de la journée par message, c'était génial. Merci à toi 🥰.

Un chouette coup de ❤️ inattendu !

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Argent

Mon avis :

Au départ, il m'a été très difficile de rentrer dans l'histoire. Pendant une quarantaine de pages, on se retrouve plongé dans un océan de noms, de titres, de familles différentes et j'avoue que j'avais bien du mal à y voir clair. Heureusement, le ciel s'est éclaircit et j'ai pu, au fil des pages, appréhender plus aisément chaque protagoniste. D'ailleurs, soit dit en passant, la galerie de personnages est assez impressionnante ! Par de nombreux aspects, cette fresque médiévale m'a beaucoup rappelé Game of Thrones car il est souvent question de jeux de pouvoirs, de trahisons, d'usurpation et de mariages pas toujours très heureux. L'intrigue est foisonnante, la plume virevoltante et on sent que l'auteure a particulièrement bien étudié chacun de ces personnages, autant féminin que masculin, dont elle nous brosse des portraits très précis. On imagine sans mal que les prochains romans révéleront leur évolution dans l'histoire. J'ai apprécié ma lecture sans être complètement captivée par ce roman, sans doute parce qu'il manquait parfois d'originalité.

Pour conclure, une découverte agréable que je vous recommande vivement surtout si vous aimez les luttes de pouvoir et les familles qui s'entretuent pour jouer au jeu du trône musical 😝.

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Or

Quelle lecture !

J'avoue, au début ça a été un poil compliqué. Beaucoup de persos, de noms à retenir, de la politique assez complexe à comprendre, moi pas habituée à la fantasy adulte.... et puis d'un coup ça a été beaucoup plus agréable.

C'est finalement juste le temps de se mettre dedans, d'apprécier l'univers créé par l'auteure, ses personnages ambivalents (que j'aime d'amour), son écriture travaillée et son imagination impitoyable.

Je remercie la maison d'édition de m'avoir fait confiance et de m'avoir envoyé ce livre pour que j'en fasse une critique, parce que franchement c'est une énoooooorme réussite ! Je l'ai refermé avec une petite larme à l’œil et le cœur brisé (l'auteure aime nous le briser, je vous le dis) et j'ai tellement hâte de lire la suite.

La maison d'édition le dit au début du livre, il n'y a pas de trigger warning mais c'est pas pour tout le monde. C'est un livre dur, cruel, réellement impitoyable, qui te donne quelque chose et te le reprend immédiatement parce que... bah on est dans de la dark fantasy finalement ! Beaucoup le compare à Game of Throne et je suis plutôt d'accord dans l'ensemble. Il y a plusieurs passages qui sont très durs à lire et qui prennent aux tripes.

Parlons des personnages ! On a beaucoup de points de vue (qui ne gênent pas du tout à suivre l'histoire) hyper intéressants, des chemins qui se croisent et s'opposent. On a des personnages qui se détestent, qui veulent se venger, et bizarrement quand je lisais un point de vue j'avais envie que CE personnage à CET instant atteigne son objectif... et au point de vue d'après c'était pareil xD

Olivia Gometz a réussi quelque chose de pas facile selon moi, créer des personnages horribles, de vrais antagonistes (même s'il y a des nuances et qu'ils sont tous différents) mais auxquels tu t'attaches malgré tout. Et ils font des choses vraiment pas sympa je vous le dis...

Au début j'avais un peu de mal à comprendre où allait l'histoire, on est dans des jeux de politique avec beaucoup de complots, de trahisons, de retournements de situation, de révélations... Mais à force on s'investit petit à petit dans l'histoire et ça se lit tout seul !

Pour moi ça a été une entrée parfaite dans la dark fantasy, et comme je l'ai déjà dit je vais attendre impatiemment la suite ^^

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Bronze

/ !\ Livre lu dans le cadre du PAI / !\

Le livre s’ouvre sur un arbre généalogique qui est, à mon avis, une idée très appréciable : d’emblée, on comprend que la galerie de personnages sera plus que complexe et cet outil, bienvenu, pourra nous aider par la suite.

Malgré cela, j’ai eu beaucoup de mal à retenir les prénoms des personnages, qui est qui, qui est quoi, et je pense qu’avoir rajouté des caractéristiques en les désignant par leurs noms de pays n’a fait que rajouter à ma confusion, puisque je confondais aussi les différents pays et duchés entre eux :(

Je pense que cette confusion vient de ce qui est apparu, à mes yeux, du manque de personnalité des personnages. Pas dans le sens qu’ils manquent de caractère (puisque ce n’est pas le cas de Giorda ou de Dista, au contraire), mais plus qu’ils manquent d’individualité, d’intériorité (par exemple, à mon sens, Giorda et Dista seraient assez interchangeables : les deux femmes à forte personnalité, sans que je n’aie réussi à saisir ce qui faisait l’essence de leur différence). J’ai surtout eu la sensation de « personnages marionnettes » qui changeaient de volonté, d’avis ou d’opinion de manière très brusque et rapide quand l’intrigue en avait besoin, plus que pour de véritables raisons organiques.

Ce manque de profondeur ressentie a aussi fait que j’ai eu beaucoup de mal à m’attacher à eux, et donc à craindre pour leur survie et à frémir de leurs mésaventures. Je n’ai donc pas ressenti d’émotions à la lecture, que j’ai lu de manière plus détachée, presque comme un manuel d’Histoire listant les différents événements de cet autre monde.

L’idée de l’univers, très morcelé, très divers dans ses coutumes et sa vision de la religion, m’avait de prime abord beaucoup plu. J’aurais aimé en savoir plus, que ça soit pus développé… J’ai trouvé les informations en mode univers dumping au début assez frustrantes, surtout au vu de l’importance que la religion prend par la suite dans l’intrigue.

Le style de ce texte est quant à lui très beau, avec un vocabulaire recherché et des descriptions travaillées. Il faut seulement noter une surabondance des verbes faibles dans les premiers chapitres (et ça en devient un peu lourd), ainsi que quelques coquilles, notamment au niveau des traits d’union parfois remplacés par des espaces (à moins que ça ne soit dû à la conversion en format epub ?)

L’intrigue est bien rythmée et pleine de rebondissements, on n’a pas le temps de s’ennuyer avec ce texte. Cependant, la rapidité d’enchaînement des scènes a laissé quelques zones de confusion chez moi. Par exemple, j’ai assez mal compris la révélation qu’Aron découvre à la fin. D’ailleurs, j’ai aussi trouvé la fin un peu frustrante : elle ne conclut pas réellement d’enjeu, ne ferme pas vraiment de porte ; finalement, j’ai la sensation que le tome aurait pu se clore sur la péripétie précédente ou la suivante sans que cela ne change vraiment grand-chose.

Pour conclure, une lecture en demie teinte pour moi :/

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Diamant

Mettons direct les choses à plat : ce livre est une pépite. J’ai toujours aimé les fantasy de mœurs et c’est agréable de pouvoir en lire une comme celle-ci, avec la complexité et le patriarcat que cet univers implique tout en apportant une touche féministe. J’ai particulièrement aimé l’idée de suivre un peu les « méchants » de l’histoire, étant ceux qui ont détrôné et éliminer toute une famille (ou presque). C’est vraiment intéressant de voir leur mindset, leur côté retord, manipulateur, mais aussi très humain donc égoïste et agissant comme des animaux effrayés quand acculés.

J’ai également vraiment apprécié l’ambivalence des personnages principaux qu’on peut aimer et détester à la fois, les humains n’étant ni noirs ni blancs. Je m’explique : Spoiler(cliquez pour révéler)un coup j’étais en mode « oh en fait Dorio il a bon fond, c’est le plus gentil des Carmidor » et juste après il violait et mutilait une prostituée et mon cerveau a bugué ahah ! Mais je trouve ça bien car dans la vie on n’approuve pas tous les choix de tout le monde, quand bien même ça peut être notre proches, donc montrer que le peur, la colère ou la fierté puisse influencer certains choix ou comportements pas toujours très corrects, c’est très réaliste et intéressant.

J’ai beaucoup aimé le personnage de Giorda, sa force et ses faiblesses en faisant un personnage attachant et fascinant à suivre. Également , le personnage d’Aron m’intrigue beaucoup, dans sa fierté, sa cote dur et violent, je pense que ça peut être un personnage très surprenant.

Toutes ces magouilles politiques sont très bien amenées et je me suis trouvée embêtée à vouloir soutenir les intérêts de chacun des personnages, ce qui est tout bonnement impossibles, Spoiler(cliquez pour révéler)littéralement je ne peux pas souhaiter en même temps que Giorda et Dorio s’en sortent et réussissent leur ascension respectives tout en souhaitant voir Dista reprendre sa couronne et Aron se venger.

Donc qui gagnera à la fin ? Quels autres retournements de situation m’attendent ? Spoiler(cliquez pour révéler)Giorda se mariera-t-elle enfin avec Rehard ? Dorio sortira-t-il de sa demi dépression pour devenir le duc qu’il a toujours été destiné à devenir ? Aron trouvera-t-il une forme de paix ou obtiendra-t-il sa vengeance ? Dista deviendra-t-elle une puissante reine ? Idissa arrivera-t-elle à vivre une vie heureuse sans subir le poids de sa condition ? Visars manquera-t-il une marche de l’escalier pour se rompre le cou ? Catessia aura-t-elle un giga seum sur son époux ? Et tant d’autres questions me viennent à l’esprit !

En tout cas je vous conseille ce livre ! J’ai hâte de lire la suite !

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Diamant

Et si Game of Thrones avait été écrit par une autrice française ? ⚔️🩸

⚔️ Les Carmidor, Tome 1 : Trahir & Survivre - Olivia Gometz ⚔️

(Livre reçu en service de presse des éditions Beta Publisher)

TW : meurtres, viols... bref c'est de la fantasy adulte, vous savez à quoi vous attendre !

La puissante famille Carmidor, par peur de perdre la relative indépendance de son île, s'est alliée à l'usurpateur pour mettre fin au règne du roi précédent. Mais la partie d'échecs ne fait que commencer. La fratrie Carmidor, la princesse déchue, le nouveau roi et son oncle... Tous sont prêts aux pires manigances pour préserver leur pouvoir.

Vous voulez commencer une nouvelle saga de fantasy politique française ? Qui vous emporte dans son univers, vous captive par son intrigue, vous écœure par sa violence ? Foncez donc sur Les Carmidor !

Très inspiré par Game of Thrones, le monde des Carmidor n'est pas des plus originaux (une société médiévale bien patriarcale, bien blanche et bien hétéronormée, youpi), néanmoins il fonctionne. L'imagination d'Olivia Gometz est hyper foisonnante, mais on sent qu'elle maîtrise chaque fil de son histoire et on ne s'ennuie jamais. Au programme : complots, trahisons, séduction, combats, religion...

Les personnages ont tous un fort caractère et sont moralement très gris. Genre, VRAIMENT, ils font des choses horribles. On s'attache à eux, mais on ne sait pas trop si on les aime ou si on aime les détester. Pour l'instant, mon personnage préféré est clairement la belle, rebelle et stratège Giorda Carmidor (disons qu'elle est à peu près potable : je ne crois pas qu'elle ait violé ni décapité qui que ce soit, pour l'instant).

Bref, un beau coup de cœur pour ce début de saga qui s'annonce très prometteuse !

Cette lecture reste exigeante, et je relirai ce tome 1 avec plaisir pour qu'il soit frais dans ma tête quand sortira le tome 2.

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Pas apprécié

Lien de mon avis sur le blog : https://les-livres-de-nancy.blogspot.com/2022/08/les-carmidor-tome-1-trahir-survivre.html

J'ai lu ce roman en tant que jurée pour le prix des auteurs inconnus.

"Trahir & survivre" est le premier tome d'une saga de fantasy médiévale où l'on suit la famille Carmidor, maîtresse de Corance, cité insulaire. Les Carmidor se retrouvent impliqués dans un conflit politique contre la famille régnante, les Arvagna. Mais se sont-ils alliés aux bonnes personnes ? Entre jeux de pouvoir, conflits familiaux, trahisons et alliances, ils vont très rapidement le découvrir...

Je n'ai pas du tout accroché à ma lecture.

"Trahir & survivre" a été une lecture laborieuse que j'ai eue énormément de mal à terminée. Dès le début, on a un univers assez ressemblant à "Games of thrones" sauf que là, on rentre directement dans l'histoire sans que les différentes familles ou le contexte politique de départ nous soit vraiment présenté. Du coup, j'ai été très rapidement perdu dans ma lecture. Il y a de nombreux personnages et quand un personnage parlait, j'avais énormément de mal à savoir qui il était et de quelle famille il faisait partie.

Heureusement, ayant l'habitude de lire de la fantasy, j'ai commencé à bien me repérer entre les personnages passé les cent premières pages.

C'est vraiment dommage que l'autrice ne nous ait pas plus présenté son univers et ses personnages au début du roman, car ça aurait pu être une lecture vraiment intéressante car l'intrigue est assez rythmée avec beaucoup de rebondissements. On navigue entre complots, trahisons, meurtres et mariages arrangés...

Ayant eu du mal au début à savoir qui était qui que du coup, je ne me suis attaché à aucun d'entre eux. Ils sont tous assez semblables. Ils sont avides de pouvoir et ils sont prêts à tout pour l'obtenir même à trahir leur propre famille.

J'ai suivi les différents personnages au fil des pages et je n'ai accroché à aucun. Je n'ai rien ressenti pour eux et leur sort m'a complètement indifféré.

Avec ce premier tome, je découvre la plume d'Olivia Gometz qui est agréable à lire. J'ai apprécié qu'il y ait des "trigger warnings" au début car certaines scènes sont vraiment très dures et si vous êtes très sensibles, je vous conseille de passer votre chemin.

En bref, un roman de fantasy qui ne m'a pas du tout convaincu. Une histoire assez ressemblante à "Games of Thrones" qui aurait pu me plaire si je n'avais pas été perdue entre tous les personnages dès le début. Si vous aimez les histoires de ce genre, n'hésitez pas à vous faire votre propre avis.

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Lu aussi

Il y a une raison qui m’a amené à ne jamais lire Games of Thrones. La saga gigantesque ça représentait, et les personnages qui mourraient juste parce que. Mais aussi, la fantasy politique.

Ça ne m’a jamais intéressé, et je l’avais donc retiré de ma PAL.

Mais, sous le contexte du prix des auteurs inconnus, je me devais de lire Trahir et survivre tome 1. Cette saga, qui, comme l’a bien décrit la chronique de Tom Larret, ressemble pas mal (voire trop, mais là je peux pas tant en juger sinon pour le début), à GoT.

Mais avant qu’on ne croit que je suis en train de dire que j’ai détesté ce tome 1, que c’était trop nul, etc., je dois rétablir les choses : ce n’est pas mauvais. C’est juste, que sincèrement, je n’aime pas la politique, alors la fantasy politique, c’est loin, trèèèès loin, d’être mon truc.

J’estime ainsi, qu’il y a une grande part de subjectivité dans mon ressenti du livre. Aussi, je pose les choses ici : vous n’aimez pas les fantasy politiques ? Ne lisez pas ce livre. Si au contraire, vous adorez ça, je pense que vous pouvez foncer.

De plus, je ne reviendrais pas sur le fait que ça ressemble beaucoup à GoT (pour le peu que j’en connais, il y avait au moins les familles, mais aussi le début avec le roi qui meurt et une Sansa Stark et une Daenerys Targaryen).

Pour le reste, il y a tout de même, des soucis objectivement, tout comme des choses positives.

L’univers est confus. Bien travaillé, bien établi, on sent que l’autrice a passé du temps à mettre en forme chaque famille. Mais confus. Au début, je n’avais aucune idée de qui était qui, de quoi, quand, comment. Je pense qu’il manquait un tant soit peu d’introduction des personnages, ou bien j’ai raté quelque chose.

Du reste, il y a beaucoup de personnages. Si au bout d’un moment, on en vient à s’y retrouver, ça ne m’a pas empêché de les trouver souvent similaires.

Je ne me suis attaché à aucun. Giorda m’agaçait, j’avais envie de taper Dista qui était encore plus insupportable. Aron était bien puis finalement non. Dorio passe encore à la rigueur. Et la bâtarde dont j’ai oublié le nom n’est pas trop mal. Au fond, je n’ai aucun personnage préféré, et lorsqu’il y avait des morts, j’étais plus blasé qu’autre chose.

Les morts. Des morts, pas si gratuites pour certaines, mais que je trouvais facilement violentes. Je n’ai rien contre la violence, quand, elle est bien écrite. Ici, j’ai trouvé que c’était…Bizarrement forcé.

Du reste, si je trouvais le livre long, puisque je ne m’attachais à personne, et que je ne trouvais aucun intérêt à l’histoire et où elle m’emmenait (là, ça devait être le côté politique.), je me retrouvais parfois à me rendre compte qu’en vrai, je suivais l’histoire, et m’y laissais plonger. Même quelques instants. Les rebondissements et jeux de cours avaient parfois quelque chose d’intrigant, et de plaisant où je me laissais entraîner. Certains dialogues ressortaient plus que d’autre. J’appréciais de voir des femmes fortes, qui ne se laissaient pas marcher sur les pieds, malgré l’univers dans lequel elles se trouvaient. Même l’écriture narrative, savait parfois se présenter comme brillante.

Je ne saurais pas dire si c’est parce que ce n’était qu’à quelques occasions, ou juste que ma raison primaire qui me poussait à ne pas apprécier dès le départ, n’a pas aidé. Aussi, je me dois de préciser qu’il y a quelques fautes, parfois des mots qui manquent, d’autres fois des mots écrits bizarrement (je n’ai pas relevé lesquels.).

En somme, je pense sincèrement dire que ce livre n’était pas pour moi. Que je comprends pourquoi d’autres ont accroché. Et que, tout de même, je me dois de le remercier : il m’a permis de réellement comprendre que la fantasy politique n’était pas pour moi. (je n’en avais jamais vraiment lu avant parce que je me doutais que ça ne m’irais pas, ça m’a permis de confirmer.).

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