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« Je me réveillai avec un mal de tête et l’esprit confus. Mais très vite, le puzzle des événements de ces dernières heures se replaça. J’avais frôlé la mort et j’avais failli la donner à un sorcier. En ouvrant lentement les paupières, je découvris un plafond haut en tôle. Je me redressai pour observer l’endroit, un hangar avec plusieurs lits de camp le même que dans lequel on m’avait installée. Les mordus semblaient plongés dans un sommeil profond induit par l’intraveineuse dans leur bras. Par réflexe, je vérifiai le creux de mon coude.
- Rassure-toi, ton tout viendra. Affirme une voix qui me fit sursauter. »
Afficher en entierSes yeux se plissèrent d'une jubilation malsaine devant ma demande, confirmant que ses motivations étaient malveillantes. Il leva la main en direction de mon visage, instinctivement je reculai quand il enroula entre ses doigts une mèche de cheveux, un geste qui me déstabilisa.
- Angie, ce que j'ai prévu pour toi est bien pire que la mort. Aujourd'hui, tu as perdu ta liberté, je contrôle ta vie, n'est-ce pas la meilleure des vengeances ?
Sa réponse me glaça le sang et je fremissais en sentant ses doigts frôler la peau dans mon cou, me rappelant la sentence que ses crocs allaient m'infliger le lendemain. Je me detournai et me rallongeai sans un mot, regrettant amèrement de lui avoir posé la question.
Afficher en entierRapidement, je me retrouvai seule dans la chambre, je fis une moue en apercevant la blouse d’hôpital que je portais. Je me relevai péniblement, pris le portant afin de le faire rouler jusqu’au miroir. Mon visage était pâle et des cernes bleus creusaient mes yeux rouges.
Avec prudence, j’observai ma nuque et à ma grande surprise, il n’y avait plus aucune marque, ma peau était redevenue lisse et blanche, donnant alors l’illusion que mon statut de mordue n’avait jamais existé. J’ouvris tous les placards à la recherche d’un vêtement plus décent à me mettre, mais tout était vide.
Soudain, la porte s’ouvrit, me faisant alors sursauter, deux personnes entrèrent dans la chambre. Je reconnus un monsieur que je connaissais déjà, il était venu chez moi les jours qui avaient suivi ma première rencontre avec Laurent pour apporter mon contrat de mordue. C’était un petit homme, chauve, bedonnant avec un air hautain qui cachait un stress certain. Une jeune femme élancée, à la coupe au carré blonde le précédait.
– Bonjour Angie, dit-il en me présentant sa main.
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