Les Chevaliers d'Antarès, Tome 2 : Basilics

On en apprend pas mal dans ce deuxième tome avec un univers totalement différent du précédent.

Je ne comprend pas ; plein de gens disent dans les commentaires qu'ils se lassent de cette série, moi, j'adore !

Donc faites vous votre propre avis !

L'aventure se poursuit pour Wellan et Nemeroff qui se sont enfin retrouvés. L'action se déroule principalement dans le Royaume de Hadar, où sont postés Chésemteh et ses soldats, groupe de chevaliers d'Antarès nommés Basilics.

Alternativement, nous retournons à Enkidiev de temps en temps où nous retrouvons Onyx et toute sa clique dans leur quête, ce qui nous permet d'avoir des nouvelles de là-bas.

Si les similitudes avec les séries précédentes sont encore plus flagrantes (Chésemteh = Kira, Sierra = Bridgess, Zakhar = Amecareth), on passe quand même un bon moment.

On reconnaît clairement le style de l'autrice : la même façon de parler entre les personnages (tels que les "évidemment" et "bien sûr" à la fin des phrases), des protagonistes nombreux, et quelques petites histoires secondaires (comme des histoires de cœur ou le passé familial de certains chevaliers) pour meubler le récit. Là n'est pas une surprise, je m'y attendais (c'est en partie pour ça que je ne lirai pas tous les tomes à la suite, ou presque, pour ne pas me lasser comme avec les Héritiers d'Enkidiev).

En revanche, les 2 intrigues principales, la guerre et l'issue des combats contre les hommes-scorpions et la quête d'Onyx (qui avance plutôt lentement pour le moment) sont assez captivantes.

Un tome dans la lignée des précédents, dans lequel on reconnaît le style d'Anne Robillard, agréable et facile à lire, plein d'actions dans ce monde fort différent d'Enkidiev, mais dans lequel, nous lecteurs, n'apprenons pas grand-chose de plus (contrairement aux chevaliers d'Antarès qui eux apprennent ce que l'on sait déjà).

Une belle suite à découvrir en compagnie de Wellan qu'on ne se lasse pas de suivre depuis le commencement de cette saga.

Dans ce 2e volet de cette série, il y a au moins 6 perspectives à suivre, ce qui est beaucoup. Fidèle à ses habitudes, l'auteur n'hésite pas à ajouter des personnages pour satisfaire ses idées, mais à la fin, ça forme un tout plutôt bien réussi. Bref, un plaisir de me replonger dans l'univers de Wellan.

Dans ce tome 2, Wellan commence à découvrir les différentes factions des Chevaliers d'Antarès. Pendant ce temps-là, un groupe de dieux-oiseaux rebelles appelés les Deusalas se préparent à la guerre contre le panthéon d'Achéron qui souhaite les exterminer pour déjouer une certaine prophétie qui menace de mettre un terme à sa domination sur le monde d'Alnilam.

Dans ce tome, nous retrouvons Sierra, toujours accompagnée de Wellan et Nemeroff, chez les basilics. Nous en apprenons également un peu plus sur les hommes ailés et sur les Aculéos.

Bon alors...

Avec ce deuxième tome la troisième saga est définitivement lancée. Bien sûr, l'intrigue ne casse pas trois pattes à un canard mais ça, on s'y attendait. Ça tourne en rond, je ne reviendrai pas dessus.

Par contre, la grande nouvelle c'est qu'on retrouve un poil de nos anciens chevaliers. Apparition furtive de Kira et Onyx mais apparition quand même. J'avoue que je commence à perdre espoir de retrouver un jour les premières générations...

Côté Alnilam, toujours rien de bien transcendant, Sierra promène toujours Wellan (qui sait plus quoi faire de sa peau) d'un pays à l'autre. Bref, après Wellan le guerrier et Wellan l'ethnologue pacifique, nous rencontrons Wellan l'agent Bouygues Télécom ! Eeeeh oui, fini les faits d'armes et les tours de magie, hop ! un coup de vortex et le voilà qui nous installe le téléphone dans les coins les plus reculés du continent ! Grâce à Wellan, dites adieux aux zones blanches.

Vous l'aurez compris, rien de transcendant dans ce tome non plus, on continue de lire parce qu'on veut savoir jusqu'où ça va aller mais personnellement ça fait bien longtemps que j'ai lâché l'affaire

Enfin on retrouve nos personnages préférés sur Enkidiev. J'espère par contre que l'intrigue va s'accélérer un peu, en particulier pour ce qui concerne le jeune Kiev (la partie que je trouve la plus longue) où j'ai du mal à prendre plaisir à la lecture.

Live que j'ai bien aimé avec un retour à Enkidiev qui reste le monde que je préfère entre les deux bien qu'Antarès reste très intéressant à découvrir. Il manque un peu d'action et une certaine rivalité en se qui concerne Sierra c'est déjà installé entre ses deux prétendants.

Cependant j'ai adoré en apprendre plus sur les Basilic qui serait ma division si je me retrouvais dans le livre je pense ayant eu une vue d'ensemble sur les autres divisions.