Les Chroniques de l'érable et du cerisier, Tome 1 : Le Masque de no

J'ai vraiment beaucoup aimé ce livre, je ne lis pas forcément souvent d'épopée mais celle là était très agréable à lire. Nous entrons dans une histoire qui se passe au japon à l'ère d'Edo, nous retrouvons des samouraï, du théâtre et un début de vengeance (qui je pense sera plus présente dans le deuxième tome). J'ai passé un bon moment et le tome 2 ne va pas rester longtemps dans ma pal. Je me suis vraiment attachée aux personnages et j'ai adoré l'univers. Je recommande.

S'il ne s'agit pas d'un coup de coeur, nous n'en sommes pas loin. L'autrice maîtrise avec brio le thème du japon féodale, entre samouraïs, nature sauvage, traditions et folklore, l'univers vous transportera dans l'histoire nipponne du XVIIe siècle. A l'aide d'une plume poétique et envoûtante, à l'image des contes japonais, Camille Monceaux pose les bases de sa trilogie tout en approfondissant le personnage d'Ichirô. Si le début peut paraître lent, le rythme s'accélère et nous plonge dans la ville d'Edo, entre rencontres, trahisons, envies et théâtre de kabuki.

J'ai beaucoup apprécié cette balade qui dépaysage tant culturellement qu'historiquement. On suit Ichirô à travers sa découverte du monde et de la société japonaise et des différentes strates qui la composent. Elevé comme un samourai, abandonné lors qu'il était enfant, rebu de la société avec la volonté de se venger et de trouver sa place, Ichirô est balloté par la vie qui se montrera parfois cruelle et où des petits rien vont le faire avancer, reculer ou bien stagner. Un quête initiatique aux reflets epiques et philosophiques, avec un héros profondément humain.

Cette fresque japonisante est une belle réussite et il me tarde de lire la suite.

On me l'avait recommandé alors je l'ai lu en ayant beaucoup d'attente. J'aime beaucoup les récits autour de l'Asie. Le précédent livre que j'avais lu était le 1er tome du Clan des Otori, qui été un vrai de coeur.

Je n'ai pas aimé les débuts, qui commençait comme un journal écrit à la 1ère personne. Pas très fan. Et les descriptions, les révélations, je les attendais sous la forme d'événements. Ca manquait cruellement du "show don't tell". Au final, j'ai commencé à apprécié le personnage et sa petite famille dans leur vie si monotone.

Au premier coup dur, j'y ait vu le début de l'histoire véritable. Et je m'attendais plus ou moins à la fin de Tenzen.

J'ai beaucoup apprécié que l'auteur prenne son temps à décrire la vie d'Ichirô seul, complétement livré à lui même, misérable. Les différents personnages qu'ils rencontrent sont presque tous inoubliables : Akemi par exemple. Je n'ai qu'une seule hâte, la revoir et en savoir davantage sur elle. Quelque chose me dit qu'elle sait qui est Ichirô, ou plutôt qu'elle est de son camp.

Je me suis attachée à Daichi et Shin, et je sais que le prochain tome, le poète réapparaîtra. Quant à la fin, elle est d'une tristesse. Est ce que Hiinahime s'est donnée la mort parce qu'elle a pensé qu'Ichirô avait trépassé ? J'ose espéré que non, et que tout cela est une mise en scène.

Enfin, l'épilogue ! Eh bien, on dirait que Tenzen en savait plus sur les origines de son fils adoptif.

En somme, j'ai vraiment apprécié ce premier tome !

Excellent livre !! Je le recommande

Dernière lecture de 2023 pour ma part, ce premier tome de la tétralogie m’a complètement transportée ! Une petite merveille, à l’écriture poétique et détaillée, qui nous plonge dans le Japon féodal que j’affectionne tant. Très documenté, le roman nous offre de beaux passages sur la voie du sabre des samouraïs, mais également sur les débuts tumultueux du théâtre kabuki au Japon, en confrontation avec le théâtre No plus traditionnel.

Le rythme du récit est inégal : le début est lent et contemplatif, parfait pour ancrer le lecteur dans l’époque choisie, puis s’accélère par intermittence pour de belles scènes d’action. Les personnages sont attachants, que ce soit le héros orphelin Ichirô ou les personnages qui jalonnent son histoire. Le folklore japonais est omniprésent et l’immersion totale.

Une très belle surprise, je dois me retenir de ne pas enchaîner directement les deux tomes suivants ! Le livre est magnifique, ce qui n’enlève rien au plaisir de lecture. Sa présence parmi la littérature « jeunesse » est un peu trompeuse selon moi, je le recommande chaleureusement à toutes et tous, surtout si vous êtes passionnés par le Japon ou que vous avez envie de vous évader !

"Les Chroniques de l'érable et du cerisier" a été pour moi une lecture assez spéciale. Les premières 100 pages ont été pour moi, un récit qui était vraiment dans mes attentes, c'est-à-dire retrouvé une ambiance où émerge une japonétitude, une poésie du moment, dans la description de cette nature et dans celle du quotidien des personnages.

Ensuite, est venu une seconde partie qui l'a été beaucoup moins. On change de lieu, de contexte, de personnages (même si Ichiro est toujours bien présent). J'ai moins aimé cette partie, comme si la poésie du début n'était plus accessible dans un tel endroit, comme si l'histoire et le fil du conducteur était mis sur pause Par contre, la plume de l'autrice est toujours agréable à lire. Et puis le final, on retrouve le Ichiro du début, dans le mouvement de sa quête. Maintenant, au point de vue de cette lecture japonisante, oui, elle est bien présente. Très souvent, Camille Monceaux nous donne des informations et un vocabulaire de mots japonais qui est très agréable Donc, d'un point de vue global, ça été une bonne lecture et je suis prêt à continuer l'aventure et lire le second volume "Le Sabre des Sanada"

Ce livre était presque comme un livre d’histoire ! Une fresque magnifique du Japon. L’écriture était incroyable sans être trop compliqué ou inutilement longue, on ressentait les descriptions des paysages et des couleurs. Les émotions des personnages étaient palpables. Même si parfois les moments s’éternisaient, tout avait un sens ! Aucune de ses aventures racontées n’étaient inutiles et Ichiro est un garçon altruiste, rêveur et courageux. Pour moi, c’est un récit d’apprentissage incroyable.

Spoiler(cliquez pour révéler)L’entrainement du jeune garçon, sa fuite et son deuil douloureux, sa passion pour le théâtre, des rencontres avec Shin, Daichi et surtout Hiinahime m’ont passionné ! Et je refuse de croire à la mort de la jeune fille, tout comme Daichi reviendra !

J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire ; au début je trouvais que l'auteur en avait fait trop des caisses autour des descriptions, qui se voulaient précises, imagées, poétiques, au détriment du contenu réel de l'histoire. Mais petit à petit j'ai vraiment accroché aux personnages et au mélange équilibré de clichés et de contre-clichés

Une plongée extrêmement immersive dans le Japon féodal. Les lieux, certains faits et personnages historiques, le contexte : tout est finement travaillé. 20/20 pour les recherches !

Toute la difficulté, en s'enfonçant aussi loin dans les détails et les descriptions, est de garder un scénario assez énergique pour ne pas lasser le lecteur. Et, malheureusement, le roman peine là-dessus. C'est très lent, en dépit d'un certain nombre de rebondissements, aussi parce que ceux-là ne semblent pas toujours utile.

C'est le vrai problème de ce type de scénario, dans son parti pris avec ce personnage de jeune vagabond : il n'a pas d'objectif. Il essaie de survivre, de trouver puis garder un emploi, d'avoir un toit sur la tête, tout en se découvrant une passion pour le kabuki qui lui rappelle son enfance lettrée. Cela l'oblige à délaisser totalement son idée de départ, à savoir venger son maître. Donc, pendant les deux tiers du livre, il stagne. Sans compter que ce premier volume est, comme souvent dans les séries, vraiment introductif : sa quête de vengeance devrait rendre le deuxième tome bien plus actif.

Je ne sais pas trop quoi penser de ce livre. J'ai apprécié cette lecture mais j'ai un sentiment assez mitigé à propos de beaucoup d'éléments.

Déjà, j'ai eu du mal à me mettre dedans. J'ai eu beaucoup de boulot ces derniers temps et le livre n'a pas reussis à me captiver. Les 100 premières pages passées, (en plus d'une semaine quand même) je suis rentrée à fond dans l'histoire. L'intrigue commençait enfin à se dessiner et ca m'a plutôt plu.

Le problème c'est que tout d'un coup plein de choses ce sont mises en place et je suis restée sur ma faim. J'ai l'impression que l'autrice a voulu aller trop loin. On ne sait plus où donner de la tête. La situation dans laquelle ils sont à la fin est trop extrême, en réalité ils n'auraient jamais pu sans sortir. Il aurai fallu doser un peu plus car selon moi ça a fait perdre toute sa crédibilité à une histoire qui avait un sacré potentiel.

Sinon du côté des personnages c'est pas mal même si j'ai l'impression qu'ils ne sont pas aboutis et que l'autrice ne sait pas encore où elle va avec eux. J'ai adoré Shin, même si la maniere dont il est introduit est assez étrange et assez peu representative du personnage. Il va falloir trancher pour Ichiro : le sabre ou le théâtre. Pour le moment ce personnage n'est pas assez lisible et comme tout repose sur lui, ça nuit à l'histoire.