Les Chemins de Camelot, tome 2 : L'Honneur de Camelot
Auteur
- Sarah Zettel (Écrivain)
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extrait
Maius le Forgeron était assis au bord de la rivière, où l’ombre du pont tomberait une fois le jour levé. Solitaire, il veillait tandis que l’étoile du soir montait dans le ciel. Il portait un épais manteau, bien que la nuit soit chaude, et il l’avait repoussé derrière ses larges épaules. Le vent soufflait doucement sur ses bras tatoués et son crâne rasé, charriant l’odeur des feux au sommet de la colline. Les siens se gorgeaient de viande de porc et de bière forte. Puis ils danseraient et boiraient pour fêter les longues journées, et ils offriraient l’amour et la vie en sacrifice, pour que les dieux et déesses viennent marcher dans les champs.
Maius n’avait pas participé aux rites des feux depuis qu’il avait hérité du marteau de son père. Désormais, il veillait différemment.
Près de lui, le pont était fait de grandes plaques de pierre. Certains disaient qu’elles étaient semblables à celles prises aux sorcières scoti sur l’île verte. Les seigneurs romains qui avaient construit leur route près du cours d’eau les regardaient en secouant la tête, et dans leur langue sans beaucoup d’intonations ils parlaient de poulies, de leviers, de cordes et de poids. Ils ne croyaient pas ce que Maius leur racontait, mais ils n’en riaient pas non plus. Ils vivaient dans d’étranges cités loin de la bonne terre, mais ils savaient bien qu’il existait des mondes qui n’avaient pas été créés par l’homme. Ils savaient que ceux qui y vivaient avaient besoin de routes, au même titre que les hommes.
Deux fois l’an, à la mi-été et à la mi-hiver, le passage était ouvert. Deux fois l’an, il venait quelqu’un de cet autre monde, grand et beau, ou petit et brun. Et cet étranger avait quelque chose à faire réparer : une coupe, une broche incrustée de pierres fines, une roue ou une épée. Les leurs ne travaillaient pas les métaux, mais ils les utilisaient, tous sauf le fer, qui était le secret des hommes. Maius prenait l’objet, le réparait et le rapportait au matin. Il le fallait, ou les Autres seraient mécontents, et le grand pont serait emporté, et bien pis encore.
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Le récit s'ouvre sur un projet d’alliance entre un clan Gallois avec les émissaires du roi Arthur, la mère d'Elen reçoit les envoyés de Camelot, mais à sa table un autre chef de clan Urien, n'apprécie pas le projet, la discussion s’envenime et Urien est prié de quitter le château. Alors qu'Elen est partie dans l'Autre-monde accroche une Elfe, Urien passe à l'attaque et s'empare des biens du clan en tuant nombre de personnes dont la mère d'Elen. Bientôt Elen est l'objet d'un maléfice de la part de la maîtresse d'Urien, la fée Morgaine, mais Geraint le neveu d'Arthur, tombé amoureux de la jeune femme viendra à son secours.
Commence alors une aventure bien étrange mêlant fantasy et fantastique sur fond de légendes arthuriennes. Si l'on retrouve dans ce romain certains acteurs de la Légende Arthurienne, à l'instar du premier volume l'histoire n'a pas d'autre lien avec celle-ci et nous projette dans un récit parallèle complètement en marge de ce que l'on connaît.
Après Gauvain dans le premier opus, ce présent roman nous invite à suivre les impérities d'un autre fils du roi Lot. Dans la première partie l'auteure pose les bases de son scénario, nous présente les protagonistes principaux, et le début de la romance qui une fois de plus commence trop tôt. Un scénario identique au premier, mais qui n'a pas la qualité de celui-ci, les rebondissements étant moins nombreux et les passages lents plus nombreux avec une héroïne envoûtée qui se bat contre le sort dont elles est l'objet, ce qui se traduit par des passages introspectifs qui ralentissent considérablement le rythme de lecture.
Si le premier tome se basait sur des récits moyenâgeux, l'histoire est ici totalement issue de l'imagination de l'auteur et cela s'en ressent, le récit est plus simple, l’ambiance légèrement moins sombre malgré la présence de sorciers, et les deux personnages principaux se tirent trop facilement des embûches qui jalonnent leur chemin.
Les personnages sont intéressants mais malheureusement manichéens, et si Merlin et Arthur sont nommés dans le récit, ils ne jouent aucun rôle dans l'histoire qui aurait pu se passer dans un autre monde. Le personnage du principal antagoniste n'est pas clairement défini, il apparaît brouillon, manquant de repères et de consistance.
La toile de fond à savoir l'opposition des Royaumes de l'Ouest à l'alliance avec le roi Arthur n'est utilisée que pour mettre en place l'intrigue et n'est plus par la suite exploitée. Le récit se centrant uniquement sur les deux personnages principaux et leurs actions, l'histoire est donc linéaire, on aurait aimé que l'auteure exploite les pistes qu'elle à ouverte ce qui aurait donné plus de profondeur au roman.
Au final la quête se révèle tout ce qu'il y de plus classique et ne sort malheureusement pas le mythe arthurien et n'a pas les qualité du premier opus.
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Une histoire qui m'a laissée un peu perplexe par moments. Si le début, où Elen se fait arracher le cœur par Morgane pour l'enfermer dans le corps d'un faucon, est plus mature et plus intéressant que le tome précédent, la tournure que prend l'intrigue a quelque chose de bizarre. Le monde parallèle dans lequel s'enferme Gwiffert pen Lleid est aussi étrange que tiré par les cheveux et on suit avec peine nos deux héros évoluer dans ce monde de cauchemars.
De plus, les personnages du tome précédent sont à peine évoqués, c'est dommage. La succession des tomes n'a alors que peu d'importance vu que les histoires ne s'entremêlent pas, ou très peu. Et si l'écriture du premier tome était légère et simple, celle de ce tome est plus lourde, il est moins aisé de lire.
Si l'histoire est plus complexe et plus réfléchie que dans le tome précédent, le dénouement possède le même défaut, il est trop rapide. On en finit trop rapidement avec les ennemis d'Elen et de Geraint de sorte que le lecteur est littéralement coupé dans son élan lors de la lecture.
Bref, un tome qui se laisse lire avec plus ou moins de difficulté et qui ne fait pas vraiment rêver.
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L'histoire continue mais avec des personnages différents: Elen et Geraint. Ils pousuivent la lutte engagée par Athur contre Morgaine. Ils vivent des aventures qui les mettent à rude épreuve. Notament la jeune fille, qui lors d'une rencontre avec la sorcière a le coeur arraché puis enfermer dans le corps d'un rapace.
Comme dans le tome précédent, entre Geraint et Elen va naître une histoire d'amour. L'histoire a encore des côté qui me laisse perplexe mais l'histoire est plus créédible que le premier tome. De plus je trouve domage que les personnages présent dans le premier tome soient à peine évoqués dans le second.
ça reste tout de même une histoire divertissante cachant une histoire plus complexe que le second tome continue de nous faire découvrir.
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Date de sortie
Les Chemins de Camelot, tome 2 : L'Honneur de Camelot
- France : 2010-03-12 - Poche (Français)
Activité récente
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Résumé
Elen est une jeune guérisseuse et la fille d'un chef gallois. Elle brûle de venger le massacre des siens perpétré par Urien, l'amant de la sorcière Morgaine. Celle-ci a juré la disparition du clan de la jeune femme afin d'empêcher toute alliance avec son demi-frère, le roi Arthur. Mais Elen n'aura de cesse de réclamer justice. Et elle devra faire appel à tout son courage et à toute sa détermination si elle veut affronter la plus puissante sorcière de l'Île de Bretagne !
Heureusement, la noble demoiselle n'est pas seule : pour l'honneur de Camelot, le chevalier Geraint va voler à son secours !
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