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Extrait ajouté par Bidule2 2014-05-22T00:00:08+02:00

Comment cinq corneilles pouvaient-elles soulever dans les airs un enfant de neuf kilos? Prue ne comprenait pas, mais c'était le cadet de ses soucis. En fait, si elle devait dresser la liste de ses priorités, l'explication d'une telle prouesse arriverait bonne dernière. Assise sur ce banc de parc, elle regarda, fascinée, son petit frère Mac s'envoler entre les serres de ces corneilles noires. Sa plus grande inquiétude, c,était justement lui, dont elle avait la responsabilité et qui se faisait enlever par des oiseaux! Et la question qu'elle se posa tout de suite après, c'était; Qu'allaient-ils faire de lui?

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-14T19:44:12+02:00

Le bandit hocha la tête et Prue se releva d’un bond, puis courut vers l’escalier de pierre menant au niveau de la basilique abritant le Piédestal.

Elle gravit les marches deux par deux jusqu’à ce qu’elle parvienne au sommet de la butte et que ses pieds foulent le tapis de lierre. Au beau milieu de la clairière, Alexandra descendait de cheval et sortait le bébé qui hurlait de la sacoche en cuir. Le Piédestal, dont la base était entourée de lierre, se dressait au centre du terre-plein. Du haut de l’escalier, Prue ouvrit la bouche, prête à crier.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-14T19:44:08+02:00

Curtis scrutait lui aussi la corniche d’en face. Finalement, le craquement d’une branche d’arbre dans les fougères signala l’approche de leur ennemi. Dans les secondes qui suivirent, le bois se mit à grouiller d’une trentaine de coyotes soldats, dont les têtes dépassaient à peine des massifs de cheveux de Vénus qui les entouraient. Ils avançaient avec peine le long de la côte.

En quête d’un conseil, Prue leva les yeux sur la longue file de bandits et de paysans accroupis. Elle vit la tête de Brendan se redresser. Il faisait signe à quelques-uns de ses camarades à l’avant de la colonne. En revanche, impossible pour elle de décrypter ses gestes, mais les bandits auxquels ils étaient destinés acquiescèrent aussitôt. Tout en marchant accroupi, Brendan rebroussa chemin en direction de Prue et Curtis, puis s’arrêta à hauteur de la femme qui précédait Prue. De l’index, il décrivit une sorte d’arabesque dans le vide, puis désigna l’autre versant du ravin. La femme bandit hocha la tête et retira la corde enroulée de son épaule.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-14T19:43:50+02:00

Il vérifia du coin de l’œil si la dernière phrase avait fait mouche. Une fille serait à coup sûr éblouie d’apprendre qu’il faisait partie du célèbre groupe des évadés. Il fut satisfait en voyant sa mine à moitié impressionnée. Elle l’observa ensuite comme il réfléchissait à ce qu’il pouvait bien ajouter. Il soupira longuement et mit les mains sur les hanches en contemplant le remue-ménage ambiant.

– C’est de la folie, tout ça, dit-il enfin en désignant le campement.

Aisling hocha la tête, tout en tripotant le chien du pistolet.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-14T19:43:43+02:00

Ils entendirent les gémissements bien avant d’arriver dans la salle d’interrogatoire, une plainte déchirante qui résonnait dans toutes les galeries du terrier. N’ayant plus besoin de suivre Septimus, ils trouvèrent le Roi des Bandits en se guidant au son de ses lamentations. Peu après la grande salle abandonnée, dont le chaudron géant et noir de suie était renversé, ils prirent un virage serré et s’arrêtèrent net en découvrant le monarque pendu par les chevilles à une corde épaisse accrochée au plafond. Un sac de toile recouvrait sa tête, sanglé autour de son cou par une lanière de cuir. Angus se précipita vers son chef et, d’un vif mouvement de poignet, arracha le sac.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-14T19:43:31+02:00

Le père de Prue arriva chez lui trempé comme une soupe. Il était sorti sous la pluie, et son ciré jaune collait à sa peau humide. Dans sa main, il tenait une pile de feuilles toutes mouillées. Réalisées à la hâte sur l’ordinateur familial, il s’agissait d’affichettes à présent dégoulinantes de pluie avec Mac et Prue en photo et « AIDEZ-NOUS À LES RETROUVER » imprimé en gros caractères.

Comme sa mère, le père de Prue l’avait serrée fort jusqu’à ce qu’elle soit obligée de le repousser à cause de ses côtes qui lui faisaient mal. En apprenant que son fils n’était toujours pas retrouvé, il s’assit lourdement dans son fauteuil de lecture et se prit la tête dans les mains. Prue et sa mère le regardèrent d’un air impuissant. Finalement, sa mère prit la parole.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-14T19:43:13+02:00

Prue hocha la tête.

Le bandit s’adossa à son siège, tandis que Prue en profitait pour regarder autour d’elle. Elle se trouvait dans une sorte de cabane, grossièrement construite avec des rondins de bois brut et des branches couvertes de ronces. De grosses ramures de sapins constituaient le plafond, tandis qu’un simple tapis tissé à la main était posé à même le sol en terre battue. Prue constata qu’elle était allongée sur une espèce de matelas en toile rustique, dans un coin de la cabane.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-14T19:43:10+02:00

Elle se tourna et siffla Enver, qui décolla de son perchoir. Tout en les invitant à entrer sans tarder, Richard lança un rapide coup d’œil des deux côtés de la rue, avant de refermer soigneusement la porte en tournant le verrou.

À l’intérieur, une cloison vitrée divisait la salle en deux, séparant la partie réservée au public de la partie privée, et Richard leur fit franchir une barrière pour gagner l’arrière-salle. De véritables tours de paquets créaient un dédale de rues lilliputiennes, et Prue circula avec précaution dans ces boulevards miniatures, où les gratte-ciel de carton et de papier kraft tremblaient à chacun de ses pas. Dans un coin de la pièce, les cendres d’un feu rougeoyaient dans une petite cheminée.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-14T19:42:53+02:00

Plusieurs galeries secondaires, où Curtis apercevait les murs éclairés à la torche des antichambres et des réserves, partaient de ce passage principal, si bien qu’il prit soin de noter dans sa tête chaque tournant afin de pouvoir regagner la salle du trône. Désormais, le vacarme des festivités n’était plus qu’un écho lointain, de même qu’on sentait à peine la fumée cendreuse de la cheminée principale dans l’air humide, où flottait une odeur de moisi. Tels de longs doigts duveteux, les racines des plantes lui effleuraient la tête sous la voûte de terre. Curtis se sentait douillettement englouti, comme au creux d’un cocon, dans ce labyrinthe, si bien qu’il se demanda s’il pourrait rester dans cet endroit. L’angoisse qui le guettait chaque jour où il devait affronter l’école, la solitude paisible de la cour de récréation, l’autorité envahissante de ses professeurs, de ses entraîneurs déçus et de ses parents agités… Tout cela lui paraissait se perdre dans ces oubliettes, à l’instar de la chanson à boire des coyotes soldats qu’il avait laissés derrière lui.

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Extrait ajouté par Djczq 2015-04-14T19:42:25+02:00

Le tapis s’interrompait devant une grande porte en bois. Prue l’entrebâilla et jeta un œil. De l’autre côté, un autre palier débouchait sur l’escalier qui descendait dans le hall d’entrée, étrangement vide de toute la frénésie qu’elle avait connue dans l’après-midi. La porte à deux battants de l’aile Est était fermée, et une créature en tenue kaki – a priori un labrador – ronflait bruyamment dans un fauteuil placé à l’extérieur.

Prue ouvrit la porte et se faufila sur le palier. Une fois dans l’escalier, elle se mit à descendre avec précaution en comptant chaque marche jusqu’au rez-de-chaussée. Parvenue en bas, Prue traversa le dallage en marbre bicolore, tantôt en marchant, tantôt en trottinant, et elle avait presque atteint la porte d’entrée quand, tout à coup, une voix d’homme vibrante et chargée de reproche retentit dans le hall.

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