Ajouter un extrait
Liste des extraits
Revenons à cet exemple de blessure à la main. Disons que cette lésion te fait très mal chaque fois que quelqu'un te touche la main, même si elle est protégée par ton gant. Lorsque quelqu'un te prend la main par amour et que tu cries : « Ouch! Tu me fais mal! », tu peux imaginer la surprise de l'autre. A-t-il vraiment voulu te faire mal? Non, car si tu souffres lorsque quelqu'un te touche la main, c'est bien parce que tu as décidé de ne pas t'occuper de ta blessure. L'autre n'est pas responsable de ton mal.
Afficher en entierNous avons tous de nombreuses croyances qui nous empêchent d'être ce que nous voulons être. Plus ces façons de penser ou croyances nous font mal, plus nous essayons de les occulter. Nous parvenons même à croire qu'elles ne nous appartiennent plus. Arriver à les régler exige donc que nous nous incarnions à plusieurs reprises. C'est seulement lorsque nos corps mental, émotionnel et physique seront à l'écoute de notre DIEU intérieur que notre âme sera totalement heureuse.
Afficher en entierAccepter une expérience ne veut pas dire que celle-ci représente notre préférence ou que nous soyons d'accord avec elle. Il s'agit plutôt de nous donner le droit d'expérimenter et d'apprendre à travers ce que nous vivons. Nous devons surtout apprendre à reconnaître ce qui est bénéfique pour nous et ce qui ne l'est pas. Le seul moyen pour y arriver est de devenir conscients des conséquences de l'expérience. Tout ce que nous décidons ou non, ce que nous faisons ou pas, ce que nous disons ou non et même ce que nous pensons et ressentons entraînent des conséquences.
Afficher en entier"Nous voulons tous être aimés,
à défaut, être admirés,
à défaut, être redoutés,
à défaut, être haïs et méprisés.
Nous voulons éveiller une émotion chez autrui quelle quelle soit.
L’âme frissonne devant le vide et recherche le contact à n’importe quel prix."
Qjalmar Sôderberg
Poète suédois
Afficher en entierAimer c’est accepter l autre même si on ne le comprend pas
Afficher en entierLes masques que nous créons pour nous protéger sont visibles dans la morphologie d'une personne, donc dans son apparence extérieure. On me demande souvent s'il est possible de détecter les blessures chez les jeunes enfants. Personnellement, je m'amuse à observer mes sept petits-fils qui ont, au moment d'écrire ces lignes, entre sept mois et neuf ans. Chez la plupart d'entre eux, je peux déjà commencer à voir leurs blessures dans leur apparence physique. Les blessures plus facilement visibles à cet âge en indiquent une plus importante. Par contre, j'ai pu observer chez deux de mes trois enfants que leur corps d'adulte indique des blessures différentes de celles que je voyais lorsqu'ils étaient enfants et adolescents.
Afficher en entierTRAHISON
REJET
ABANDON
HUMILIATION
INJUSTICE
Cet acrostiche permet de mettre en lumière le fait que chaque fois que nous croyons subir ou que nous pensons faire vivre une de ces blessures, tout notre être se sent trahi. Nous ne sommes pas fidèles à notre DIEU intérieur, aux besoins de notre être puisque nous laissons notre ego avec ses croyances et ses peurs diriger notre vie. La mise en place des masques est la conséquence de vouloir cacher, à nous-même ou aux autres, ce que nous n'avons pas encore voulu régler. Ces cachotteries sont une forme de trahison. Quels sont ces masques? Les voici accompagnés des blessures qu'ils essaient de masquer.
Afficher en entierEn naissant, tu n'es plus conscient de tout ce passé, car tu te concentres surtout sur les besoins de ton âme qui veut que tu t'acceptes avec tes acquis, tes défauts, tes forces, tes faiblesses, tes désirs, ta personnalité, etc. Nous avons tous ce besoin. Cependant, peu après notre naissance, nous nous apercevons que lorsque nous osons être nous-mêmes, cela dérange le monde des adultes ou celui de nos proches. Nous en déduisons qu'être naturel n'est pas bien, n'est pas correct. Cette découverte est douloureuse et provoque surtout chez l'enfant des crises de colère. Celles-ci deviennent tellement fréquentes que nous venons à croire qu'elles sont normales. On les appelle les « crises d'enfance » ou les « crises d'adolescence ». Elles sont peut-être devenues normales pour les humains, mais elles ne sont certainement pas naturelles. Un enfant qui agit naturellement, qui est équilibré et qui a le droit d'être lui-même ne fait pas ce genre de crises. Malheureusement, ce genre d'enfant n'existe presque pas. J'ai plutôt observé que la majorité des enfants passent par les quatre étapes suivantes :
Afficher en entierNe te laisse pas jouer de tours par l'ego qui essaie souvent par tous les moyens de nous faire croire que nous avons réglé une situation. Il arrive fréquemment que nous nous disions : « Oui, je comprends que l'autre ait agi ainsi » pour ne pas avoir à se regarder et à se pardonner. Notre ego tente ainsi de trouver une façon furtive pour mettre de côté les situations désagréables. Il arrive qu'on accepte une situation ou une personne sans pour autant s'être pardonné ou s'être donné le droit de lui en avoir voulu ou de lui en vouloir encore. Cela s'appelle « accepter seulement l'expérience ». Je le répète : « Il est important de faire la différence entre accepter l'expérience et l'acceptation de soi. » Cette acceptation est difficile à faire, car notre ego ne veut pas admettre que toutes les expériences difficiles que nous vivons ont pour seul but de nous montrer que nous agissons de la même façon avec autrui.
Afficher en entierQuand je fais allusion à quelque chose de « non réglé », je fais toujours référence à une expérience vécue dans la non-acceptation de soi. Il y a une différence entre accepter une expérience et s'accepter soi-même. Prenons l'exemple d'une jeune fille qui a été rejetée par son père, car celui-ci désirait un garçon. Dans un tel cas, accepter l'expérience consiste à donner le droit à son père d'avoir désiré un garçon et d'avoir rejeté sa fille. L'acceptation de soi consiste, pour cette jeune fille, à se donner le droit d'en avoir voulu à son père et de se pardonner de lui en avoir voulu. Il ne doit subsister aucun jugement envers son père et elle-même, seulement de la compassion et de la compréhension pour la partie qui souffre en chacun d'eux.
Afficher en entier