Les Cités des Anciens, Tome 8 : Le Puits d'argent

J'ai trouvé cette fin de saga sympathique. Au global, elle se lit très bien mais je ne l'ai pas trouvé aussi passionnante que les Aventuriers de la Mer.

Le frère de Malta, Selden, est toujours prisonnier en compagnie de la fille du duc ; son destin est peu enviable. Tintaglia est sur le point de perdre la vie, mais elle lance un puisant appel de détresse aux autres dragons, espérant être vengée. Bien évidemment, l'histoire ne peut pas se terminer sans des retrouvailles entre Hest d'un côté et Alise / Sédric de l'autre !

Ce tome se lit très très vite ! Il y a beaucoup d'action, et même si certains passages sont un peu "faciles", l'histoire est bien menée jusqu'au bout.

J'étais balancée entre l'envie de tout dévorer rapidement pour arriver à la fin de l'intrigue, et l'envie de laisser traîner la lecture pour ne pas quitter les personnages trop vite... J'aimerai beaucoup découvrir une suite sur les anciens à Kelsingra.

Ce dernier tome des Cités des Anciens a été pour moi tout à fait à la hauteur des précédents. Certes, j'ai vu que certains lecteurs avaient été un peu déçus par ce final... cela n'a pas été mon cas (j'ai toujours vu le fil "Chalcédien" de l'intrigue plus secondaire donc le traitement qu'en a fait l'autrice dans ce tome-ci m'a suffit, et j'aime le fait que tout ne soit pas clos/résolu, que des éléments restent ouverts: cela renforce l'impression que les personnages continuent à vivre, à évoluer, à la fin de la série, lorsque les dragons ont enfin acquis toutes les caractéristiques qu'ils devaient acquérir. Et je sais pour avoir déjà lu Le Fou et l'Assassin que nous y croiserons de nouveau certains des personnages). En bref, je me suis encore régalée entre les pages de ce tome, en suivant les aventures des dragons, de leurs gardiens, d'Alise et Leftrin, de Selden... Ces huit tomes auront été une superbe découverte.

Quand on entame une grande saga, on espére que le final soit à la hauteur. Malheureusement, pour Les cités des anciens, ce n'est pas le cas, et ce malgré que le livre reste agréable à lire.

D'ailleurs, on le sent venir ce final décevant. Parcequ'en lisant, on ne sent pas vraiment l'histoire progresser. Et quand des événements intéressants arrivent, on a surtout l'impression qu'il faudrait encore un ou deux tomes pour les développer. Mais comme c'est le dernier, ils sont bâclés, expédiés pour pouvoir être bouclé. Au point qu'on se demande si Robin Hobb n'en avait pas un peu marre, où si on lui a pas imposé de boucler la saga contre son gré. Alors certes, il y a tout un dernier chapitre qui sert d'épilogue, mais que ce soir Hest, Selden ou la majorité des gardiens, on en saura bien peu, et leur intérêt reste finalement trés limité. Dommage car il y avait du potentiel. Reste que, globalement, et avant que ça ne s'emballe pour se terminer, le roman était bon, semblait se tourner vers de trés bonnes choses et donner enfin l'importance qu'ils méritaient à ces pesonnages. Mais au final, on en sort avec le goût du travail non fini. du bon travail, mais stoppé trop tôt.

Et voilà ! La fin de la série et donc du tome 8 est arrivée. Ce n'est pas une fin vraiment surprenante, c'est la plus simple, la plus logique qui pouvait arriver, je comprends que certains lecteurs soient déçus. Pour ma part, cela me convient.

J'ai pris beaucoup de plaisir à ce livre, beaucoup d'affaires se résolvent, il y a du suspens et une certaine dynamique qui reste en place, tout au long des livres.

J'ai passé un très bon moment de lecture avec cette série, beaucoup d'émotion, dommage que tout se termine ici !

Vraiment déçue de cette série en règle générale.

Ça se lit bien, c'est très addictif mais niveau qualitatif la série est nettement en dessous de l'Assassin royal et des Aventuriers de la mer.

Tous les problèmes se règlent de façon très expéditive.

Les problèmes sentimentaux et la sexualité des personnages prennent des proportions inimaginables dans l'intrigue, je n'avais pas du tout été habitué à ça chez Robin Hobb, j'avais l'impression de lire du Young Adulte.

Une des richesses de l'univers de Robin Hobb pour moi c'est la profusion et la richesse de ses personnages, chaque personnage a sa propre histoire, son propre contexte familial, autant de défauts que de qualités. Les relations qui se tissent entre les différents personnages se construisent avec le temps et sont uniques à chaque fois.

Ici peu de personnages sont réellement développés et la plupart sont de gros stéréotypes, de plus les relations entre eux ne prennent pas le temps de se construire, tout se fait très rapidement et reste finalement très expéditif. C'est ce qui a fait je pense que j'ai eu du mal à m'attacher à des personnages comme Carson ou Tatou car ils n'ont aucune profondeur, ils sont juste là par prétexte, pour faire des couples. Seul 3 ou 4 persos sont réellement travaillés et encore, les autres sont complètement creux.

Une fin assez rapide mais intéressante. Les événements du côté de Chalcède sont un peu trop bâclés à mon goût, de même que ce qu'il arrive aux divers chalcédiens. Le dernier chapitre m'a bien plu avec le retour d'anciens personnages.

Finalement, une série beaucoup moins palpitante que le reste de l'univers de Robin Hobb mais qui permet de savoir ce qui se passe à cette époque.

Les Cités des anciens sont un récit qui monte en puissance, du premier tome au dernier.

Ce dernier tome se termine en apothéose, dans un récit qui se déroule de Kelsingra en Chalcède, en passant par Terrilville et Trehaug. Les personnages et les dragons se révèlent à eux-mêmes dans tout leur potentiel, dans un feu d'artifice grandiose.

Un magnifique récit !