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Nueva Barcelona

Depuis quelque temps, on aurait dit qu’absolument tout le monde se donnait rendez-vous à Nueva Barcelona. C’étaient surtout des vapeurs qui amenaient les nouveaux arrivants. Malgré le brouillard sur le Mizzippy qui empêchait l’homme blanc de passer sur la rive occidentale, les bateaux montaient et descendaient le fleuve, lestés de passagers et de marchandises – autant dire qu’ils convoyaient de l’argent pour le déposer tout cuit dans le bec de ceux qui avaient la mainmise sur l’embouchure.

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Après le dîner, Couz sortit une pipe qu’il entreprit de bourrer avec du fumier, s’il fallait en croire l’odeur lorsqu’il l’alluma. Alvin s’amusa à l’éteindre, mais il savait qu’il n’avait pas reçu son talent de Faiseur seulement pour s’éviter de temps en temps les mauvaises odeurs.

Il préféra prendre congé.

Il se balança son sac sur l’épaule, s’assura qu’Arthur se dépliait de sa chaise avant de se lever, et tous deux se carapatèrent pour se mettre en quête d’un logement. Pas de ces taudis en bordure du fleuve, pouilleux, nauséabonds, hors de prix, surpeuplés mais au personnel réduit, véritables souricières en cas d’incendie. Alvin n’avait aucune idée du temps qu’il allait rester et ses moyens financiers étaient limités, aussi voulait-il une chambre dans une pension située dans le quartier de Barcy où logeaient les honnêtes voyageurs comptant séjourner un moment. Là où s’installerait par exemple un compagnon forgeron qui chercherait une boutique ayant besoin d’une paire de bras en sus.

Il n’avait pas parcouru trente pas hors de la taverne où ils avaient dîné quand il s’aperçut qu’Abe Lincoln les suivait et qu’il ne servait à rien de le pousser à aller plus vite pour qu’il les rattrape, malgré ses jambes plus longues encore que les siennes. Alvin s’arrêta, se retourna et découvrit alors qu’Arthur n’était pas à ses côtés mais marchait en compagnie d’Abe.

C’était troublant pour Alvin : Arthur avait appris comment soustraire sa flamme de vie à sa vigilance. Bien entendu, il retrouvait toujours le gamin quand il le recherchait. Mais autrefois il le localisait en permanence sans même y penser, et maintenant qu’Arthur avait quelques notions du talent de Faiseur – comment chauffer le fer ou le ramollir, ce qui n’était pas une mince affaire –, il savait aussi à l’évidence comment empêcher son aîné de le remarquer dès qu’il s’éloignait un peu et partait seul à l’aventure.

Mais l’heure n’était pas aux remontrances, pas en présence d’Abe.

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-Au cas où vous n'auriez pas remarqué, monsieur Cooper, les opprimés baissent en popularité à mesure que leur nombre augmente.Un passant abordé par un mendiant a des chances de lui donner une pièce.Le passant abordé par cinq mendiants le même jour ne donnera rien au dernier.Et le passant abordé par cinq mendiants à la fois prendra ses jambes à son cou et prétendra qu'on l'a volé.

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Une fois de plus, c'était peut-être la meilleure description de ce que devait être la vie.La seule véritable destination, c'est la mort, et notre existence consiste à trouver le chemin le moins direct et le plus agréable pour y parvenir.

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J'essaye d'unir tout l'monde en un seul peuple, et j'crois pas ça faisable. Asteure que l'voyage est fini, les Français veulent tout d'un coup pus avoir affaire avec les anciens esclaves. Et les anciens esclaves de maison regardent de haut les anciens esclaves des champs, la couleur qu'était déjà libre à Barcy les regarde tous de haut, et ceux qui s'rappellent encore l'Afrique se prennent pour les rois d'la création...

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Tenskwa-Tawa secoua la tête. "J'ai une guerre sur les bras avec les Mexicas, et maintenant je dois t'aider à opérer une traversée miraculeuse du Mizzippy qui ferait courir un risque à la grande nation en paix.

- Hé, j'peux t'en dire autant. Moi, j'essaye de sauver cinq mille marronneux et, toi, tu m'annonces qu'mon frère s'en va dans la gueule d'un volcan que tu peux pas arrêter.

- Une bonne chose de s'aimer autant, nous deux.

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