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— Monsieur, je ne peux pas vous laisser faire tout ça. Je ne comprends même pas pourquoi vous vous donnez cette peine.
Monsieur Pennymaker lui lança un regard perçant.
— Le bien se doit de triompher du mal en ce bas monde, mon cher Snowden, et pourquoi le bien ne triompherait-il pas avec style ?
Afficher en entier— Attends une minute, tu es gay aussi Danny ? demanda LeRoy.
— Évidemment.
— Mais tu ne nous as jamais rien dit !
— Pourquoi je vous aurais dit quoi que ce soit ? demanda-t-il en haussant les épaules. Ce ne sont pas vos affaires. Vous m’avez officiellement annoncé votre hétérosexualité, vous ?
Afficher en entierSnow attrapa son verre en examinant le liquide légèrement doré, presque transparent.
— À la physique, répéta-t-il.
— Et aux lois de l’affinité et de l’attraction.
— Les lois de l’affinité ont été remplacées par les lois de la chimie quantique et de la thermodynamique chimique il y a quelques années, corrigea machinalement Snow.
Afficher en entierHunter lui tendit son exemplaire du Daily Mirror. Le journal publiait beaucoup plus d’articles sur les échecs qu’aucun autre. En première page, le gros titre annonçait « Reynaldi : la victoire assurée ». L’article expliquait en long, en large et en travers toutes les raisons pour lesquelles les experts s’accordaient à dire qu’aucun adversaire n’était à la hauteur du jeune homme. D’après eux, seul le candidat qui représentait la Russie pouvait espérer lui donner du fil à retordre.
— Ramassis de bêtises, dit-elle en jetant le journal.
— C’est le champion numéro un, la crème de la crème, la nargua Hunter.
— Ce qui ne rendra sa chute que plus amusante.
Afficher en entier— Mais qui c’est, ça ?
Le footballeur secoua la tête comme un gros félin confus.
— J’en sais rien. Jolie fille en tout cas. Je croyais pourtant que je connaissais toutes les pom-pom girls.
— Junior ! le réprimanda-t-elle en essayant de lui mettre une tape sur le biceps, et en manquant sa cible d’au moins dix centimètres. C’est pas une fiiille, c’est un gars de la clique des geeks.
— Hein ? Mais comment il a atterri ici ?
Afficher en entierAnitra sourit et parcourut la foule du regard. Elle s’arrêta une seconde supplémentaire sur Snow, et le jeune homme sentit un frisson lui remonter l’échine.
Afficher en entierSoudain, la double porte battante de la salle s’ouvrit à la volée, et une femme d’une beauté renversante apparut sur le seuil. Elle était si belle qu’un murmure d’admiration parcourut la foule et même Winston, qui n’avait jamais regardé les femmes de toute sa vie, émit un petit bruit admiratif.
Elle était tout ce que Snow n’était pas. Elle portait de très longs cheveux d’un rouge vibrant, là où ceux de Snow étaient d’un noir de jais, une peau soyeuse couleur de bronze, au complet opposé de la carnation lunaire de Snow.
Afficher en entierSnow redressa la tête et s’immobilisa, le souffle coupé, le regard vrillé sur l’homme debout derrière Jacobs.
Une main sous son menton de dieu grec, l’autre sous son coude, il fixait le plateau de jeu de ses étranges yeux dorés. Un sourire mystérieux flottait sur ses lèvres fines, comme s’il pouvait déjà deviner le prochain coup de Snow. Comme s’il pouvait lire dans son âme. Riley. Riley Prince. Sa silhouette athlétique, à la fois solide et élégante, respectait toutes les promesses de son nom.
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