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Les Farel forment un couple de pouvoir. Jean est un célèbre journaliste politique français ; son épouse Claire est connue pour ses engagements féministes. Ensemble, ils ont un fils, étudiant dans une prestigieuse université américaine. Tout semble leur réussir. Mais une accusation de viol va faire vaciller cette parfaite construction sociale.
Le sexe et la tentation du saccage, le sexe et son impulsion sauvage sont au cœur de ce roman puissant dans lequel Karine Tuil interroge le monde contemporain, démonte la mécanique impitoyable de la machine judiciaire et nous confronte à nos propres peurs. Car qui est à l’abri de se retrouver un jour pris dans cet engrenage ?
Comment basculait-on? Ce qui s'exprimait dans les salles d'un tribunal, c'était le récit d'existences saccagées, c'était la violence, les blessures d'humiliation, la honte d'être à la mauvaise place, d'avoir cédé aux déterminismes, au désir, à l'orgueil; d'avoir commis une faute, une erreur de jugement; d'avoir été léger, cupide, manipulé,manipulable, impuissant, inconstant, injuste, d'avoir trop aimé le sexe, l'argent, les femmes, l'alcool, les drogues; d'avoir souffert ou fait souffrir; d'avoir fait confiance, par aveuglement/amour/faiblesse; la honte d'avoir été violent, égoïste,d'avoir volé/violé/tué/trahi; de s'être trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment, de payer pour son enfance, les erreurs de ses parents, les abus des hommes, leur propre folie, la honte de dévoiler sa vie, son intimité, livrée sans condition à des inconnus; de raconter la peur qui les intoxiquait, comme une seconde peau urticante, une perfusion venimeuse; la honte d'avoir gâché chacune de ses chances avec application.
Avant de lire cet ouvrage j'avais entendu beaucoup d'éloges sur l'écriture de Karine Tuil. Des éloges qui sont à mon avis, maintenant que j'ai pu découvrir sa plume et son style, bien méritées !
Il s'agit d'un roman qui traite de la difficile question du consentement à l'acte sexuel. Cet oeuvre montre bien que souvent la parole de la femme est décrédibilisée. Il est reproché à la femme son comportement alors qu'il s'agit du procès de son violeur et non du sien !!
Ici l'autrice a su dépeindre avec beaucoup de réalisme un procès d'assises. A plusieurs reprises je me suis crue dans la salle d'audience, avec la présidente, les jurés, la défense et la partie civile. Les plaidoiries des avocats et de l'avocat général sont très percutantes. La façon dont le procès est mis en scène démontre bien que parfois les procès ne se font pas à armes égales. En effet, ici la jeune fille issue d'une famille juive est bien démunie face à la richesse d'esprit et de fortune d'Alexandre issu d'une famille de personnalités connues et appréciées.
Selon moi, "vingt minutes d'action" méritent bien de passer une partie de sa vie derrière les barreaux, quitte à en perdre son avenir professionnel et personnel. Si un mal à était causé, l'auteur mérite d'être puni.
Très beau livre, très bien écrit, bien construit. Tous les points de vues sont exposés, au lecteur de se forger un avis, tel un des jurés de ce procès. C’est fin, intelligent… merci à l’autrice pour ce petit bijou
" Les choses humaines" est un livre enrichissant et intéressant où l'auteure Karine Tuil induit de nombreuses réflexions philosophiques et psychologiques sur les rapports sociaux et le consentement.
Le récit nous plonge au cœur d'un procès pour viol aux détails décomplexés et où l'auteure prend le temps de décortiquer et d'analyser les deux témoignages sur un ton neutre dans une société bercée par le mouvement "Me too".
L'auteure n'a rien laissé au hasard : les névroses et psychologies des personnages y sont clairement détaillés, les conséquences de ce procès difficile et médiatisé sont retranscrites de manière pertinente, le système judiciaire français est passé au crible permettant au lecteur d'en apprendre un peu plus de ce côté.
Un récit intimiste mis en valeur par une écriture détachée laissant le lecteur libre de réflexion et de jugement.
Un roman révoltant et fort instructif à la fois qui ne laissera personne indifférent.
Je n'ai pas aimé les personnages. La première partie est bien longue, ils sont tous en train de se plaindre sans rien faire pour arranger leur situation. Ou ils essaient de justifier leurs actes, sans assumer pleinement ce qu'ils font.
Le procès est cru. Je n'ai jamais assisté à un procès, mais aux vues des dires de l'auteur, elle a discuté avec des avocats pour l'écriture de son livre donc j'imagine que l'on se rapproche de la réalité.
Les choses humaines est un livre particulièrement intéressant mais aussi questionnant. Induisant des interrogations philosophiques et psychologiques, Karine Tuil nous amène à nous questionner sur la société actuelle et sa justice notamment.
La lecture de cet ouvrage permet de pouvoir comprendre en partie le système judiciaire français. Par ailleurs, l'auteure questionne l'impunité de certaines classes sociales. C'est un roman qu'il faut avoir lu et qui fait tout à fait écho à l'affaire Weinstein et au #metoo.
Un livre dont le sujet lourd rend difficile la lecture mais qui nous plonge au cœur d'un proces pour viol. On y découvre les différents points de vue et les répercussions sur l'ensemble des parties prenantes, d'autant que le procès est médiatisé puisque le préjugé violeur est le fils de deux célébrités.
Un ouvrage intéressant à lire, remettant en passage certains préjugés... et nous questionnant sur un point : de quel côté nous sommes ?
Karine Tuil aborde un sujet difficile, en mettant en scène des personnages complexes dont on découvre les différents couches à mesure que nous avançons dans l’histoire.
« Les choses humaines » est un roman fort qui ne peut laisser personne indifférent.
Une belle écriture et une histoire intéressante sans tabou.
Cependant je n'ai aimé aucun personnage ( sauf Françoise peut-être) , la première partie est trop longue et beaucoup de point politique ( Jean est vraiment le pire) m'ont déplu. Ça reste un bon livre malgré tout.
L’autrice, évoquant la brutale rupture entre Alexandre et son ex-copine, rédige un passage sur le « nouveau phénomène comportemental » du ghosting. Elle parle d’une nouvelle forme d’abandon extrêmement violente, qui n’existe que depuis l’ère internet dans laquelle une grande partie des relations amoureuses se construit comme se détruit par internet. Elle décrit le ghosting comme un abandon total par lequel une personne était littéralement effacé de la vie de l’autre en quelques clics.
Lorsque Claire apprend les accusations de viol contre son fils Alexandre : « Claire répliquait, que c’était impossible, comme si les mots pouvaient la déporter vers un monde parallèle, qui disculperait son fils. »
« Comment basculer-t-on ? Ce qui s’exprimait dans les salles d’un tribunal, c’était le récit d’existences saccagées, c’était la violence, les blessures d’humiliation, la honte d’être à la mauvaise place, d’avoir cédé aux déterminismes, au désir, à l’orgueil ; d’avoir commis une faute, une erreur de jugement ; d’avoir été léger, cupide, manipulé, manipulable, impuissant, inconstant, injuste, d’avoir trop aimé le sexe, l’argent, les femmes, l’alcool, les drogues ; d’avoir souffert ou fait souffrir ; d’avoir fait confiance, par aveuglement/amour/faiblesse ; la honte d’avoir été violent, égoïste, d’avoir volé/violé/tué/trahi ; de s’être trouvé, au mauvais endroit, au mauvais moment, de payer, pour son enfance, les erreurs de ses parents, les abus des hommes, leurs propre folie ; la honte de dévoiler sa vie, son intimité, livrées sans conditions à des inconnus ; de raconter la peur qui les intoxiquait, comme une seconde peau urticante, une perfusion venimeuse ; la honte d’avoir gâché chacune de ses chances, avec application. »
« Elles étaient trois femmes d’une même génération, promises à un destin enviable (trois stagiaires de la Maison Blanche en même temps), et les trois avaient été, entravées, affaiblies, à des moments différents de leur vie, à cause de la captation prédatrice d’hommes en qui elles avaient confiance, et si, contrairement à Monica Lewinsky, Claire Farel (prsge ppl) et Uma Abedin n’avaient pas été des victimes directes, elles avaient toutefois connu la honte et l’humiliation. »
Les derniers chapitres portent sur les plaidoiries des avocats de la défense et de la partie civile ainsi que sur les réquisitions du procureur de la République au cours du procès d’Alexandre Farel : texte très réaliste et intéressante concernant le traitement judiciaire des violences sexuelles.
Résumé
Les Farel forment un couple de pouvoir. Jean est un célèbre journaliste politique français ; son épouse Claire est connue pour ses engagements féministes. Ensemble, ils ont un fils, étudiant dans une prestigieuse université américaine. Tout semble leur réussir. Mais une accusation de viol va faire vaciller cette parfaite construction sociale.
Le sexe et la tentation du saccage, le sexe et son impulsion sauvage sont au cœur de ce roman puissant dans lequel Karine Tuil interroge le monde contemporain, démonte la mécanique impitoyable de la machine judiciaire et nous confronte à nos propres peurs. Car qui est à l’abri de se retrouver un jour pris dans cet engrenage ?
(Source : Gallimard)
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