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Un coup de coeur !

J'ai aimé suivre Hannah, de sa jeunesse à la cinquantaine, dans sa vie en apparence très tranquille.

Entre 1966 et 1974, un évènement va venir bouleverser sa vie d'épouse de médecin et de jeune maman. Cet évènement va avoir des conséquences 30 ans plus tard. Il fera éclater sa vie.

J'ai aimé les réflexions de l'auteur sur le sens de la vie, de la place de la femme dans la société, l'avortement, la politique américaine, entre autres.

Un bout de chemin avec Hannah dans deux périodes aux Etats Unis.

J'ai aimé la façon qu'à ce livre de nous emporter dans une vie où rien n'est tracé au niveau des sentiments.

Chacun fait sa vie qui entraîne l'autre... c'est très bien décrit et l'on prend conscience que l'on ne fait pas toujours ce que l'on veut mais ce que l'on peut !!

L' écriture est toujours excellente.

L’héroïne est la fille d’un couple de la beat génération, engagé très à gauche, qui s’ennuie dans son couple, mémérise entre ses tâches de femme au foyer et son job à temps partiel, tout en aimant son mari de médecin, aussi charismatique qu’une huitre, dans une bourgade de l’east coast.

Et voilà que déboule dans sa morne vie la tentation, à laquelle elle cède, la transformant en femme adultère et complice d’un gauchiste cynique terroriste et manipulateur. Cette péripétie parenthèse dans sa vie lui reviendra comme un boomerang des années plus tard. L’Amérique puritaine se déchaîne, celle héritière du mac-cartysme et du manichéisme moral wasp, aussi affligeante que violente. Son passé mis à nu est le prétexte à une charge pleine d’ironie de cette face moins plaisante de l’Amérique, celle de Georges Bush et son cortège de valeurs morales conservatrices mais qui n’épargne pas la duplicité de la « gauche » américaine. Un roman qui donne des clés sur l’Amérique contemporaine, facile à lire et fort instructif.

Douglas Kennedy est un auteur que j'adore et j'ai grandement apprécié ce livre. On y suit la vie d'Hannah, émaillée de doute, de désillusion, mais aussi de satisfaction. Kennedy à travers la plupart de ses récits et notamment celui-ci, nous amènent à nous poser la question sur notre propre vie. Une vie stable, sans grand frisson vaut-elle mieux qu'une vie hautement passionnelle. Prendre le risque de vivre sans sécurité, confort et sans certitude est-elle enviable ? Douglas Kennedy nous fait réfléchir sur la vie tout simplement, aussi simple soit-elle en somme et c'est cela que j'apprécie chez lui.

Douglas Kennedy a fait très fort avec ce portrait de femme, Hannah, qui, de Madame Bovary du XXème siècle et qui a donc tout pour finir mal, et qui, un peu malgré elle, se transforme peu à peu en femme de force et de conviction. J'ai été impressionnée par un des thèmes qui revient sans cesse en arrière-fond: l'éternel combat entre progressistes et conservateurs et son évolution des années 1970 au début du XXIème siècle. Les propos tenus par les puritains du début des années 2000, dont le fils d'Hannah et sa femme sont de farouches défenseurs, m'ont violemment secouée et inquiétée sur ce retour aux pires "valeurs" du passé.

En tout cas, j'ai adoré aussi la déconstruction méthodique et soignée de la vision de la famille traditionnelle comme valeur-refuge.

Comme toujours avec les livres de cet auteur que j'ai lu, je trouve l'histoire longue pour un suspense et un dénouement trop rapide.

Hannah vient d’un milieu bourgeois intellectuel un peu hippie, ce qui ne l’empêche pas (au contraire) d’épouser à 23 ans un étudiant en médecine et par là même un certain train-train quotidien. La jeune femme sage est rationnellement ravie de cette vie bien rangée, mais elle ressent un certain mal-être au fond d’elle. L’arrivée d’un jeune révolutionnaire venu se cacher chez elle en l’absence de son mari pourrait bien répondre à ses aspirations de pimenter un peu sa vie… voire même un peu trop.

Il s’agit de mon 6ème roman de Douglas Kennedy et il se situe, pour moi, dans la moyenne. Il ne m’a pas remuée autant que L’homme qui voulait vivre sa vie ou La poursuite du bonheur, mais il était plus intéressant que La symphonie du bonheur. Au niveau de Cinq jours, que j’avais également bien aimé.

Douglas Kennedy excelle dans l’illustration des états d’âme de ces personnages qui veulent plus, qui ne peuvent plus rester enfermés dans leur vie. Ce sont des personnages qui cherchent à s’enfuir, qui étouffent. Ici nous avons d’abord Hannah, qui fait un peu de côté très dangereux qui la convainc de rester dans les mornes petites joies du quotidien. Mais nous avons également sa fille qui, 30 ans plus tard, éclate malgré sa brillante carrière professionnelle.

Cependant, l’auteur a parfois le défaut d’en faire trop. Un peu comme dans Les désarrois de Ned Allen, dans lequel le héros subit une avalanche de galères, Hannah doit faire face à en même temps à son passé qui ressurgit et à la disparition de sa fille. Un seul des deux problèmes était suffisant pour un roman, mélanger les deux c’est trop !

En bref, ce fut un roman divertissant, avec quelques réflexions d’une grande justesse, mais qui ne me marquera sans doute pas beaucoup.

Voilà un roman de Douglas Kennedy que j'ai beaucoup apprécié !

Le récit se déroule en deux parties. La première partie nous décrit la vie d'Hannah durant les années 70, alors qu'elle n'est qu'une toute jeune fille à peine diplômée de l'université du Vermont. Durant la seconde partie, on retrouve Hannah, son mari et ses enfants durant les années 2000. Les années ont passé et les personnages ont forcément évolué.

Et c'est justement cette évolution qui est agréable à suivre.

Lorsqu'on rencontre Hannah, elle est encore très jeune et a de nombreux rêves. le principal d'entre eux est d'effectuer un séjour à Paris afin d'améliorer sa connaissance du français.

Mais Hannah rencontre Dan et les projets du jeune homme, étudiant en médecine, vont prendre le pas sur ceux de la jeune femme. Les deux jeunes amoureux se marient et s'installent bien vite dans une routine qui ne plaît pas trop à Hannah. Cette dernière se rend en effet bien vite compte que la vie qu'elle mène avec Dan n'est pas en tous points conforme à ce qu'elle espérait...

Cette partie du roman nous permet d'en apprendre plus sur les divers personnages. On fait la connaissance de Dan qui, loin d'être le petit ami parfait qu'Hannah imaginait semble assez égoïste. Sa jeune épouse doit se plier à ses désirs et le suivre dans tous ses projets en oubliant les siens : Hannah n'est là que pour élever Jeff (le fils qu'elle a eu avec Dan) et tenir le ménage du jeune médecin.

On rencontre également les parents d'Hannah qui, entre nous, ne valent pas mieux que Dan. le père d'Hannah est tout aussi égoïste que son gendre et va d'ailleurs placer sa fille dans une situation plus que délicate. Quant à la mère d'Hannah, que dire ? Les mots "manipulatrice" et "mauvaise mère" semblent beaucoup trop faible pour décrire cette femme, ça vous donne une idée...

Mais loin d'être désagréable, ce mélange de personnages aux caractères tout à fait opposés fonctionne à merveille. Les difficultés relationnelles entre Hannah et son entourage rendent l'histoire de la jeune fille encore plus intéressante à suivre.

Dans la seconde partie, on suit une Hannah plus âgée. La petite cinquantaine, elle est toujours mariée à Dan (qui est devenu un orthopédiste respecté) et est maman de deux grands enfants (Jeff ayant eu une petite soeur). Hannah semble "rangée", elle a apparemment respecté le voeu qu'elle a fait à la fin de la première partie (non, non, je ne vous en dirai pas plus) et avoir accepté sa vie de femme de médecin. Elle est même devenue professeur, comme elle le souhaitait.

Mais la "disparition" de sa fille après une énième relation amoureuse ratée va précipiter les événements. Et ces "charmes discrets de la vie conjugale" dont Douglas Kennedy nous parle dans le titre vont voler en éclats : le passé d'Hannah la rattrape et ce qu'elle a mis si longtemps à construire commence lentement à se fissurer... Tout ça à cause d'une sale gamine devenue une adulte névrosée puisque, honnêtement, la fille d'Hannah et de Dan est assez... spéciale (pour ne pas dire complètement cinglée --> ceux qui l'ont lu et qui ont suivi les péripéties de sa relation avec un médecin marié comprendront ce que je veux dire).

Bref, ces charmes discrets sont loin d'être de tout repos, mais ils sont particulièrement intéressants à suivre. Douglas Kennedy remonte (enfin) dans mon estime ;-)

Comme j'ai été étonnée par ce Douglas Kennedy ! Malheureusement c'est trop ambivalent, je ne saurai dire si c'est positif ou négatif. J'ai vraiment aimé les rebondissements, les retournements de situation mais que je ne l'ai pas adoré, je l'ai apprécié comme un bon Kennedy en fait. Savourant la peinture de la société américaine moyenne comme il réussit toujours à le faire, ces portraits réussis à chaque fois, qui nous font croire que notre vie n'est pas pire que la leur. Des personnages réels et qui percutent vraiment l'esprit.

On rencontre Hannah en 1970 et en 2000 , avec une chose qu'elle a faite en 1970 qui resurgit en 2000 et qui va bouleversé sa vie j'aime beaucoup l'écriture de cet auteur , et comment il amène l'histoire d'Hannah et sa famille, j'ai passé un bon moment en lisant ce livre