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— Je refuse de partir. Après tout ce que tu as subi... Une fois de plus, le petit frère venait au secours du grand.

Rachel ricana.

— Quoi ?

— Vous savez, ce n’est pas parce qu’on a souffert qu’on devient inapte à quoi que ce soit. Cessez donc de le dorloter.

Cette déclaration choqua même Gabriel. Il ne lui avait jamais parlé de ses souffrances. L’hostilité d’Ethan s’intensifia.

— De quel droit jugez-vous ma relation avec lui ? Gabriel, je n’y comprends rien. Je croyais qu’elle était juste une employée, mais...

— Mais... ?

— Tu ne devrais pas rester seul avec elle.

— Je ne serai pas seul, répliqua Gabriel avec un petit sourire. Ses cris me tiendront compagnie

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Il leva les yeux au ciel, exaspéré et amusé à la fois.

— Tu sais la dernière fois que j’ai fait ça avec quelqu’un ? continua Rachel.

— J’imagine qu’il ne s’agissait pas de G. Dwayne, répondit Gabriel.

Il avança vers la machine à café, comme s’il préférait s’éloigner d’elle. En baissant les yeux,elle vit la bosse de son pantalon, et en ressentit une satisfaction toute féminine.

— Tu plaisantes ! s’écria-t-elle. C’était juste un bécoteur.

— Un quoi ?

— Il ne m’adressait jamais que de petits bécots secs – en s’arrangeant pour rater mes lèvres.

Non, la dernière fois que j’ai vraiment embrassé un garçon, c’était ma première année au lycée. Il s’appelait Jeffrey Dillard, et nous nous étions cachés dans un placard durant le catéchisme. Nous avions tous les deux mangé des Jolly Ranchers aussi c’était une expérience tout à fait délicieuse, à tous les sens du terme.

— Tu n’avais jamais embrassé de garçon avec la langue avant le lycée ? s’étonna Gabriel.

— non. C’est pathétique, je l’admets. Mais j’avais peur d’aller en enfer. C’est une des rares améliorations de ma vie, ces dernières années.

— Quoi donc ?

— Je ne me soucie plus de l’enfer. Je considère désormais que « toutes les expériences sont bonnes à prendre ».

— Rachel...

Il parut si déprimé qu’elle regretta ses paroles. Parfois, son insolence – qui était pour elle une façon de vaincre ses terreurs – semblait troubler Gabriel.

— Excuse-moi, Bonner. Dis donc, tu as intérêt à te remettre au boulot avant que le patron ne s’en prenne à toi. C’est un type franchement pingre qui en veut pour son argent, et sa tu n’y prends pas garde, il déduira ta paie. Personnellement, il me terrifie.

— C’est vrai ?

— Un mec impitoyable. Et radin, en plus. Heureusement, je suis plus maligne que lui. Je sais comment obtenir une promotion.

— Oui... ? s’enquit-il en sirotant son café.

— Je vais le déshabiller et le lécher de haut en bas.

Il s’étouffa illico, et se mit à tousser. Satisfaite d’avoir produit son effet, elle se remit à l’ouvrage et ne vit pas passer le reste de l’après-midi.

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— Tu lui as donné une clé ? s’exclama Ethan.

— Pas exactement. Disons que je savais qu’elle en avait une.

Il lui avait tendu un piège, et elle était tombée dedans la tête la première. Rachel s’indigna :

— Pourquoi n’avez-vous rien dit, si vous saviez qu’elle était en ma possession ? Et que faites-vous là ?

Sidéré par cette attaque, Ethan resta figé. Gabriel, lui, haussa les épaules.

— Calvin a autorisé Ethan à prendre la table de la salle à manger pour la paroisse. Nous étions en train de la charger dans la camionnette. Son regard s’attarda sur la jupe qui lui collait aux cuisses, sur ses mollets maculés de boue, ses pieds nus.

— Vous m’avez parlé d’une affaire à régler, pas d’un déménagement ! accusa-t-elle.

Gabriel ne dit rien. Ethan avait recouvré ses esprits.

— Je n’en reviens pas. Tu la laisses faire ? C’est elle qui s’est introduite dans cette maison !

— Parfois, il est plus facile de laisser à Rachel le temps de se calmer avant de discuter avec elle.

— Qu’est-ce qui se passe entre vous deux ? rugit Ethan en s’empourprant. Pourquoi l’écoutes-tu ? C’est une menteuse, une spécialiste de l’escroquerie.

— Ce sont là ses plus grandes qualités, riposta Gabriel. Vous avez perdu vos beaux mocassins ? railla-t-il.

— Je ne voulais pas salir.

— C’est très aimable à vous. Ethan se jeta sur le téléphone. — Jane rangeait ses disquettes dans cette boîte. J’appelle la police. La présence de Rachel me paraît louche depuis le début.

— Je me charge du problème, Ethan. Rachel, donnez-moi ce coffre.

- Allez au diable.

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Et juste à ce moment-là, Bonner s’interposa, le visage rigide.

— Ce n’est pas nécessaire, Jake. Rachel n’est pas une vagabonde.

Elle serra si fort son fils contre sa hanche qu’il s’agita un peu. Etait-ce un piège ? se demanda-t elle.

Armstrong grogna, manifestement agacé par cette intervention.

— Elle n’a pas d’argent, pas de logement, pas de travail.

— Rachel n’est pas une vagabonde, répéta Bonner.

Armstrong jouait à faire passer ses menottes d’une main à l’autre.

— Gabriel, je sais que vous avez grandi à Salvation, mais vous n’étiez pas dans les parages, quand G. Dwayne a crevé le coeur de cette ville, sans compter celui de la moitié du pays. Vous feriez mieux de me laisser gérer cette histoire.

— Je croyais que nous parlions du vagabondage de Rachel, pas du passé.

— Ne vous mêlez pas de ça, Gabriel.

— Elle a un emploi. Elle travaille chez moi.

— Depuis quand ?

— Depuis hier matin.

La gorge nouée, Rachel vit les deux hommes échanger des regards noirs. Bonner était le plus imposant, et Armstrong finit par se détourner. De toute évidence furieux de voir son autorité remise en question, il raccrocha les menottes à savceinture.

— Je vous aurai à l’oeil, Mrs Snopes. Je vous préviens que vous avez intérêt à filer droit. Votre mari a enfreint quasiment toutes les lois du manuel, et il s’en est sorti, mais croyez-moi, ce ne sera pas le cas pour vous. J’y veillerai. Rachel regarda Armstrong s’éloigner, et ne relâcha Edward que quand il eut disparu. Maintenant que ma crise était passée, son corps la trahit. Elle s’avança de quelques pas vacillants et s’adossa au tronc d’un érable pour rester debout.

Elle savait devoir être reconnaissante à Bonner, mais les mots lui restaient en travers de la gorge.

— Vous m’aviez dit que vous logiez chez une amie.

— Je ne tenais pas à ce que vous sachiez que je vivais dans ma voiture.

— Retournons au ciné-parc.

Il tourna les talons

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C’était un véritable désastre. Bras croisés sur le volant, Rachel laissa retomber sa tête entre ses mains et succomba au désespoir qui la tenaillait déjà depuis trois longues années. Ici, sur cette route à deux voies, à la lisière de la ville de Salvation

quelle ironie ! – en Caroline du Nord, elle arrivait enfin au bout de sa route, à la fin de son enfer personnel.

— Maman ?

Elle s’essuya les yeux du bout des doigts et se redressa.

— Je te croyais endormi, mon chéri.

— C’est ce drôle de bruit qui m’a réveillé.

Elle se tourna pour contempler son fils, qui venait de fêter son cinquième anniversaire. Assis sur la banquette arrière, Edward paraissait perdu parmi les paquets minables qui constituaient leurs maigres possessions. Rachel les avait entassés à l’intérieur de la voiture, la serrure du coffre étant coincée depuis des années à la suite d’un accident.

La joue d’Edward était marquée d’un pli, et ses cheveux bruns se hérissaient en touffe. Petit pour son âge, trop mince, il était encore pâle après la pneumonie qui avait menacé de l’emporter. Rachel l’aimait de tout son coeur.

Il la dévisageait solennellement par-dessus la tête de Dada, le lapin en peluche tout fané qu’il traînait partout depuis son plus jeune âge.

— Tu as encore un problème ?

Elle s’efforça de sourire, malgré ses lèvres étaient sèches.

— Un petit souci avec la voiture, c’est tout.

— On va mourir ?

— Mais non, mon trésor. Bien sûr que non. Ne t’inquiète pas. Si tu marchais un peu pour te détendre les jambes, pendant que je jette un coup d’oeil sous le capot ? Fais attention à la route.

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- J'ai besoin d'argent, et je ne reculerai devant rien pour en avoir.

Il émit un son qui ressemblait à un rire.

- Vous n'êtes pas sérieuse.

- Oh, si ! répliqua-t-elle. Promesse de scout!,

Elle entreprit de déboutonner le haut de sa robe.

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-Je vous ai dit de ramasser les détritus devant le portail.

Elle avait l'intention de répondre poliment, mais sa langue fourcha.

-C'est déjà fait, Kommandant. Vos désirs sont des ordres.

Il plissa les yeux.

-Allez nettoyer les toilettes des femmes, pour que je puisse les repeindre.

-Pas possible ! Une promotion! Et le premier jour en plus!

Il la dévisagea longuement.

-Attention, Rachel. n'oubliez pas que votre présence m'importune.

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- Les autres sont trop gentils pour te le faire remarquer, Bonner, mais tu cours le risque de devenir un de ces hommes égocentriques et renfermés que personne ne supporte. Tu as de quoi t'apitoyer sur ton sort, mais tu as la vie devant toi...

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—   Oh, si, ma douce. Je te veux. Tu ne peux pas savoir à quel point. Et je t’aime, alors ne me regarde pas comme ça. Je ne pense qu’à toi depuis le jour où tu es venue au bureau dans ce jean blanc moulant. 

Cette dernière phrase fracassa le petit espoir qui commençait à naître en elle. 

—   Pourquoi ne dis-tu pas lé vérité ? Ce n’est pas de l’amour mais du désir. 

—   Je t’aime ET je te désire. 

Elle le regarda comme s’il s’agissait d’un étranger. Elle ne comprenait plus rien. 

—   Je ne t’aime pas parce que tu as changé de coiffure ou de vêtements, Kristy, continua Ethan. Je ne suis pas idiot à ce point. Mais ta métamorphose m’a ouvert les yeux, et j’ai enfin apprécié ce que j’avais sous le nez depuis des années.  

Il la regardait comme s’il voyait son âme à travers elle, et désirait lui ouvrir la sienne en retour. A nouveau, la flamme de l’espoir monta en elle. 

Du pouce, Ethan lui caressa la base du cou avant de continuer : 

—   Tu fais partie de ma vie depuis si longtemps que j’avais cessé de te considérer comme un être à part. Tu étais un peu comme ma moitié. Quand tu as décidé de changer, et surtout de partir, je suis devenu fou

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—   Je refuse de poursuivre cette conversation. 

—   Bon sang, Rachel. Vous êtes cinglée. 

—   Pas du tout !  

—   Alors, expliquez-moi... 

—   Il n’y a rien à expliquer. En plus, c’est l’hôpital qui se moque de la charité. Au cas où vous n’auriez pas remarqué, vous devriez être dans une cellule capitonnée. Il y a une limite très définie entre les gens normaux et les psychotiques, et vous l’avez dépassée depuis des lustres. 

—   Entre cinglés, on se comprend, remarqua Bonner.

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