Extraits

Prologue

MAC

My philosophy is pretty simple—any day I’m not killing somebody is a good day in my book.

I haven’t had many good days lately.

I reflect on the highlights of the past year:

July 5, the day my sister, Alina, called my cellphone and left a frantic message that I ended up not hearing until weeks later. She was murdered, abandoned in a trash-filled alley shortly after she placed that call.

August 3, the night I arrived in Dublin, saw my first Fae monster behind the glamour and realized either I was crazy or the world was. Turns out the world was but that didn’t help much.

September: an entire month vanished during a single afternoon in Faery, playing volleyball with an illusion of my dead sister.

October 3, I was tortured and nearly killed by the vampire-wannabe Mallucé in his hellish grotto beneath the Burren. That’s the night I learned to eat the flesh of dark Fae for its healing properties and the enormous strength it bestowed.

October 31, Halloween, the night the walls between man and Fae came crashing down, I was gang-raped by four Unseelie princes and turned into a mindless shell of a woman, an addict to Fae sex.

November, December, and part of January are calendar pages ripped cleanly from my mind, leaving no memory at all, until I surfaced from being hellishly Pri-ya to find I’d spent all that time in bed with Jericho Barrons.

— Vous auriez tout de même pu partir sans moi.

— Je le sais foutrement bien.

Il me lança un regard furieux.

— Alors pourquoi ne l’avez-vous pas fait ?

— Parce que, mademoiselle Lane, quand le monde sombre dans le chaos, je serai toujours près de vous.

- La vie est dure, Barrons.

- Je vais vous montrer ce qui est dur.

Cela, je n’en doutais pas un instant. De toutes les façons possibles.

[Mac et Barrons]

- Pourquoi êtes-vous encore en train de parler ?

- Parce que ma queue n’est pas dans votre bouche.

- On peut y remédier.

[Mac et Barrons]

- D’accord, je renonce. Qu’ai-je fait de mal ?

- Là, tout de suite ? Vous n’êtes pas en train de coucher avec moi.

Ses moustaches frémirent d’impatience. Puis il émit un rot.

- As-tu mangé quelque chose pendant mon absence ? demanda-t-elle.

- Que crois-tu ? Tu ne m’as rien laissé.

- Techniquement, tu n’as pas besoin de t’alimenter.

[...]

Elle inspecta la chambre. Tous le oreillers avaient disparu jusqu’au dernier.

Quand il rota de nouveau, une plume s’échappa de sa bouche.

- Ne me dis pas que tu trouves ça bon !

- Bon est un terme très relatif, quand tu n’as rien d’autre, gémit-il.

Quand je serai grande, je veux être Jericho Barrons.