Les cheveux du baron de Münchhausen : psychothérapie et réalité
Auteur
- Paul Watzlawick (Écrivain)
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extrait
L'oeuvre de Victor Frankl donne d'innombrables exemples d'êtres humains qui tombent malades parce que la vie leur semble n'avoir plus aucun sens, et montre, au contraire, comment celui "qui sait pourquoi il vit peut supporter quasiment n'importe quoi" (Nietzsche).
Doit-on alors conclure qu'un individu personnellement menacé par la faim, la maladie, ou se trouvant dans une situation d'insécurité générale, soit particulièrement sensible au discours idéologique ? Et les périodes de troubles politiques et sociaux engendrent-elles une sensibilité collective particulière ? Pas nécessairement. Dans ses Essais, Orwell écrit :
" Les grands écrivains du XXe siècle étaient essentiellement pessimistes. Peut-être parce qu'ils écrivaient à une époque exceptionnellement confortable ? Car c'est précisément le confort qui permet au "désespoir cosmique" de s'épanouir. Le ventre vide, on ne désespère jamais de l'univers. Pas même l'idée d'un tel désespoir ne nous vient à l'esprit."
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L'école de Palo Alto (behavioriste) est un peu l'anti-psychanalyse. Plutôt que de passer des années en analyse, sans arriver pour autant à changer, il s'agit de travailler au changement. Qui devient donc le principal objet d'étude.
Et c'est passionnant.
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Date de sortie
Les cheveux du baron de Münchhausen : psychothérapie et réalité
- France : 2000-04-03 - Poche (Français)
Activité récente
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Editeurs
Résumé
Le baron de Münchhausen, d’après la légende, se prit lui-même par les cheveux pour se sauver, ainsi que son cheval, de la noyade. Est-il possible, à son exemple, de se tirer ou de tirer quelqu’un d’autre de quelque intenable situation et de voir la vie avec des yeux nouveaux ?
Telle est la question à laquelle Paul Watzlawick veut répondre dans ce livre, clair et attrayant. Il nous montre comment nous pouvons changer notre perspective sur la réalité au lieu de nous enfermer dans une vision limitée et rigide ; il pose les bases d’une science paradoxale du changement, et décrit de façon minutieuse et fouillée le modèle théorique qui sous-tend la pratique de l’Institut de Palo Alto.
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