Les Chaises

C'est une pièce qu'il faut voir jouer. Les didascalies sont nombreuses. Les monologues vers la fin semblent très longs, car on n'a pas le mouvement scénique pour donner du rythme.

Un régale de lire le théâtre de Ionesco. Les situations sont toujours aussi loufoque et font bien rire.

Le théâtre de l'absurde, par définition, est absurde. Et je n'aime pas ce qui n'a pas de sens. Alors je ne peux pas apprécier Ionesco. Pour autant je dois lui reconnaître des qualités littéraires certaines et une grande capacité à trouver des thématiques qui chaque fois vous prennent à la gorge.

J’ai adoré cette courte pièce de Beckett : on y retrouve toutes les caractéristiques du théâtre de l’absurde. J’ai préféré « Les Chaises » à « En attendant Godot », tout simplement parce que j’ai plus ri : les deux personnages sont un couple de petits vieux avec les stéréotypes d’un vieux couple. Bien entendu, le fond de l’histoire est assez noir et donne à réfléchir...

Ce livre fera sûrement partis d'une relecture parce que le sujet m'intéresse énormément, la solitude des personnes âgées m'intéresse au quotidien donc qu'il soit enfin mis sur papier me touche, et l'humour qui vient relever le thème un peu triste est bien contrôlé, j'ai adoré

Décidément, j'ai du mal avec le théâtre de l'absurde. Je sais bien que, justement, il n'y a pas de véritable intrigue et que l'intérêt principal repose sur les fantaisies du langage, pas de rebondissement mais des personnages qui se parlent sans se comprendre - ce qui ressort plus de la tragédie que de l'humour.

Je n'ai pas trouvé cette pièce particulièrement drôle, au contraire, elle m'a parue très mélancolique. Ionesco propose une réflexion sombre sur le langage et le rapport à autrui.

Chronique complète sur Le Chat Et Sa Plume: https://unchatetsaplume.wordpress.com/2016/11/24/critique-les-chaises-ionesco/

C’est l’histoire de La Vieille et du Vieux, qui apparemment sont mariés et vivent ensemble depuis bien longtemps. Ils se parlent, mais n’ont pas l’air de ce comprendre, les propos sont insensés, mais l’on apprend que Le Vieux a envoyés des invitations et que l’on attend du monde. Ça sonne, les invités arrivent, mais ils sont invisibles. Tout au long de la pièce, de plus en plus d’invités seront arrivés, mais avec seulement deux personnes sur scène. Les Vieux inventent un monde, des conversations, des personnages, et promettent l’arrivée du grand Orateur, celui qu’on attendra.

Le théâtre de Ionesco est défini dans le courant littéraire de l’absurde, et c’est très compréhensible. Cette pièce met en avant l’incapacité des humains dans le dialogue. C’est la raison pour laquelle on trouve cela tiré par les cheveux.

J’ai plutôt bien apprécié, c’est une petite pièce amusante, mais avec une morale importante. On ne comprend pas tout, j'ai dû relire plusieurs fois des passages pour être sûre d'avoir bien compris. C'est le seule point négatif de ma lecture.

Une pièce original, étrange qui nous laisse ressentir de l'absurdité durant toute la pièce. Néamoins, le scénario aussi étrange soit-il capte l'attention au niveau de l'ambiguité des personnages et sur cete atmosphère morbide et mystérieuse qui prend de l'ampleur à mesure qu'on avance dans la pièce. Le jeu des chaises est tellement répétitif que j'en avais mal à la tête. D'autant plus, qu'on a des murmures en fond sonore dont on ne peut saisir le sens ( même si c'est le but de l'auteur). Un style très différent des autres pièces qui ne me plait pas particulièrement mais j'admire ces auteurs qui ont pu écrire des oeuvres aussi étranges. Un vrai défi!

Comme toujours chez Ionesco une œuvre étrange, absurde et drôle pour dénoncer et critiquer, ici l'incapacité des hommes à communiquer entre eux.