Les Chroniques de Narnia (Intégrale)

J’ai pas autant accroché qu’aux films malheureusement.

J’avais emprunté l’intégrale il y a des années, à une amie et je pense n’avoir pas été plus loin que le Prince Caspian, par ennui (et parce qu’au bout de deux ans, je devais lui rendre^^).

Honnêtement, tous les tomes ne se valent pas : on commence avec Le neveu du magicien qui est le meilleur, je trouve, la mise en place de la légende, la découverte d’autres mondes et l’aventure – on a toujours l’impression qu’ils sont en danger et l’humour avec le mauvais oncle et les animaux parlants m’ont bien fait sourire. Les éléments religieux de la création ne m’ont pas vraiment dérangé.

Le lion, la sorcière blanche et l’armoire magique est culte, mais moins passionnant que le premier. Les personnages sont intéressants, Edmund, cette petite bête terrible, finit par se racheter auprès de sa famille et auprès des lecteurs (ce n’était pas gagné, tant ses pensées sont révoltantes à l’égard de son frère et ses sœurs) – Lucy est un peu bibiche (mais bon, elle est plus jeune), a une adorable relation avec Tumnus un faune au bon cœur.

Le cheval et son écuyer m’a vraiment beaucoup plu – un autre pays dans le monde de Narnia, plus cruel (et oriental évidemment) d’où s’échappent nos protagonistes : deux enfants et deux chevaux. Un peu trop dichotomique : tout est beau et bon d’un côté et de l’autre, triste et dur.

J’aime bien le début du Prince Caspian, mais à partir de sa fuite et de l’arrivée d’anciens personnages : on retrouve Peter, Susan, Edmund et Lucy – plus de tension. Ils mettent beaucoup de temps pour comprendre où et quand ils sont. Le duel était prenant et on sent que d’autres choses auraient pu être développées par la suite : le retour de la Sorcière blanche, les traitres de l’ancien roi…

L’odyssée du passeur d’aurore m’a un peu ennuyé : Edmund et Lucy qui sont de pâles copies de ce qui les rendaient intéressants. Le premier sans personnalité – je ne sais pas s’il a servi à quoi que ce soit – on aurait pu le confondre avec Caspian, et la deuxième qui représente la personne qui croit, qui est la foi, la vertueuse, la gentillesse (et Susan, elle, plutôt la beauté, la douceur et la bonté, en comparaison) devient vaniteuse et envieuse (cf. le passage avec le livre magique). Les îles ne sont pas très marquantes, parce qu’il ne s’y passe pas grand-chose (la plus sympa était celle avec les Dufflepuds, qui sont drôles). Eustache, le terrible cousin et ses aventures sur l’île aux dragons est chouette, mais c’est dommage que son changement de personnalité survienne ainsi, si rapidement. Ce n’est qu’à ce moment-là que Reepicheep se rachète à mes yeux dans les malheurs d’Eustache. Sinon, cette souris parlante qui met son honneur et le courage avant toute chose me courre sur le haricot. De plus, pourquoi est-il récompensé ainsi à la fin ? L’orgueil et la fierté ne sont plus des vices, maintenant ?

Le tome suivant Le fauteuil d’argent vaut la lecture grâce au personnage de Puddleglum, qui m’a bien fait marrer avec son pessimisme à toute épreuve. Il est le guide d’Eustache (oui, ses cousins sont trop vieux apparemment pour Narnia) et une camarade de classe, Jill s’embarquent pour retrouver le prince perdu. Cette dernière est bringuebalée dans une aventure et dans un monde qui ne la concerne pas et se retrouve avec une mission et des signes à mémoriser alors que franchement, elle n’en a pas de raison… Eustache au tome précédent n’a après tout pas le choix : il est sur le bateau - il doit faire avec, les 4 enfants, ont des raisons différentes d’aller à Narnia et d’y rester – d’abord aider le faune que Lucy a mis en danger, la menace de la sorcière blanche qui pèse sur eux à cause d’un prédiction et puis le fait qu’ils deviennent les souverains de Narnia… Jill est là, elle, complètement par hasard. Eustache aussi, même si lui avait envie d’y retourner. N’empêche : embaucher encore des enfants incompétents dans une mission périlleuse ? Aslan est aussi un peu casse-bonbon dans ce tome, dans le précédent aussi, mais ce n’est rien à côté du dernier.

Dans La dernière bataille, qui est un tome très mauvais, ça va de mal en pis. Au début, cela promettait d’être intéressant : la relation entre Shift et Puzzle est drôle et mesquine – mais ça part en cacahuète. Les animaux parlants sont d’une imbécilité affligeante - pourtant ceux qui ne parlent pas, sont appelés « dumb beast », je pense que ces dernières à l’odorat seulement auraient reconnu un âne sous une peau de lion… mais apparemment par les narniens, qui sont encore plus bêtes, car ils sont prêts à se réduire en esclavage quand leur dieu leur demande (le discours chrétien est omniprésent jusqu’à la fin, les Calormènes sont les païens, Tash est le pendant d’Aslan – le diable, donc, la fin du monde et le paradis retrouvé…). Tous se retrouvent, waw quel happy ending cucul. Tous ? Oui, tous – ah non, pas Susan, à qui on lui reproche d’être devenu frivole et adulte : bonjour sexisme et idéalisation idolâtre de l’enfance. Elle ne serait plus une « amie de Narnia » - wesh carrément, malgré qu’elle était une ancienne reine de Narnia, malgré tout ce qu’elle a fait aux côtés de ses frères et sœurs, sa famille est répugnante quand ils parlent d’elle, et remplis de jugements et de préjugés. Des personnages bien moins recommandables ne sont pas tombés en telle disgrâce. Peu importe, si l’auteur l’a faite à son image, une personne qui perd la foi en chemin – son traitement est vraiment dégueulasse – surtout parce qu’il a décidé de ne pas écrire son histoire – une histoire trop adulte à son goût (obviously). Ce qui est drôle, c’est que ce faisant, C. S. Lewis l’a propulsée à la première place en tant que personnage le plus intriguant et intéressant de la série. Lucy et sa foi débordante est fatigante, Peter est incolore, même chose pour Jill, Edmund et Eustache, le traître et le sale type ont eu un arc de rédemption eux, mais après sont devenus des quidams. Mais Susan, de gentille et belle, douée à l’arc, est devenue… athée ? Ah ! Finalement, ça lui réussit pas mal de ne plus être l’amie de Narnia :lol: Il paraît que Neil Gaiman aurait écrit une histoire sur le sujet – j’ai hâte de lire son point de vue !

Super intégral sur les aventures à Narnia.

Ce récit magique conviendra aux grands et aux moins grands !

Le livre à l'air plutôt sympa.

Le style d'écriture de l'écrivain est agréable en lisant les extraits.

Malheureusement ce n'est pas mon genre de livre.

Mais si les extraits ou le résumé vous donnent envie je vous incite à le lire

Le bonheur de lire les aventures des Rois et Reine de Narnia, mais aussi de suivre l'évolution au fil des années voir même des millénaires avec Aslan, le Lion créateur de toute vie sur Narnia.

Surement une de mes plus belle découverte littéraire, bien que le début soit assez lent j'ai été happée au fil des pages, des chapitres et des histoires au cœur d'une série magique

J'ai adorer la description des lieux et des créatures. M. Lewis a beaucoup d'imagination et il est très facile d'imaginer le monde de Narnia grâce à lui.

Il nous emmène dans le monde de Narnia, dans sa création, ses villages orientales, sur la mer à bord du Passeur d'Aurore, dans les mondes souterrains. En bref, il m'a fait voyager d'un bout à l'autre de ce monde tout en étant dans mon salon. Par contre, je trouve qu'il est dur d'apprécier la plupart des personnages! Un oncle insupportable, une jeune fille pleurnichard, un cheval égoïste. J'avais espoir de trouver un personnage qui pique mon intérêt, mais je ne l'ai pas trouver. Il n'y a qu'Aslan qui semble doter d'un bon cœur et d'une bonne morale. De plus, la représentation des femmes est atroce. Soit nous sommes (toujours) en train de pleurnicher ou soit nous sommes les méchantes sorcières de l'histoire. Un petit côté sexiste M. Lewis?

En conclusion, ce roman est merveilleux du point de vue de la description des lieux ainsi que de ses créatures. Pour ce qui est des personnages, il vaudrait mieux passer votre chemin.

Bonne lecture à ceux qui se laisse tenter!

L'intégrale de Narnia permet d'enchainer l'ensemble des romans de la saga. Certains romans paraissent légèrement sans intérêt mais permettent au final de comprendre l'intégralité de l'histoire et de l'évolution du pays de Narnia. Bien évidement, suivre les aventures des enfants Pevensie, et de leurs amis est à mon sens le plus prenant et intéressant. Certaines histoires, comme celle du singe et de l'âne sont un peu moins palpitantes (du moins à mon goût) mais permettent de boucler l'ensemble de l'histoire. Le sous entendu biblique est plus ou moins flagrant selon les moments, même s'il m'a fallu relire ce livre dans l'âge adulte pour le comprendre..

Des histoires, ou plutôt une histoire fabuleuse, où derrière un récit fictif résident de nombreux enseignements. J'ai aimé au premier chapitre que j'ai lu, et je ne me suis plus arrêtée jusqu'à l'avoir fini.

DNF au cinquième livre 📖

🦁🦁🦁

C’est beaucoup trop jeunesse selon moi, et parfois un peu niais 😅…

Et puis le coup du « la bougie 🕯 s’est éteinte, donc on ne voit pas le combat » bon… 😒😂…