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Liste des extraits

« — Tu ne vas pas te suicider quand même ?

Cette voix douce et rauque à la fois… Oubliant de m’asseoir, je longeai lentement les balustrades. Le vent frais caressa mes jambes nues et le regard de Torian sembla s’y attarder lui aussi. Ça me réchauffa un peu.

— C’est une habitude chez toi, de jouer les baby-sitters ? Je pensais que tu n’avais pas le temps pour ça ?

— Bah je viens de finir mon poste, je n’avais rien à faire, je voulais savoir comment tu allais.

— Bien.

— Neliel, tu veux bien descendre de ce putain de rebord, tu me stresses.

— Je me sens mieux quand je suis là. J’en ai marre d’être enfermée dans cette chambre et dans cet hôpital.

— Je sais bien, mais tu n’es pas encore tout à fait rétablie.

— Bien sûr que si, c’est être ici qui m’épuise, rien d’autre !

Il s’approcha lentement et me tendit la main.

— Tu sais qu’en bas ils te cherchent ? Il semblerait que tu aies hurlé à la mort et du coup, ils imaginent le pire.

— On n’a plus le droit de faire des cauchemars ?

— Tu veux en parler ?

— Non, dis-je en rigolant.

— Qu’est-ce que j’ai dit de drôle ?

— Rien, je t’ai déjà dit que charmant ce n’était pas ton truc.

— Très bien, grogna-t-il.

Il s’avança vers moi d’un pas décidé et m’attrapa le bras, tira légèrement sur la manche de mon gilet et, dans un geste précis, il m’attira à lui.

— Tu veux rester ici ? Alors très bien, mais en attendant, il est hors de question que tu quittes mes bras.

Il cala sa main derrière ma nuque et plaqua mon visage contre son torse. Ignorant comment de devais réagir à cette intrusion, mon cœur me fit mal. Torian ne bougea pas, il me garda dans ses bras. À la fois ravie et aussi quelque peu déroutée, un sourire illumina mon visage. Sa chaleur et son odeur particulière eurent finalement raison de moi et je me sentis de plus en plus apaisée.

— Merci, dis-je en me laissant aller contre lui. Je n’avais pas l’intention de me jeter du haut de la tour, je voulais juste être dehors, l’air était étouffant dans la chambre. J’ai rêvé de l’homme qui m’a fait ça et je n’étais pas bien, c’est tout. Je suis contente que tu sois là.

— Je te promets que le jour où il se trouve devant moi, je le tue.

— La justice ne s’arrête pas à tes poings Torian.

— Et pourquoi pas ?

— Parce qu’alors chacun ferait justice soi-même et ce serait un fichu bordel.

— Certes, mais tu ne m’empêcheras pas de lui faire goûter à Smith et Wesson.

— Smith et Wesson ? Es-tu en train de comparer ta force de frappe à l’impact et la force d’une balle de revolver ?

— Exactement, répondit-il en souriant. »

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Blody était levée, elle était en pyjama devant les dessins animés à siroter un chocolat chaud. Le sourire béat qui était planté sur ses lèvres n’était pas dû au Looney Tunes, j’en étais certaine. Je ne lui en voulais pas ou plus pour la nuit affreuse que j’avais passée, mais j’avais envie de la faire languir.

— Salut ! lançai-je.

— Bonjour… Nell, je suis vraiment désolée, si tu savais comme j’ai envie de disparaître. J’ai honte.

— Il n’y a pas de honte à se faire du bien…

— Tu as tout entendu ?

— Non pas grand-chose, je t’ai entendue implorer le Seigneur une bonne quinzaine de fois c’est tout.

— Oh non…

— Je me suis juste dit que tu étais très croyante et que ta prière devait être sacrément importante pour que tu insistes autant, c’est tout. Ou alors que Jack était vraiment un dieu. Dans les deux cas, ça se rejoint !

J’éclatai de rire et elle m’imita.

— Si Jackson a un copain aussi « doué » que lui pour appeler les voix du Seigneur qu’il me le présente, plaisantai-je.

— Je ne manquerai pas de lui transmettre le message, répondit-elle.

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Quand je sentis une sorte de chaleur et un regard déplacé sur moi, je fis volte-face et me cognai contre quelque chose. Je fermai les yeux, espérant ne pas avoir renversé quelque chose de trop important, rare ou précieux, mais je sentis une odeur de propre, boisée : je m'étais cognée contre quelqu'un.

— Vous, lança une voix doucereusement rauque.

Je sursautai bêtement en levant les yeux et en l'apercevant lui. Lui qui ? Vous l'aurez probablement reconnu ! Il me crama encore une fois inconsciemment les rétines tellement il était beau. Il portait un jeans et des Converses bleues avec un tee-shirt de la même couleur que ses baskets, à l'effigie de l'université, ainsi qu'une casquette noire mise à l'envers, plaquant ses cheveux le long de sa nuque. A croquer. Je remarquai une nouvelle fois son arme, à peine dissimulée. Bon sang ! Qu'est-ce que j'avais à toujours regarder là où pouvait bien être son fichu flingue ?! Et lui, pourquoi ne le cachait-il pas mieux que ça ? Il m'adressa un sourire à couper le souffle, ainsi qu'un regard intense, mais je n'avais pas oublié pour autant quel con il avait été la veille.

— Oui, moi, répondis-je, mais appelez-moi Nell, c'est plus civilisé.

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— Sais-tu pourquoi le Grand Méchant Loup n'a jamais pu résister au Petit Chaperon Rouge ?

Je fis un petit non de la tête.

— Parce que, pour lui, rien n'était plus envoûtant et merveilleux qu'elle. La goûter était ce qu'il désirait le plus...

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". Le jour de mes seize ans, j'avais rompu avec mon petit copain de l'époque. En fait, c'était plus exactement lui qui avait rompu, et par simple texto en prime. Le message disait précisément : « Cassandra, je te largue, ça ne peut plus coller entre nous... » Vous aurez sans doute compris le malaise, dans la mesure où je m'appelais Neliel...."

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Je plaisantai avec Blody mais je n’étais pas franchement ravie.

— Tu ne serais pas jalouse Neliel quand même.

— Pas du tout me défendis-je en secouant la tête.

Elle éclata de rire et s’approcha de moi, Blody me renifla grossièrement avant de se pincer le nez.

— Tu sens ?

— Quoi ?

— Tu pus la jalousie à des kilomètres.

— Pfft ! Tu as peux être raison. Il doit me sentir de là où il est rigolai-je.

A ce moment-là, il se retourna et nous fixa comme s'il avait entendu la conversation, ce qui était tout bonnement impossible. Blody explosa de rire et je l’imitais de bon cœur.

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Mes jambes me lâchèrent lâchement alors que j’étais censée être une créature forte et redoutable. Tu parles ! Même là, en présence de Torian, je restais la même Neliel. Humaine, amoureuse et facilement influençable comme toujours en sa présence. C’était bon. Il rattrapa mes jambes doucement et je sentis son sourire contre ma bouche.

— Il semblerait que je sache toujours faire ça.

— Torian...

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J’avais commencé ma visite par la bibliothèque, il n'y avait pas plus belle bibliothèque que celle de Trinity College si j’avais pu avoir un orgasme des yeux, eh bien, je l’aurais eu. J’étais comme un gosse dans un magasin de jouets, dès que je voyais des livres, je devenais folle.

[...]

— Je n’avais jamais vu une femme jouir autant devant des livres chuchota-t-il en passant à côté de moi.

— Je ne jouissais pas, me défendis-je.

Bien sûr que si hurla une petite voix dans ma tête.

— Ah non ? Alors, disons que vos yeux pétillaient de mille feux.

— J’avoue, j’ai un gros penchant pour la littérature.

Il glissa ses doigts sur une rangée de livres, puis posa son doigt sur celui que je regardais avant de me cogner bêtement sur lui.

Il me regarda soudain très intensément, très profondément. C'était à la fois agréable et intrusif, car je n'avais aucun moyen de me défaire de cette emprise. Oubliant tout autour de moi, je sentis une vague de chaleur monter en moi alors que le noir de ses yeux se liquéfiait pour laisser place à des flammes dorées...

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— Tu prends quoi ? me demanda Torian.

Je levai la tête de mon menu pour le regarder. Ce que je prenais ? Mon esprit pervers m'envoya toute une gamme de fantasmes. J'aurais voulu lui répondre un truc du genre « rien qui figure dans le menu » ou encore, j'aurais pu virer la vaisselle de la table d'un revers de main et hurler « toi, torse nu sur cette putain de table », mais je m'abstins, j'étais malheureusement une fille polie. Je lâchai mon menu.

— Choisis pour moi, je te fais confiance, répondis-je.

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— Neliel, je ne sais pas si tu as de la chance ou au contraire une malchance incroyable.

J'éclatai de rire. C'était la grande question de mon existence.

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