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Incapable de soutenir le regard de Zhreziel une seconde de plus, Cara se tourna vers Ares.

— Quelles sont les options possibles ?

— Il n’y en a aucune. Fais-le.

Gagne du temps.

— Comment ?

— Touche-le avec l’intention de lui transférer l’agimortus. Ça devrait être automatique.

Elle frissonna, soudain glacée jusqu’aux os.

— Je ne peux pas.

— Si. (Ares posa les mains sur ses épaules, et baissa la tête pour la regarder dans les yeux.) Il le faut.

— Je refuse de lui infliger ce qui m’a été imposé. (Elle inspira profondément, s’apprêtant à prendre une décision terrible.) Je ne peux pas faire ça contre son gré.

Thanatos ouvrit la bouche pour répliquer – et à en juger par son expression noire, Cara devinait sans peine le contenu de son propos – mais Ares leva la main pour interrompre son frère.

— Laissez-nous une minute.

Cara autorisa Ares à la conduire dans un coin calme.

— Écoute-moi, Cara, dit-il en articulant avec soin comme s’il s’adressait à une enfant. Tu agonises.

— J’en suis parfaitement consciente.

— Si tu le lui donnes, tu vivras. Je ne peux pas…

Il s’arrêta pour proférer un juron.

— Tu ne peux pas, quoi ?

Il resta muet. Elle lui attrapa le menton et le força à croiser son regard. Ses yeux étaient empreints de colère et de tristesse.

— Je ne peux pas te perdre, lâcha-t-il. Je ne peux pas être avec toi, pas tant que Pestilence sera dans les parages, mais je ne renoncerai jamais à toi.

Elle ne savait pas quoi dire, mais Ares, si.

— S’il te plaît.

Elle savait à quel point il lui coûtait de la supplier.

— J’aimerais que ce soit possible, répondit-elle tout bas, et il recula comme si elle l’avait giflé.

— Bon sang, Cara !

Il se passa les doigts dans les cheveux et arpenta la pièce avant de revenir vers elle.

— Nous sommes engagés dans une guerre qui n’obéit à aucune règle ! Il n’y a pas de place pour la pitié ou la bonté. Le perdant y laisse non seulement sa vie, mais celle de toute la planète. Procède au transfert ! Sur-le-champ !

— Il y a toujours de la place pour la bonté, répliqua-t-elle. Obliger Zhreziel constituerait une énorme violation. J’en sais quelque chose. Ce ne serait pas mieux que de le tuer. Si j’accepte, je me sentirai salie, Ares. Souillée.

Ares frappa du poing contre le mur.

— Fais-le, bon Dieu !

— Non.

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- Cela n'a rien à voir avec la prévenance. En vérité, j'étais un salaud. Je ne m'intéressais pas aux femmes. Seulement à la guerre. (Il remua les sourcils.) Le dieu grec, Arès, est inspiré de moi.

Elle roula des yeux.

- Voilà qui a dû flatter votre ego.

- L'époque de l'Antiquité grecque me manque. C'était super d'être un dieu. (Il soupira.) L'avènement du monothéisme a tout gâché.

- Mince alors ! Je suis désolée pour vous ! répliqua-t-elle avec sarcasme.

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- Hal... ne ferait jamais... Enfin, regardez-le.

Le chiot bondit dans les airs et referma les mâchoires sur l'oiseau qu'il poursuivait avec ardeur. Le pauvre volatile disparut en un instant dans une explosion de plumes.

- Bien sûr, répliqua Ares non sans sarcasme. Regardez-le...

- Vilain chien !

Hal remua la queue et pencha la tête, oreilles baissées et filet de bave au coin de la gueule. Comment imaginer qu'il deviendrait la créature démoniaque que décrivait Ares ?

Le Cavalier poussa un grognement de mépris.

- Attendez seulement qu'il remplace les piafs par des humains.

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- Ben voyons ! Armageddon est une partie de plaisir, c'est bien connu ! riposta Arik avec ironie. Faites péter la bière, les bretzels et les semi-automatiques !

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— Les gentlemen ne reluquent pas les dames, déclara-t-elle non sans agacement, parce qu’il aurait tout de même pu se retenir de baver.

— Détrompez-vous, répliqua-t-il d’une voix traînante. Ils font preuve de subtilité, voilà tout.

Peu importe.

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- J'aime quand vous souriez, ajouta-t-elle. Cela ne vous arrive pas souvent, si ?

Qu'elle ait remarqué ce détail de son caractère ne lui plaisait guère, même s'il ne fallait pas être un génie pour s'en apercevoir.

- Je n'ai pas vraiment eu de quoi me réjouir depuis que j'ai découvert que je n'étais pas humain, se contenta-t-il de répondre.

Et même avant, il avait été d'un naturel ténébreux, à l'aise seulement avec ses frères et ses fils.

- Ça remonte à quand ?

- Cinq milles ans. À deux ou trois siècles près.

Elle écarquilla les yeux, stupéfaite, et il ne put s'empêcher de rire.

- Vous ne faites pas plus de vingt-neuf ans.

- Je le dois à mon mode de vie sain, déclara-t-il d'un air enjoué, car, aussi bizarre que cela puisse paraître, il n'avait pas eu de conversation aussi normale depuis une éternité.

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- Vous souhaitiez peut-être vous nettoyer ? lui demanda-t-il, pressé de la border et de ficher le camp.

Elle faillit ronronner de joie.

- Je ne manquerais jamais une occasion d'utiliser cette salle de bain idyllique.

- Vous pouvez vous en servir quand vous voulez, répliqua Ares d'une voix rauque à présent qu'il visualisait Cara sous la douche.

Nue. Les traînées de mousse sur ses seins, son ventre, ses cuisses... le triangle secret de son intimité.

- Ne dites pas ça. Je serais tentée de m'y installer.

De nouveau, il se sentit fondre devant son sourire. Et durcir en même temps. La situation était grave.

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- Et maintenant ?

- On devrait peut-être discuter dehors.

- Non. (Cara les observa tour à tour.) C'est ma vie, et j'ai le droit de savoir ce qu'il se passe.

Shade haussa les épaules.

- Très bien. Vos organes sont en train de vous lâcher. Votre plomberie interne ressemble à celle d'un humain de cent cinquante ans. Elle fonctionne à nouveau normalement, pour l'instant, mais je n'ai pas réussi à arrêter la fuite. En gros, je viens de remplir l'évier, mais la bonde est cassée, et l'eau continue de s'écouler.

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- Je ne peux pas te perdre, lâcha-t-il. Je ne peux pas être avec toi, pas tant que Pestilence sera dans les parages, mais je ne renoncerai jamais à toi.

Elle ne savait pas quoi dire, mais Ares, si.

- S'il te plaît.

Elle savait à quel point il lui coûtait de la supplier.

- J'aimerais que ce soit possible, répondit-elle tout bas, et il recula comme si elle l'avait giflé.

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⚠️ Spoiler

« Seigneur, comment allait-il survivre sans elle ?

Il ne bougea pas tandis qu’elle avançait vers lui pour l’enlacer. Elle lui avait apporté une serviette, qu’elle lui enroula autour de la taille. Ares aurait souri de sa prévenance s’il n’avait pas été sur le point de craquer.

Cara posa la joue contre son omoplate, et son souffle brûlant lui caressa la peau.

Elle était faite pour lui, c’était évident. Et terrible. Et bientôt, elle ne serait plus. »

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